Attributes | Values |
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type
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label
| - Week-end Schubert / Korngold
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comment
| - Un siècle exactement sépare les naissances de Schubert et Korngold, deux autrichiens prodiges que rapproche l’exubérance passionnée et l’intimité lyrique de leur musique de chambre, qui jalonne leurs parcours de compositeurs depuis l’adolescence jusqu’à la maturité. Pour beaucoup, le Quintette à deux violoncelles de Schubert reste l’un des sommets du répertoire, dont l’ampleur et la respiration quasi orchestrale semblent vouloir embrasser tout l’univers du premier romantisme : audaces harmoniques, mystères impalpables, voilà le cheminement incertain et interrogateur d’un véritable chant de l’âme au fil de cette partition marquée par l’appel des ténèbres. Dans le Quintette « La Truite », bâti à partir du lied éponyme, Schubert marie le piano aux cordes pour la première fois dans sa production. Cette œuvre heureuse coule sereinement, malgré quelques moments équivoques entre méditation et douleur latente.
Pour Puccini, Korngold « a tellement de talent qu’il pourrait en donner la moitié aux autres et en avoir encore assez pour lui. » L’admirable Quintette avec piano en témoigne, reflétant la surabondance d’idées d’un jeune prodige auquel tout sourit, porté par une veine oscillant entre onirisme frappant et irrépressible émotion. Sa Suite opus 23, impulsive et passionnée, quasi expressionniste, met en scène un quatuor sans l’alto et la main gauche d’un piano concertant. Voilà deux pièces emblématiques de ce créateur dont la plume sensuelle et excessive conjugue les derniers feux du romantisme à la modernité du vingtième siècle naissant. (fr)
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| - Week-end Schubert / Korngold
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| - Renaud Capuçon - Alina Ibragimova - Gérard Caussé - Gautier Capuçon - Frank Braley - Jérôme Ducros - Alois Posch - Angelika Kirchschlager
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P3 has note
| - Un siècle exactement sépare les naissances de Schubert et Korngold, deux autrichiens prodiges que rapproche l’exubérance passionnée et l’intimité lyrique de leur musique de chambre, qui jalonne leurs parcours de compositeurs depuis l’adolescence jusqu’à la maturité. Pour beaucoup, le Quintette à deux violoncelles de Schubert reste l’un des sommets du répertoire, dont l’ampleur et la respiration quasi orchestrale semblent vouloir embrasser tout l’univers du premier romantisme : audaces harmoniques, mystères impalpables, voilà le cheminement incertain et interrogateur d’un véritable chant de l’âme au fil de cette partition marquée par l’appel des ténèbres. Dans le Quintette « La Truite », bâti à partir du lied éponyme, Schubert marie le piano aux cordes pour la première fois dans sa production. Cette œuvre heureuse coule sereinement, malgré quelques moments équivoques entre méditation et douleur latente.
Pour Puccini, Korngold « a tellement de talent qu’il pourrait en donner la moitié aux autres et en avoir encore assez pour lui. » L’admirable Quintette avec piano en témoigne, reflétant la surabondance d’idées d’un jeune prodige auquel tout sourit, porté par une veine oscillant entre onirisme frappant et irrépressible émotion. Sa Suite opus 23, impulsive et passionnée, quasi expressionniste, met en scène un quatuor sans l’alto et la main gauche d’un piano concertant. Voilà deux pièces emblématiques de ce créateur dont la plume sensuelle et excessive conjugue les derniers feux du romantisme à la modernité du vingtième siècle naissant. (fr)
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