"C\u00E9sar Franck" . "20092696" . "C\u00E9sar Franck" . . . "Franck, Cesar (1822-1890)" . . "Cesar" . . "C\u00E9sar (Auguste-Jean-Guillaume-Hubert) Franck est n\u00E9, \u00E0 Li\u00E8ge, le 10 d\u00E9cembre 1822 et est mort, \u00E0 Paris, le 8 novembre 1890. \r\nCompositeur fran\u00E7ais, professeur et organiste d'origine belge, l'une des grandes figures de la vie musicale fran\u00E7aise durant la deuxi\u00E8me moiti\u00E9 du 19\u00E8 si\u00E8cle.\r\nLes origines culturelles de Franck ont \u00E9t\u00E9 sujet de d\u00E9bat. Avant 1830, Li\u00E8ge faisait partie de la Wallonie, sous domination fran\u00E7aise, qui devait devenir la Belgique. Sa m\u00E8re \u00E9tait de descendance allemande alors que son p\u00E8re, Nicolas-Joseph, un commis de bas rang qui \u00E9tait au ch\u00F4mage lors de la naissance de son fils a\u00EEn\u00E9, venait de Gemmenich, pr\u00E8s de la fronti\u00E8re allemande.\r\nLa combinaison d'un talent pr\u00E9coce, d'un parent irresponsable et ambitieux et d'une \u00E8re o\u00F9 les prodiges \u00E9taient v\u00E9n\u00E9r\u00E9s a conduit, in\u00E9vitablement, \u00E0 une enfance et une jeunesse marqu\u00E9es par l'exploitation et, peut-\u00EAtre, a-t-elle contribu\u00E9e au retard de la pleine maturit\u00E9 de la cr\u00E9ation de Franck.\r\nEn 1830, son p\u00E8re l'inscrit au conservatoire de Li\u00E8ge o\u00F9 il remporte, rapidement, les grands prix pour le solf\u00E8ge (1832) et le piano (classe de Jalheau, 1934). De 1833 \u00E0 1835, il \u00E9tudie l'harmonie sous la direction de Dassoigne, un neveu de M\u00E9hul qui a enseign\u00E9 au conservatoire de Paris. Encourag\u00E9 par ces succ\u00E8s acad\u00E9miques, son p\u00E8re organise, au printemps de 1835, une s\u00E9rie de concerts \u00E0 Li\u00E8ge, Bruxelles et Aachen.En 1835, la famille d\u00E9m\u00E9nage \u00E0 Paris. Cet \u00E9v\u00E8nement laissait pr\u00E9sager, en lui-m\u00EAme, un assaut vers de nouveaux publics mais aussi des le\u00E7ons de piano avec Zimmermann et un cours d'harmonie et de contrepoint avec Reicha, le professeur de Berlioz, Liszt et Gounod.\r\nOn lui refuse l'acc\u00E8s au conservatoire de Paris pour des raisons de nationalit\u00E9 et il doit attendre une ann\u00E9e pendant que son p\u00E8re lui obtient le certificat de naturalisation. Il y est enfin admis le 4 octobre 1837 avec pour professeurs, Zimmermann pour le piano et Leborne pour le contrepoint. Il y remporta encore les premiers prix de piano (1838) et de contrepoint (1839 et 1840). Une ann\u00E9e dans le classe d'orgue de Benoist ne produira qu'un second prix (1841). Il a \u00E9t\u00E9 retir\u00E9 du conservatoire, sur ordre de son p\u00E8re, le 22 avril 1842 sans avoir la chance de participer au Prix de Rome, et ce afin qu'il puisse se consacrer \u00E0 une carri\u00E8re de virtuose. La famille retourne vivre en Belgique.\r\nDurant ncette p\u00E9riode, il se consacre \u00E0 la composition. Il publie ses Trios, Op. 1 en 1843 et commence la r\u00E9daction de son oratorio biblique Ruth.\r\nApr\u00E8s un s\u00E9jour deux ans en Belgique o\u00F9 son p\u00E8re ne trouva pas les avantages recherch\u00E9s, la famille revient, en 1844, \u00E0 Paris. La carri\u00E8re de Franck, comme virtuose, est en d\u00E9clin et la pauvre r\u00E9action \u00E0 la premi\u00E8re repr\u00E9sentation de son oratorio Ruth (4 janvier 1846) contribuent \u00E0 la d\u00E9t\u00E9rioration de ses relations avec son p\u00E8re d\u00E9\u00E7u. Peu apr\u00E8s, il quitte la r\u00E9sidence familiale.\r\nPour subvenir \u00E0 ses besoins, en plus de recruter de nouveaux \u00E9l\u00E8ves, il enseigne dans diff\u00E9rentes \u00E9coles publiques et institutions religieuses et obtient le poste d'organiste \u00E0 la petite \u00E9glise Notre-Dame-de-Lorette.\r\nFranck passe la majorit\u00E9 de son temps \u00E0 la maison de sa fianc\u00E9e, F\u00E9licit\u00E9 Saillot Desmousseaux, une artiste dramatique qu'il \u00E9pouse, le 22 f\u00E9vrier 1848 et ce, malgr\u00E9 que son p\u00E8re soit farouchement oppos\u00E9 \u00E0 cette relation mais qui accepte, \u00E0 contrecoeur, d'assister au mariage.\r\nDurant ce temps, Franck compose un po\u00E8me symphonique \"Ce qu'on entend sur la montagne\" et travaille sur un op\u00E9ra qui demeurera inachev\u00E9 \"Le valet de la ferme\". \u00C0 part ces deux oeuvres, aucun autre ouvrage de quelque importance ne sera produit pour la p\u00E9riode allant de 1848 \u00E0 1858.\r\nEn 1853, il devient organiste \u00E0 l'\u00E9glise Saint-Jean-Saint-Fran\u00E7ois du Marais qui poss\u00E8de un orgue Cavaill\u00E9-Coll. Frank est rattach\u00E9 \u00E0 cette firme en tant que \"repr\u00E9sentant artistique\". Ayant \u00E9t\u00E9 inspir\u00E9 par le jeu de Lemmens, il est probablement d\u00E9termin\u00E9 \u00E0 perfectionner sa technique, principalement \u00E0 la p\u00E9dale, et \u00E0 d\u00E9velopper ses techniques"@fr . "Franck" . "male"@en . "13894116" . . "Franck, C\u00E9sar (1822-1890)" . . . . . . . . "1822-12-10"^^ . "1890"^^ . "Cesar Franck" . "Cesar Franck" . . . "67673" . "1822"^^ . "1890-11-08"^^ . . "C\u00E9sar" . "C\u00E9sar (Auguste-Jean-Guillaume-Hubert) Franck est n\u00E9, \u00E0 Li\u00E8ge, le 10 d\u00E9cembre 1822 et est mort, \u00E0 Paris, le 8 novembre 1890. \r\nCompositeur fran\u00E7ais, professeur et organiste d'origine belge, l'une des grandes figures de la vie musicale fran\u00E7aise durant la deuxi\u00E8me moiti\u00E9 du 19\u00E8 si\u00E8cle.\r\nLes origines culturelles de Franck ont \u00E9t\u00E9 sujet de d\u00E9bat. Avant 1830, Li\u00E8ge faisait partie de la Wallonie, sous domination fran\u00E7aise, qui devait devenir la Belgique. Sa m\u00E8re \u00E9tait de descendance allemande alors que son p\u00E8re, Nicolas-Joseph, un commis de bas rang qui \u00E9tait au ch\u00F4mage lors de la naissance de son fils a\u00EEn\u00E9, venait de Gemmenich, pr\u00E8s de la fronti\u00E8re allemande.\r\nLa combinaison d'un talent pr\u00E9coce, d'un parent irresponsable et ambitieux et d'une \u00E8re o\u00F9 les prodiges \u00E9taient v\u00E9n\u00E9r\u00E9s a conduit, in\u00E9vitablement, \u00E0 une enfance et une jeunesse marqu\u00E9es par l'exploitation et, peut-\u00EAtre, a-t-elle contribu\u00E9e au retard de la pleine maturit\u00E9 de la cr\u00E9ation de Franck.\r\nEn 1830, son p\u00E8re l'inscrit au conservatoire de Li\u00E8ge o\u00F9 il remporte, rapidement, les grands prix pour le solf\u00E8ge (1832) et le piano (classe de Jalheau, 1934). De 1833 \u00E0 1835, il \u00E9tudie l'harmonie sous la direction de Dassoigne, un neveu de M\u00E9hul qui a enseign\u00E9 au conservatoire de Paris. Encourag\u00E9 par ces succ\u00E8s acad\u00E9miques, son p\u00E8re organise, au printemps de 1835, une s\u00E9rie de concerts \u00E0 Li\u00E8ge, Bruxelles et Aachen.En 1835, la famille d\u00E9m\u00E9nage \u00E0 Paris. Cet \u00E9v\u00E8nement laissait pr\u00E9sager, en lui-m\u00EAme, un assaut vers de nouveaux publics mais aussi des le\u00E7ons de piano avec Zimmermann et un cours d'harmonie et de contrepoint avec Reicha, le professeur de Berlioz, Liszt et Gounod.\r\nOn lui refuse l'acc\u00E8s au conservatoire de Paris pour des raisons de nationalit\u00E9 et il doit attendre une ann\u00E9e pendant que son p\u00E8re lui obtient le certificat de naturalisation. Il y est enfin admis le 4 octobre 1837 avec pour professeurs, Zimmermann pour le piano et Leborne pour le contrepoint. Il y remporta encore les premiers prix de piano (1838) et de contrepoint (1839 et 1840). Une ann\u00E9e dans le classe d'orgue de Benoist ne produira qu'un second prix (1841). Il a \u00E9t\u00E9 retir\u00E9 du conservatoire, sur ordre de son p\u00E8re, le 22 avril 1842 sans avoir la chance de participer au Prix de Rome, et ce afin qu'il puisse se consacrer \u00E0 une carri\u00E8re de virtuose. La famille retourne vivre en Belgique.\r\nDurant ncette p\u00E9riode, il se consacre \u00E0 la composition. Il publie ses Trios, Op. 1 en 1843 et commence la r\u00E9daction de son oratorio biblique Ruth.\r\nApr\u00E8s un s\u00E9jour deux ans en Belgique o\u00F9 son p\u00E8re ne trouva pas les avantages recherch\u00E9s, la famille revient, en 1844, \u00E0 Paris. La carri\u00E8re de Franck, comme virtuose, est en d\u00E9clin et la pauvre r\u00E9action \u00E0 la premi\u00E8re repr\u00E9sentation de son oratorio Ruth (4 janvier 1846) contribuent \u00E0 la d\u00E9t\u00E9rioration de ses relations avec son p\u00E8re d\u00E9\u00E7u. Peu apr\u00E8s, il quitte la r\u00E9sidence familiale.\r\nPour subvenir \u00E0 ses besoins, en plus de recruter de nouveaux \u00E9l\u00E8ves, il enseigne dans diff\u00E9rentes \u00E9coles publiques et institutions religieuses et obtient le poste d'organiste \u00E0 la petite \u00E9glise Notre-Dame-de-Lorette.\r\nFranck passe la majorit\u00E9 de son temps \u00E0 la maison de sa fianc\u00E9e, F\u00E9licit\u00E9 Saillot Desmousseaux, une artiste dramatique qu'il \u00E9pouse, le 22 f\u00E9vrier 1848 et ce, malgr\u00E9 que son p\u00E8re soit farouchement oppos\u00E9 \u00E0 cette relation mais qui accepte, \u00E0 contrecoeur, d'assister au mariage.\r\nDurant ce temps, Franck compose un po\u00E8me symphonique \"Ce qu'on entend sur la montagne\" et travaille sur un op\u00E9ra qui demeurera inachev\u00E9 \"Le valet de la ferme\". \u00C0 part ces deux oeuvres, aucun autre ouvrage de quelque importance ne sera produit pour la p\u00E9riode allant de 1848 \u00E0 1858.\r\nEn 1853, il devient organiste \u00E0 l'\u00E9glise Saint-Jean-Saint-Fran\u00E7ois du Marais qui poss\u00E8de un orgue Cavaill\u00E9-Coll. Frank est rattach\u00E9 \u00E0 cette firme en tant que \"repr\u00E9sentant artistique\". Ayant \u00E9t\u00E9 inspir\u00E9 par le jeu de Lemmens, il est probablement d\u00E9termin\u00E9 \u00E0 perfectionner sa technique, principalement \u00E0 la p\u00E9dale, et \u00E0 d\u00E9velopper ses techniques"@fr . .