Zad Moultaka (born 1967) is a Lebanese composer and pianist.He attended the Conservatoire de Paris and has played at the Baalbeck International Festival. He worked with Fadia Tomb El-Hage in his 2009 album Visions.
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type
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label
| - Zād Multaqā (ra-armn)
- Zad Moultaka
- Zad Moultaka
- زاد ملتقى (ra)
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comment
| - Zad Moultaka (1967 au Liban - ) est un pianiste et un compositeur libanais. Il poursuit depuis plusieurs années une recherche personnelle sur le langage musical, intégrant les données fondamentales de l’écriture contemporaine occidentale aux caractères spécifiques de la musique arabe. (fr)
- Zad Moultaka (born 1967) is a Lebanese composer and pianist.He attended the Conservatoire de Paris and has played at the Baalbeck International Festival. He worked with Fadia Tomb El-Hage in his 2009 album Visions. (en)
- Zad Moultaka (1967 au Liban - ) est un pianiste et un compositeur libanais.
Il poursuit depuis plusieurs années une recherche personnelle sur le langage musical, intégrant les données fondamentales de lécriture contemporaine occidentale aux caractères spécifiques de la musique arabe
Biographie
Zad Moultaka commence très tôt ses études musicales. Formé par Madeleine Médawar, il achève le cursus de piano du Conservatoire national de Beyrouth en 1984 et sinstalle à Paris la même année pour travailler avec Marie-Madeleine Petit et Pierre Sancan. Il entre au CNSMP deux ans plus tard dans les classes dAldo Ciccolini, Bruno Rigutto, Marie-Françoise Bucquet et Christian Ivaldi.
Après deux premiers Prix à lunanimité (piano et musique de chambre) et une année de perfectionnement, il entame une carrière de récitaliste. Il signe ses premières musiques pour le cinéma et le théâtre et se voit invité dans différentes salles prestigieuses européennes, notamment le Concertgebouw dAmsterdam, la salle Gaveau, la salle Pleyel, le Théâtre de Bruxelles. Dans le même temps, il enregistre Brahms, Schubert et Fauré (Ed. Stil, Paris).
En 1993, Zad Moultaka met pourtant volontairement un terme à ce parcours de soliste international pour se consacrer exclusivement à la composition. Après une longue période de recherche et de questionnement, hanté par les contradictions et limpossible synthèse entre lécriture savante occidentale et les éléments de transmission orale arabe, il compose Anashid, daprès Le Cantique des cantiques pour soliste, chur, orchestre de chambre et instruments traditionnels. Cette oeuvre est une première expérience, une ébauche, associant de façon encore très explicite lécriture polyphonique occidentale à la linéarité mélodique et aux échelles propres à la musique orientale. Zad Moultaka resserre encore les liens et ressent le besoin dinterroger frontalement la tradition. Naît alors Zàrani (Mouwashah El Haramlek), réflexion et relecture à partir de mouwashahs traditionnels (chant, oud et percussions), contrariés et prolongés par la présence dun piano. Cette oeuvre connaît, dès sa création en juillet 2002 au Festival de Beiteddine[1], un grand retentissement. Lenregistrement paraît en octobre 2003 chez lempreinte digitale. Il est salué par la critique pour ses qualités de finesse, de profondeur, cet équilibre subtil entre ce qui appartient à une mémoire collective ancienne et presque indéchiffrable et le jaillissement dune modernité porteuse de ces sédiments.
Zad Moultaka se tourne alors sans équivoque vers le langage contemporain. En 2004 sont créées plusieurs pièces au Festival 38e Rugissants[2] de Grenoble par lensemble ars nova[3] et le choeur de chambre Les Éléments[4].
Si Fragment B118 (sur un texte dEmpédocle) sinspire des chants syriaques anciens, si Enluminures emprunte aux traditions populaires certaines techniques vocales, Fanàriki, concerto pour cymbalum et ensemble instrumental, irrigué par la mémoire de la guerre, saffranchit de toute référence orientale explicite. Pourtant cette oeuvre « dune beauté stupéfiante » est sans doute la plus profondément arabe, plongeant ses racines dans un matériau sonore très riche et très personnel.
Les années 2005 et 2006 sont fécondes avec notamment la création au Festival de Baalbeck[5] et à Saintes[6] de Nepsis (sur un poème dEtel Adnan, Commande dEtat, juillet 2005), grande fresque pour choeur et ensemble instrumental, de Loubnân, un premier concerto pour piano (mars 2006), de La scala del cielo, pour choeur, piano et percussions, créée en octobre 2006 au théâtre des Bouffes du Nord à Paris (Festival Ile de France[7]). Leur succèderont de nombreuses pièces vocales, instrumentales, de musique de chambre, oeuvres électroacoustiques, comptines pour enfants
Certaines continuant dexplorer des aspects de la riche culture arabe littéraire et musicale , dautres balisant un chemin de plus en plus personnel.
Les années 2007 et 2008 seront très (fr)
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| - Zad Moultaka (1967 au Liban - ) est un pianiste et un compositeur libanais.
Il poursuit depuis plusieurs années une recherche personnelle sur le langage musical, intégrant les données fondamentales de lécriture contemporaine occidentale aux caractères spécifiques de la musique arabe
Biographie
Zad Moultaka commence très tôt ses études musicales. Formé par Madeleine Médawar, il achève le cursus de piano du Conservatoire national de Beyrouth en 1984 et sinstalle à Paris la même année pour travailler avec Marie-Madeleine Petit et Pierre Sancan. Il entre au CNSMP deux ans plus tard dans les classes dAldo Ciccolini, Bruno Rigutto, Marie-Françoise Bucquet et Christian Ivaldi.
Après deux premiers Prix à lunanimité (piano et musique de chambre) et une année de perfectionnement, il entame une carrière de récitaliste. Il signe ses premières musiques pour le cinéma et le théâtre et se voit invité dans différentes salles prestigieuses européennes, notamment le Concertgebouw dAmsterdam, la salle Gaveau, la salle Pleyel, le Théâtre de Bruxelles. Dans le même temps, il enregistre Brahms, Schubert et Fauré (Ed. Stil, Paris).
En 1993, Zad Moultaka met pourtant volontairement un terme à ce parcours de soliste international pour se consacrer exclusivement à la composition. Après une longue période de recherche et de questionnement, hanté par les contradictions et limpossible synthèse entre lécriture savante occidentale et les éléments de transmission orale arabe, il compose Anashid, daprès Le Cantique des cantiques pour soliste, chur, orchestre de chambre et instruments traditionnels. Cette oeuvre est une première expérience, une ébauche, associant de façon encore très explicite lécriture polyphonique occidentale à la linéarité mélodique et aux échelles propres à la musique orientale. Zad Moultaka resserre encore les liens et ressent le besoin dinterroger frontalement la tradition. Naît alors Zàrani (Mouwashah El Haramlek), réflexion et relecture à partir de mouwashahs traditionnels (chant, oud et percussions), contrariés et prolongés par la présence dun piano. Cette oeuvre connaît, dès sa création en juillet 2002 au Festival de Beiteddine[1], un grand retentissement. Lenregistrement paraît en octobre 2003 chez lempreinte digitale. Il est salué par la critique pour ses qualités de finesse, de profondeur, cet équilibre subtil entre ce qui appartient à une mémoire collective ancienne et presque indéchiffrable et le jaillissement dune modernité porteuse de ces sédiments.
Zad Moultaka se tourne alors sans équivoque vers le langage contemporain. En 2004 sont créées plusieurs pièces au Festival 38e Rugissants[2] de Grenoble par lensemble ars nova[3] et le choeur de chambre Les Éléments[4].
Si Fragment B118 (sur un texte dEmpédocle) sinspire des chants syriaques anciens, si Enluminures emprunte aux traditions populaires certaines techniques vocales, Fanàriki, concerto pour cymbalum et ensemble instrumental, irrigué par la mémoire de la guerre, saffranchit de toute référence orientale explicite. Pourtant cette oeuvre « dune beauté stupéfiante » est sans doute la plus profondément arabe, plongeant ses racines dans un matériau sonore très riche et très personnel.
Les années 2005 et 2006 sont fécondes avec notamment la création au Festival de Baalbeck[5] et à Saintes[6] de Nepsis (sur un poème dEtel Adnan, Commande dEtat, juillet 2005), grande fresque pour choeur et ensemble instrumental, de Loubnân, un premier concerto pour piano (mars 2006), de La scala del cielo, pour choeur, piano et percussions, créée en octobre 2006 au théâtre des Bouffes du Nord à Paris (Festival Ile de France[7]). Leur succèderont de nombreuses pièces vocales, instrumentales, de musique de chambre, oeuvres électroacoustiques, comptines pour enfants
Certaines continuant dexplorer des aspects de la riche culture arabe littéraire et musicale , dautres balisant un chemin de plus en plus personnel.
Les années 2007 et 2008 seront très (fr)
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- Moultaka
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