. "Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou \n\nLongtemps, seuls les africanologues et amateurs de rare groove connaissaient l\u2019Orchestre Poly-Rythmo. Un groupe du genre tout puissant, n\u00E9 comme tant dans les chaudes nuits qui accompagn\u00E8rent l\u2019ind\u00E9pendance. Eux firent danser Cotonou, la capitale du B\u00E9nin, avec un savant et savoureux m\u00E9lange de funk et de rythmiques locales, avec ce qu\u2019il faut de salsa et d\u2019esprit vodou pour relever le tout. Embl\u00E9matique de cette alchimie qui conquit jusque l\u2019immense voisin Fela, Ne te f\u00E2ches pas, dix minutes exhum\u00E9es des folles ann\u00E9es soixante-dix par les Anglais du label Soundway en 2004. Ce sera le d\u00E9but d\u2019une reconnaissance pour une nouvelle g\u00E9n\u00E9ration, qui c\u00E9l\u00E8bre cinq ans plus tard une poign\u00E9e de titres jubilatoires r\u00E9\u00E9dit\u00E9s sous le titre Vodoun Effect par les esth\u00E8tes d\u2019Analog Africa.\n\n\nAmadou & Mariam \n\nTout a commenc\u00E9 en 1998 avec un refrain \u00AB Je pense \u00E0 toi mon amour, ma ch\u00E9rie... \u00BB Quelques mots doux avec lesquels le couple malien s\u2019est fait conna\u00EEtre de ce c\u00F4t\u00E9-ci de la plan\u00E8te musique. Ce sera le d\u00E9but d\u2019une histoire d\u2019amour avec la France pour Amadou Bagayoko et Mariam Doumbia, une success story jamais d\u00E9mentie, qui ne va pas tarder \u00E0 conqu\u00E9rir les sc\u00E8nes internationales. Dix ans, cinq albums et bien des collaborations plus tard, le guitariste au doigt\u00E9 rhythm\u2019n\u2019bluesy et la chanteuse grandie dans le giron de la tradition continuent d\u2019enchanter les foules, entre rythmiques fi\u00E9vreuses comme ce terrible \"Sabali\" concoct\u00E9 avec Damon Albarn et m\u00E9lodies gracieuses, tel ce fameux \"Dimanche \u00E0 Bamako\" grav\u00E9 avec Manu Chao. \n\n\nSeun Kuti & Fela\u2019s Egypt 80\n\nC\u2019est dans le sillon fertile de son p\u00E8re, Fela, que se place Seun Anikulapo Kuti. Le benjamin de cette dynastie nig\u00E9riane reprend la formule originelle de l\u2019afro-beat, ce groove tropical qui fait r\u00E9sonner les cornes et tambours d\u2019Afrique. Qu\u2019il soit au saxophone, un instrument qu\u2019il pratique depuis ses huit ans, ou au micro, porteur de paroles qui d\u00E9noncent le r\u00E9gime, Seun rappelle celui qui mourut en 1997. Il y a la m\u00EAme \u00E9nergie, la m\u00EAme envie de faire bouger les foules, une ressemblance d\u2019autant plus frappante qu\u2019il est entour\u00E9 de l\u2019Egypt 80, la formation de Fela toujours dirig\u00E9e par le saxophoniste baryton Lekan Animashaun. Sans en renier l\u2019influence majuscule, Seun n\u00E9anmoins impose sa propre version : \u00AB Je veux jouer l\u2019afro-beat pour ma g\u00E9n\u00E9ration ; plut\u00F4t que de proclamer \u00AB Levons-nous et combattons \u00BB, je veux dire \u00AB Levons-nous et pensons. \u00BB En attendant, entrons dans la transe."@fr . . . "Seun Kuti & Fela's Egypt 80 - Amadou & Mariam - Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou" . . . . . . . . . "Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou \n\nLongtemps, seuls les africanologues et amateurs de rare groove connaissaient l\u2019Orchestre Poly-Rythmo. Un groupe du genre tout puissant, n\u00E9 comme tant dans les chaudes nuits qui accompagn\u00E8rent l\u2019ind\u00E9pendance. Eux firent danser Cotonou, la capitale du B\u00E9nin, avec un savant et savoureux m\u00E9lange de funk et de rythmiques locales, avec ce qu\u2019il faut de salsa et d\u2019esprit vodou pour relever le tout. Embl\u00E9matique de cette alchimie qui conquit jusque l\u2019immense voisin Fela, Ne te f\u00E2ches pas, dix minutes exhum\u00E9es des folles ann\u00E9es soixante-dix par les Anglais du label Soundway en 2004. Ce sera le d\u00E9but d\u2019une reconnaissance pour une nouvelle g\u00E9n\u00E9ration, qui c\u00E9l\u00E8bre cinq ans plus tard une poign\u00E9e de titres jubilatoires r\u00E9\u00E9dit\u00E9s sous le titre Vodoun Effect par les esth\u00E8tes d\u2019Analog Africa.\n\n\nAmadou & Mariam \n\nTout a commenc\u00E9 en 1998 avec un refrain \u00AB Je pense \u00E0 toi mon amour, ma ch\u00E9rie... \u00BB Quelques mots doux avec lesquels le couple malien s\u2019est fait conna\u00EEtre de ce c\u00F4t\u00E9-ci de la plan\u00E8te musique. Ce sera le d\u00E9but d\u2019une histoire d\u2019amour avec la France pour Amadou Bagayoko et Mariam Doumbia, une success story jamais d\u00E9mentie, qui ne va pas tarder \u00E0 conqu\u00E9rir les sc\u00E8nes internationales. Dix ans, cinq albums et bien des collaborations plus tard, le guitariste au doigt\u00E9 rhythm\u2019n\u2019bluesy et la chanteuse grandie dans le giron de la tradition continuent d\u2019enchanter les foules, entre rythmiques fi\u00E9vreuses comme ce terrible \"Sabali\" concoct\u00E9 avec Damon Albarn et m\u00E9lodies gracieuses, tel ce fameux \"Dimanche \u00E0 Bamako\" grav\u00E9 avec Manu Chao. \n\n\nSeun Kuti & Fela\u2019s Egypt 80\n\nC\u2019est dans le sillon fertile de son p\u00E8re, Fela, que se place Seun Anikulapo Kuti. Le benjamin de cette dynastie nig\u00E9riane reprend la formule originelle de l\u2019afro-beat, ce groove tropical qui fait r\u00E9sonner les cornes et tambours d\u2019Afrique. Qu\u2019il soit au saxophone, un instrument qu\u2019il pratique depuis ses huit ans, ou au micro, porteur de paroles qui d\u00E9noncent le r\u00E9gime, Seun rappelle celui qui mourut en 1997. Il y a la m\u00EAme \u00E9nergie, la m\u00EAme envie de faire bouger les foules, une ressemblance d\u2019autant plus frappante qu\u2019il est entour\u00E9 de l\u2019Egypt 80, la formation de Fela toujours dirig\u00E9e par le saxophoniste baryton Lekan Animashaun. Sans en renier l\u2019influence majuscule, Seun n\u00E9anmoins impose sa propre version : \u00AB Je veux jouer l\u2019afro-beat pour ma g\u00E9n\u00E9ration ; plut\u00F4t que de proclamer \u00AB Levons-nous et combattons \u00BB, je veux dire \u00AB Levons-nous et pensons. \u00BB En attendant, entrons dans la transe."@fr . . "Seun Kuti & Fela's Egypt 80 - Amadou & Mariam - Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou" . "concert"@fr . "e10555" . "+ DJ RKK (Radio Nova) Special Afromix" .