. "1854-10-10"^^ . "Ger\u00F3mino" . "690285" . "Ger\u00F3mino Gimenez" . . "Ger\u00F3mino Gimenez" . . "1923-02-19"^^ . "Ger\u00F3nimo Gim\u00E9nez y Bellido, n\u00E9 \u00E0 S\u00E9ville, le 10 octobre 1854, et mort \u00E0 Madrid le 19 f\u00E9vrier 1923, est un compositeur et chef d'orchestre espagnol. Il s'est essentiellement consacr\u00E9 \u00E0 la composition de zarzuelas, tels que La tempranica et La boda de Luis Alonso. Il \u00E9crivait son pr\u00E9nom avec un \"G\", bien qu'il s'\u00E9crive officiellement avec un \"J\". \r\nBiographie \r\nIl apprend la musique avec son p\u00E8re, puis \u00E0 Cadix, avec Salvador Viniegra. Enfant prodige, il est \u00E0 12 ans, premier violon au teatro principal de Cadix. A 17 ans, il dirige une compagnie d'op\u00E9ra et de zarzuela, d\u00E9butant comme directeur \u00E0 Gibraltar avec l'op\u00E9ra Safo de Giovanni Pacini. Boursier au Conservatoire de Paris, il y \u00E9tudie \u00E0 partir de juin 1874, le violon avec Delphin Alard et la composition avec Ambroise Thomas. Il re\u00E7oit le premier prix d'harmonie et de contrepoint. Il voyage ensuite en Italie et revient en Espagne, en s'installant \u00E0 Madrid. En 1885, il est nomm\u00E9 directeur du Th\u00E9\u00E2tre Apolo et peu de temps apr\u00E8s directeur du Th\u00E9\u00E2tre de la Zarzuela. Ruperto Chap\u00ED lui commande l'ouverture de ses zarzuelas El Milagro de la Virgen et La bruja. Il est alors nomm\u00E9 \u00E0 la t\u00EAte de la Sociedad de Conciertos de Madrid, qu'il dirige pendant 12 ans. \u00C0 ce poste, il contribue \u00E0 d\u00E9velopper le go\u00FBt des madril\u00E8nes pour la musique philharmonique. D'apr\u00E8s ceux qui l'ont vu diriger nous ont transmis le souvenir de quelques ex\u00E9cutions d'une grande force et d'un grand enthousiasme. Gr\u00E2ce \u00E0 une gestuelle imperceptible, il obtenait ce qui voulait de l'orchestre.\r\nCompositeur prolifique, il collabore \u00E9galement avec les meilleurs auteurs de sayn\u00E8tes de l'\u00E9poque : Ricardo de la Vega, Carlos Arniches, Seraf\u00EDn, Joaqu\u00EDn \u00C1lvarez Quintero et Javier de Burgos. Il cr\u00E9e quelques oeuvres avec Amadeu Vives, qui le qualifie de \u00AB musicien de l'\u00E9l\u00E9gance \u00BB, pour son sens rythmique et ses m\u00E9lodies faciles.\r\nEn 1896, il \u00E9crit El mundo comedia es ou El baile de Luis Alonso sur un texte de Javier de Burgos. Suite au succ\u00E8s de cette cr\u00E9ation, il met en musique une autre sayn\u00E8te du m\u00EAme auteur avec les m\u00EAmes personnages, qui est devenu l'un de ses oeuvres les plus c\u00E9l\u00E8bres : Las bodas de Luis Alonso ou La noche del encierro (1897). Ce second opus, qui a connu un plus grand succ\u00E8s que le premier, n'est pas une suite mais d'un \u00E9v\u00E9nement ant\u00E9rieur. La Tempranica est peut-\u00EAtre son oeuvre la plus ambitieuse et aboutie. Pr\u00E9sent\u00E9e au Th\u00E9\u00E2tre de la Zarzuela le 19 septembre 1900, elle est compos\u00E9e sur le texte de Julian Romea. Gim\u00E9nez parvient \u00E0 combiner habilement des moments d'un lyrisme intense et d'autres dans lesquels explose l'\u00E9l\u00E9ment populaire, ce qui en fait, selon les mots de G\u00F3mez Amat \u00AB une zarzuela avec toutes les qualit\u00E9s du genre et sans aucun de ses d\u00E9fauts \u00BB. On a souvent mis en \u00E9vidence l'influence de Gim\u00E9nez dans les compositions de Manuel de Falla, Joaqu\u00EDn Turina et autres compositeurs espagnols post\u00E9rieurs. Les correspondances stylistiques entre certains moments de La Tempranica et l'op\u00E9ra de Manuel de Falla, La Vida breve, semblent \u00E9videntes \u00E0 tout m\u00E9lomane. Federico Brun Torroba l'a adapt\u00E9 en op\u00E9ra, en mettant en musique les parties parl\u00E9es. Joaquin Rodrigo a compos\u00E9 en 1939 un hommage \u00E0 cette zarzuela : Homenaje a La Tempranica, avec une partie soliste de castagnettes.\r\n\u00C0 la fin de sa vie, il se trouve dans la pr\u00E9carit\u00E9 \u00E9conomique, aggrav\u00E9e par le refus d'un poste de professeur de musique de chambre par le Conservatoire de Madrid. Il meurt dans la pauvret\u00E9 \u00E0 Madrid le 19 f\u00E9vrier 1923."@fr . "male"@en . "Jer\u00F3nimo" . "Gimenez, Ger\u00F3mino (1854-1923)" . "Gimenez" . "Ger\u00F3nimo Gim\u00E9nez y Bellido, n\u00E9 \u00E0 S\u00E9ville, le 10 octobre 1854, et mort \u00E0 Madrid le 19 f\u00E9vrier 1923, est un compositeur et chef d'orchestre espagnol. Il s'est essentiellement consacr\u00E9 \u00E0 la composition de zarzuelas, tels que La tempranica et La boda de Luis Alonso. Il \u00E9crivait son pr\u00E9nom avec un \"G\", bien qu'il s'\u00E9crive officiellement avec un \"J\". \r\nBiographie \r\nIl apprend la musique avec son p\u00E8re, puis \u00E0 Cadix, avec Salvador Viniegra. Enfant prodige, il est \u00E0 12 ans, premier violon au teatro principal de Cadix. A 17 ans, il dirige une compagnie d'op\u00E9ra et de zarzuela, d\u00E9butant comme directeur \u00E0 Gibraltar avec l'op\u00E9ra Safo de Giovanni Pacini. Boursier au Conservatoire de Paris, il y \u00E9tudie \u00E0 partir de juin 1874, le violon avec Delphin Alard et la composition avec Ambroise Thomas. Il re\u00E7oit le premier prix d'harmonie et de contrepoint. Il voyage ensuite en Italie et revient en Espagne, en s'installant \u00E0 Madrid. En 1885, il est nomm\u00E9 directeur du Th\u00E9\u00E2tre Apolo et peu de temps apr\u00E8s directeur du Th\u00E9\u00E2tre de la Zarzuela. Ruperto Chap\u00ED lui commande l'ouverture de ses zarzuelas El Milagro de la Virgen et La bruja. Il est alors nomm\u00E9 \u00E0 la t\u00EAte de la Sociedad de Conciertos de Madrid, qu'il dirige pendant 12 ans. \u00C0 ce poste, il contribue \u00E0 d\u00E9velopper le go\u00FBt des madril\u00E8nes pour la musique philharmonique. D'apr\u00E8s ceux qui l'ont vu diriger nous ont transmis le souvenir de quelques ex\u00E9cutions d'une grande force et d'un grand enthousiasme. Gr\u00E2ce \u00E0 une gestuelle imperceptible, il obtenait ce qui voulait de l'orchestre.\r\nCompositeur prolifique, il collabore \u00E9galement avec les meilleurs auteurs de sayn\u00E8tes de l'\u00E9poque : Ricardo de la Vega, Carlos Arniches, Seraf\u00EDn, Joaqu\u00EDn \u00C1lvarez Quintero et Javier de Burgos. Il cr\u00E9e quelques oeuvres avec Amadeu Vives, qui le qualifie de \u00AB musicien de l'\u00E9l\u00E9gance \u00BB, pour son sens rythmique et ses m\u00E9lodies faciles.\r\nEn 1896, il \u00E9crit El mundo comedia es ou El baile de Luis Alonso sur un texte de Javier de Burgos. Suite au succ\u00E8s de cette cr\u00E9ation, il met en musique une autre sayn\u00E8te du m\u00EAme auteur avec les m\u00EAmes personnages, qui est devenu l'un de ses oeuvres les plus c\u00E9l\u00E8bres : Las bodas de Luis Alonso ou La noche del encierro (1897). Ce second opus, qui a connu un plus grand succ\u00E8s que le premier, n'est pas une suite mais d'un \u00E9v\u00E9nement ant\u00E9rieur. La Tempranica est peut-\u00EAtre son oeuvre la plus ambitieuse et aboutie. Pr\u00E9sent\u00E9e au Th\u00E9\u00E2tre de la Zarzuela le 19 septembre 1900, elle est compos\u00E9e sur le texte de Julian Romea. Gim\u00E9nez parvient \u00E0 combiner habilement des moments d'un lyrisme intense et d'autres dans lesquels explose l'\u00E9l\u00E9ment populaire, ce qui en fait, selon les mots de G\u00F3mez Amat \u00AB une zarzuela avec toutes les qualit\u00E9s du genre et sans aucun de ses d\u00E9fauts \u00BB. On a souvent mis en \u00E9vidence l'influence de Gim\u00E9nez dans les compositions de Manuel de Falla, Joaqu\u00EDn Turina et autres compositeurs espagnols post\u00E9rieurs. Les correspondances stylistiques entre certains moments de La Tempranica et l'op\u00E9ra de Manuel de Falla, La Vida breve, semblent \u00E9videntes \u00E0 tout m\u00E9lomane. Federico Brun Torroba l'a adapt\u00E9 en op\u00E9ra, en mettant en musique les parties parl\u00E9es. Joaquin Rodrigo a compos\u00E9 en 1939 un hommage \u00E0 cette zarzuela : Homenaje a La Tempranica, avec une partie soliste de castagnettes.\r\n\u00C0 la fin de sa vie, il se trouve dans la pr\u00E9carit\u00E9 \u00E9conomique, aggrav\u00E9e par le refus d'un poste de professeur de musique de chambre par le Conservatoire de Madrid. Il meurt dans la pauvret\u00E9 \u00E0 Madrid le 19 f\u00E9vrier 1923."@fr .