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| - L’époque romantique adore les Titans, ces divinités mythologiques qui, selon les Grecs anciens, avaient précédé les dieux de l’Olympe en contribuant à façonner l’univers.
Premier Titan romantique : Ludwig van Beethoven jette les fondements d’un style résolument nouveau et ambitieux sur les bases classiques. Son Concerto pour piano n° 2 (1801) amorce ce que l’on a appelé plus tard sa période « héroïque » : le style devient plus martial, fondé sur un choc entre le piano solo et l’orchestre. Autre Titan tout aussi romantique : Gustav Mahler qui, en écrivant sa Première Symphonie en 1888, pense sans cesse au maître de la symphonie, Beethoven… Choc des Titans, car les deux compositeurs sont de la même trempe. Le jeune Mahler ne cède en rien à la puissance créatrice de son modèle : inspiré par le roman Titan de Jean-Paul Richter qui retrace la vie d’un héros qui se sert de sa force intérieure face au monde pernicieux, Mahler compose une symphonie proprement héroïque, faite d’appels de cuivres, de grands élans collectifs, avec parfois des clins d’oeil amusants comme le Frère Jacques entendu à la contrebasse, en prélude au troisième mouvement. Comme quoi la puissance et l’esprit ne sont pas forcément incompatibles… (fr)
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| - Orchestre national d’Île-de-France - Enrique Mazzola
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| - L’époque romantique adore les Titans, ces divinités mythologiques qui, selon les Grecs anciens, avaient précédé les dieux de l’Olympe en contribuant à façonner l’univers.
Premier Titan romantique : Ludwig van Beethoven jette les fondements d’un style résolument nouveau et ambitieux sur les bases classiques. Son Concerto pour piano n° 2 (1801) amorce ce que l’on a appelé plus tard sa période « héroïque » : le style devient plus martial, fondé sur un choc entre le piano solo et l’orchestre. Autre Titan tout aussi romantique : Gustav Mahler qui, en écrivant sa Première Symphonie en 1888, pense sans cesse au maître de la symphonie, Beethoven… Choc des Titans, car les deux compositeurs sont de la même trempe. Le jeune Mahler ne cède en rien à la puissance créatrice de son modèle : inspiré par le roman Titan de Jean-Paul Richter qui retrace la vie d’un héros qui se sert de sa force intérieure face au monde pernicieux, Mahler compose une symphonie proprement héroïque, faite d’appels de cuivres, de grands élans collectifs, avec parfois des clins d’oeil amusants comme le Frère Jacques entendu à la contrebasse, en prélude au troisième mouvement. Comme quoi la puissance et l’esprit ne sont pas forcément incompatibles… (fr)
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