Attributes | Values |
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type
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label
| - François-Frédéric Guy - Beethoven III
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comment
| - Nul autre compositeur n'aura peut-être autant changé notre manière de penser la musique que ces deux-là.
Beethoven bouleverse les anciennes hiérarchies. Son oeuvre puise sa violence dans le conflit de forces contradictoires.
Rompant avec ce dramatisme, Debussy privilégiera, un siècle plus tard, des formes ouvertes, fragments d'éternité sans commencement ni fin. Au jeu de tension et de détente, il oppose le statisme en juxtaposant des agrégats ayant valeur d'objets sonores.
Ainsi donc avec Beethoven, la dynamique a acquis une valeur expressive, à l'égal de l'harmonie. Debussy, lui, avec son refus de développer, au sens beethovénien du terme, son refus de moduler, a bouleversé la relation qui liait musique et temps depuis les débuts de la tonalité.
Ces treize concerts redonnent chronologiquement le corpus pour piano de ces deux compositeurs ; et ce sont en quelque sorte les oeuvres qui dialoguent, en l’absence de leurs auteurs. Elles jettent d’étranges lumières l’une sur l’autre : le temps beethovénien est-il si narratif, épique ou héroïque qu’on le pense ? Et la durée, chez Debussy, est-elle vraiment le prolongement impressionniste de l’instant ? (fr)
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Beethoven bouleverse les anciennes hiérarchies. Son oeuvre puise sa violence dans le conflit de forces contradictoires.
Rompant avec ce dramatisme, Debussy privilégiera, un siècle plus tard, des formes ouvertes, fragments d'éternité sans commencement ni fin. Au jeu de tension et de détente, il oppose le statisme en juxtaposant des agrégats ayant valeur d'objets sonores.
Ainsi donc avec Beethoven, la dynamique a acquis une valeur expressive, à l'égal de l'harmonie. Debussy, lui, avec son refus de développer, au sens beethovénien du terme, son refus de moduler, a bouleversé la relation qui liait musique et temps depuis les débuts de la tonalité.
Ces treize concerts redonnent chronologiquement le corpus pour piano de ces deux compositeurs ; et ce sont en quelque sorte les oeuvres qui dialoguent, en l’absence de leurs auteurs. Elles jettent d’étranges lumières l’une sur l’autre : le temps beethovénien est-il si narratif, épique ou héroïque qu’on le pense ? Et la durée, chez Debussy, est-elle vraiment le prolongement impressionniste de l’instant ? (fr)
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