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| label
| - Orchestre de Paris - Georges Prêtre - Katia & Marielle Labèque
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| comment
| - Georges Prêtre est l’un des interprètes historiques de Poulenc dont on fête cette saison le centenaire. Il dirigea les premières représentations de son opéra La Voix humaine en 1959 et ce fut lui également qui fit entrer le Concerto pour deux pianos au répertoire de l’Orchestre de Paris. Poulenc a d’ailleurs composé des concertos uniquement pour clavier et celui-ci a un petit air faussement candide hérité de Satie, très retenu et follement virtuose. Un délice de concert qui offre l’occasion de retrouver Katia et Marielle Labèèque.
Les Animaux modèles, eux, n’ont encore jamais été joués par l’Orchestre de Paris. Partition de ballet commandée par l’Opéra de Paris en pleine occupation allemande (1942), elle prend pour argument six fables de La Fontaine. Poulenc excelle à jouer de ses instruments pour en camper les personnages.
César Franck compose sa symphonie après que Saint-Saëns ait relancé le goût français pour cette forme. En effet, depuis 1830 avec Berlioz et sa Fantastique, plus aucune symphonie n’a été écrite de ce côté du Rhin. Franck reprend certaines innovations de Saint-Saëns - comme la présence du clavier dans l’’orchestre - et donne à son œuvre une forme cyclique avec des thèmes récurrents. En fait, même puissamment habillée de cuivres, c’est une intéressante synthèse de styles plutôt qu’une symphonie allemande. Mais dans le climat anti-prussien des années 1880, après la défaite de 1871, sa partition trop wagnérienne apparut irrecevable. (fr)
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Les Animaux modèles, eux, n’ont encore jamais été joués par l’Orchestre de Paris. Partition de ballet commandée par l’Opéra de Paris en pleine occupation allemande (1942), elle prend pour argument six fables de La Fontaine. Poulenc excelle à jouer de ses instruments pour en camper les personnages.
César Franck compose sa symphonie après que Saint-Saëns ait relancé le goût français pour cette forme. En effet, depuis 1830 avec Berlioz et sa Fantastique, plus aucune symphonie n’a été écrite de ce côté du Rhin. Franck reprend certaines innovations de Saint-Saëns - comme la présence du clavier dans l’’orchestre - et donne à son œuvre une forme cyclique avec des thèmes récurrents. En fait, même puissamment habillée de cuivres, c’est une intéressante synthèse de styles plutôt qu’une symphonie allemande. Mais dans le climat anti-prussien des années 1880, après la défaite de 1871, sa partition trop wagnérienne apparut irrecevable. (fr)
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