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| - Nikolaus Harnoncourt, de son nom complet Johann Nikolaus, comte de La Fontaine et dHarnoncourt-Unverzagt, est né le 6 décembre 1929 à Berlin, en Allemagne. Chef d'orchestre, violoncelliste et gambiste autrichien, il est connu pour la grande historicité de ses interprétations musicales de l'ère classique et postérieures.
Nikolaus Harnoncourt est le fils d'Eberhard de La Fontaine (1896-1970), comte d'Harnoncourt-Unverzagt, et de sa seconde épouse, Ladislaja (1899-1997), comtesse de Méran et baronne de Brandhoven[1].
Par sa mère, il est donc l'arrière-arrière-petit-fils de l'archiduc Jean-Baptiste d'Autriche (1782-1859) et le petit-fils du comte Jean-Stéphane de Méran (1867-1947).
Le 27 juin 1953, Nikolaus Harnoncourt épouse à Graz, en Autriche, la violoniste Alice Hoffelner (1930), elle-même fille de Léopold Hoffelner et de Gertrude Schönfelder[1].
De ce mariage naissent quatre enfants parmi lesquels on trouve :
Élisabeth (1954), comtesse de la Fontaine et dHarnoncourt-Unverzagt, qui épouse, en 1981 Ernst-Jürgen von Magnus (1943)[1].
Biographie
Nikolaus Harnoncourt est né à Berlin, en Allemagne. Deux ans après sa naissance, son frère Philipp vit le jour et la famille déménage à Graz, où le père a obtenu un doctorat et un poste dans le gouvernement (Landesregierung) de Styrie. Nikolaus Harnoncourt grandit donc à Graz, en Autriche, et étudie la musique à Vienne.
Nikolaus Harnoncourt fonde le Concentus Musicus Wien avec sa femme, Alice Hoffelner, en 1953 alors qu'il joue du violoncelle avec l'Orchestre symphonique de Vienne. Ce groupe se dédiait à lauthentic performance sur instruments d'époque, et vers les années 1970 son travail au sein de ce dernier lui procure une certaine notoriété.
De fait, Nikolaus Harnoncourt et le Concentus Musicus Wien prennent place au premier rang des musiciens qui, par leurs travaux de recherche, leurs interprétations, leurs écrits, leur enseignement, ont initié, à partir des années soixante, une véritable révolution dans l'interprétation et dans la réception de la musique baroque européenne. Cette révolution a radicalement modifié notre compréhension et notre évaluation d'une grande partie de cette musique dont les productions couvrent le dix-septième et le dix-huitième siècles, et elle a exercé une grande influence sur notre culture musicale, notre sensibilité musicale et nos pratiques culturelles. De nombreux enregistrements d'Harnoncourt et du Concentus Musicus Wien apparaissent aujourd'hui comme des références incontournables. Les Concertos Brandebourgeois (1964) et l'intégrale des Cantates de Bach, l'Orfeo (1968) et l'incoronazione di Poppea (1974) de Monteverdi, Il Cimento dell'armonia e dell'inventione (1977) de Vivaldi, Belshazzar (1978), lOde à Sainte Cécile (1978), Alexanders Feast (1979), Jephtha (1979) de Haendel, comptent parmi les plus admirables fleurons d'une abondante et brillante discographie.
Il a plus tard travaillé avec beaucoup d'autres orchestres en utilisant des instruments modernes, mais veillant toujours à préserver une authenticité historique en termes de tempos, de dynamique musicale, etc. Il a également étendu légèrement son répertoire en continuant à jouer de la musique baroque, travail qui l'a rendu célèbre, mais aussi le répertoire d'opérettes viennoises. Récemment, il a effectué un réenregistrement des symphonies de Beethoven, avec le Chamber Orchestra of Europe.
En 1971, Harnoncourt et le chef Gustav Leonhardt ont entrepris d'enregistrer toutes les cantates de Johann Sebastian Bach. Le projet s'est terminé en 1990, et ce fut le premier et unique cycle complet de cantates (exceptées les nº 51 et 199) à utiliser des voix solistes et un choeur exclusivement masculin. En 2001, une excellente critique et un Grammy Award sont venus récompenser l'enregistrement de la Passion selon Saint Matthieu de Bach dirigé par Harnoncourt.
Bibliographie
Écrits publiés
Le dialogue musical, Monteverdi, Bach et Mozart, (fr)
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P3 has note
| - Nikolaus Harnoncourt, de son nom complet Johann Nikolaus, comte de La Fontaine et dHarnoncourt-Unverzagt, est né le 6 décembre 1929 à Berlin, en Allemagne. Chef d'orchestre, violoncelliste et gambiste autrichien, il est connu pour la grande historicité de ses interprétations musicales de l'ère classique et postérieures.
Nikolaus Harnoncourt est le fils d'Eberhard de La Fontaine (1896-1970), comte d'Harnoncourt-Unverzagt, et de sa seconde épouse, Ladislaja (1899-1997), comtesse de Méran et baronne de Brandhoven[1].
Par sa mère, il est donc l'arrière-arrière-petit-fils de l'archiduc Jean-Baptiste d'Autriche (1782-1859) et le petit-fils du comte Jean-Stéphane de Méran (1867-1947).
Le 27 juin 1953, Nikolaus Harnoncourt épouse à Graz, en Autriche, la violoniste Alice Hoffelner (1930), elle-même fille de Léopold Hoffelner et de Gertrude Schönfelder[1].
De ce mariage naissent quatre enfants parmi lesquels on trouve :
Élisabeth (1954), comtesse de la Fontaine et dHarnoncourt-Unverzagt, qui épouse, en 1981 Ernst-Jürgen von Magnus (1943)[1].
Biographie
Nikolaus Harnoncourt est né à Berlin, en Allemagne. Deux ans après sa naissance, son frère Philipp vit le jour et la famille déménage à Graz, où le père a obtenu un doctorat et un poste dans le gouvernement (Landesregierung) de Styrie. Nikolaus Harnoncourt grandit donc à Graz, en Autriche, et étudie la musique à Vienne.
Nikolaus Harnoncourt fonde le Concentus Musicus Wien avec sa femme, Alice Hoffelner, en 1953 alors qu'il joue du violoncelle avec l'Orchestre symphonique de Vienne. Ce groupe se dédiait à lauthentic performance sur instruments d'époque, et vers les années 1970 son travail au sein de ce dernier lui procure une certaine notoriété.
De fait, Nikolaus Harnoncourt et le Concentus Musicus Wien prennent place au premier rang des musiciens qui, par leurs travaux de recherche, leurs interprétations, leurs écrits, leur enseignement, ont initié, à partir des années soixante, une véritable révolution dans l'interprétation et dans la réception de la musique baroque européenne. Cette révolution a radicalement modifié notre compréhension et notre évaluation d'une grande partie de cette musique dont les productions couvrent le dix-septième et le dix-huitième siècles, et elle a exercé une grande influence sur notre culture musicale, notre sensibilité musicale et nos pratiques culturelles. De nombreux enregistrements d'Harnoncourt et du Concentus Musicus Wien apparaissent aujourd'hui comme des références incontournables. Les Concertos Brandebourgeois (1964) et l'intégrale des Cantates de Bach, l'Orfeo (1968) et l'incoronazione di Poppea (1974) de Monteverdi, Il Cimento dell'armonia e dell'inventione (1977) de Vivaldi, Belshazzar (1978), lOde à Sainte Cécile (1978), Alexanders Feast (1979), Jephtha (1979) de Haendel, comptent parmi les plus admirables fleurons d'une abondante et brillante discographie.
Il a plus tard travaillé avec beaucoup d'autres orchestres en utilisant des instruments modernes, mais veillant toujours à préserver une authenticité historique en termes de tempos, de dynamique musicale, etc. Il a également étendu légèrement son répertoire en continuant à jouer de la musique baroque, travail qui l'a rendu célèbre, mais aussi le répertoire d'opérettes viennoises. Récemment, il a effectué un réenregistrement des symphonies de Beethoven, avec le Chamber Orchestra of Europe.
En 1971, Harnoncourt et le chef Gustav Leonhardt ont entrepris d'enregistrer toutes les cantates de Johann Sebastian Bach. Le projet s'est terminé en 1990, et ce fut le premier et unique cycle complet de cantates (exceptées les nº 51 et 199) à utiliser des voix solistes et un choeur exclusivement masculin. En 2001, une excellente critique et un Grammy Award sont venus récompenser l'enregistrement de la Passion selon Saint Matthieu de Bach dirigé par Harnoncourt.
Bibliographie
Écrits publiés
Le dialogue musical, Monteverdi, Bach et Mozart, (fr)
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