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label
| - Fairy Queen - Le Concert Spirituel - Hervé Niquet
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comment
| - En 2009, Le Concert spirituel donnait à l’Opéra de Montpellier (où il est en résidence) une désopilante version du King Arthur, mise en scène par Shirley et Dino. Il s’attaque aujourd’hui à la partition maîtresse du divin Henry, La Reine des fées, son œuvre lyrique la plus développée. Rappelons qu’il s’agit davantage d’une musique de scène que d’un opéra entièrement chanté (seul le bref Didon et Enée illustre ce genre, chez Purcell), ce qui n’empêche pas l’ouvrage de compter soixante numéros, soit plus de deux heures de musique. Celle-ci a été composée en 1692 pour s’insérer dans une version écourtée du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare : les morceaux étaient alors rassemblés en masks (intermèdes) ponctuant chacun des cinq actes, à la façon de la tragédie lyrique française – ou de notre actuelle comédie musicale ! Le divertissement de l’Acte I met aux prises un Poète ivre (Shakespeare ?) et des fées facétieuses ; celui de l’Acte II, onirique, représente la Nuit, le Mystère, le Secret et le Sommeil ; celui de l’Acte III, bucolique et coquin, une scène d’amour aux champs ; à l’Acte IV, les Saisons répondent à l’appel de Phébus, tandis qu’à l’Acte V, nous sommes transportés dans un fabuleux jardin chinois, où officie l’Hymen. Si l’on a bien oublié leurs fantaisistes prétextes, les airs de Purcell, eux, continuent à nous hanter : tout le monde reconnaîtra la déchirante Plaint, qui berce notamment "Parle avec elle" d’Almodovar ; l’ensorcelant « If love’s a sweet passion », vrai tube pop, à l’époque ; l’étincelant duel de hautes-contre « Let the fifes », immortalisé par Deller et son fils, ou la gracieuse chanson du Secret « One charming night ». (fr)
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| - Fairy Queen - Le Concert Spirituel - Hervé Niquet
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U67 has subtitle
| - Sophie Karthaüser - Emmanuelle de Negri - Cyril Auvity - Emiliano Gonzalez-Toro
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P3 has note
| - En 2009, Le Concert spirituel donnait à l’Opéra de Montpellier (où il est en résidence) une désopilante version du King Arthur, mise en scène par Shirley et Dino. Il s’attaque aujourd’hui à la partition maîtresse du divin Henry, La Reine des fées, son œuvre lyrique la plus développée. Rappelons qu’il s’agit davantage d’une musique de scène que d’un opéra entièrement chanté (seul le bref Didon et Enée illustre ce genre, chez Purcell), ce qui n’empêche pas l’ouvrage de compter soixante numéros, soit plus de deux heures de musique. Celle-ci a été composée en 1692 pour s’insérer dans une version écourtée du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare : les morceaux étaient alors rassemblés en masks (intermèdes) ponctuant chacun des cinq actes, à la façon de la tragédie lyrique française – ou de notre actuelle comédie musicale ! Le divertissement de l’Acte I met aux prises un Poète ivre (Shakespeare ?) et des fées facétieuses ; celui de l’Acte II, onirique, représente la Nuit, le Mystère, le Secret et le Sommeil ; celui de l’Acte III, bucolique et coquin, une scène d’amour aux champs ; à l’Acte IV, les Saisons répondent à l’appel de Phébus, tandis qu’à l’Acte V, nous sommes transportés dans un fabuleux jardin chinois, où officie l’Hymen. Si l’on a bien oublié leurs fantaisistes prétextes, les airs de Purcell, eux, continuent à nous hanter : tout le monde reconnaîtra la déchirante Plaint, qui berce notamment "Parle avec elle" d’Almodovar ; l’ensorcelant « If love’s a sweet passion », vrai tube pop, à l’époque ; l’étincelant duel de hautes-contre « Let the fifes », immortalisé par Deller et son fils, ou la gracieuse chanson du Secret « One charming night ». (fr)
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