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type
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label
| - Ensemble Orchestral de Paris, Accentus
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comment
| - Le Chant des esprits sur les eaux (Gesang der Geiser über den Wassern) est composé sur un véritable hymne à la nature, comme tant d’autres lieder proposés par Laurence Equilbey à la tête de l’Ensemble Orchestral de Paris et du choeur Accentus.
« L’âme de l’homme ressemble à l’eau : venue du ciel, elle monte au ciel, et doit de nouveau descendre sur la Terre, dans une éternelle alternance. » Ces mots ouvrent ainsi le Chant des esprits sur les eaux, un poème que Goethe écrivit, dit-on, en souvenir des chutes d’eau de la vallée de Lauterbrunnen, en Suisse.
Lorsqu’ils sont rehaussés par l’orchestration de Brahms, de Reger, de Weber ou du jeune compositeur français Franck Krawczyk, ces chants brillent d’un éclat singulier.
On peut être surpris, en naviguant sur Internet, de retrouver le Chant des esprits sur les eaux cité sur nombre de pages consacrées au développement durable et aux problèmes de l’environnement. Mais on se dit très vite qu’il n’y a là rien d’étonnant, que notre époque n’est pas étrangère, loin de là, aux grands thèmes du romantisme allemand, à commencer par celui de la nature.
La suite de ce poème de Goethe personnifie les éléments naturels, pour les doter de sentiments, d’affects qui oscillent entre la colère ou la tendresse.
La thématique de l’eau, qui attira Schubert vers le texte de Goethe, circule
aussi à travers les autres lieder de ce programme. Dans le célèbre Die Forelle (La Truite), le narrateur du poème de Christian Daniel Schubart observe avec émoi la capture du « vif poisson dans le ruisseau limpide ». Et l’on retrouve la même fluidité des motifs aquatiques dans Auf dem Wasser zu singen (À chanter sur l’eau) ou dans Der Gondelfahrer (Le Gondolier), tous deux sur des vers de Mayrhofer.
D’autres entrées sont possibles dans les paysages schubertiens : la lune,
les saisons… Toutes, elles conduisent au coeur d’une nature bruissante, à la fois fragile et puissante, entre rêve et réalité. (fr)
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« L’âme de l’homme ressemble à l’eau : venue du ciel, elle monte au ciel, et doit de nouveau descendre sur la Terre, dans une éternelle alternance. » Ces mots ouvrent ainsi le Chant des esprits sur les eaux, un poème que Goethe écrivit, dit-on, en souvenir des chutes d’eau de la vallée de Lauterbrunnen, en Suisse.
Lorsqu’ils sont rehaussés par l’orchestration de Brahms, de Reger, de Weber ou du jeune compositeur français Franck Krawczyk, ces chants brillent d’un éclat singulier.
On peut être surpris, en naviguant sur Internet, de retrouver le Chant des esprits sur les eaux cité sur nombre de pages consacrées au développement durable et aux problèmes de l’environnement. Mais on se dit très vite qu’il n’y a là rien d’étonnant, que notre époque n’est pas étrangère, loin de là, aux grands thèmes du romantisme allemand, à commencer par celui de la nature.
La suite de ce poème de Goethe personnifie les éléments naturels, pour les doter de sentiments, d’affects qui oscillent entre la colère ou la tendresse.
La thématique de l’eau, qui attira Schubert vers le texte de Goethe, circule
aussi à travers les autres lieder de ce programme. Dans le célèbre Die Forelle (La Truite), le narrateur du poème de Christian Daniel Schubart observe avec émoi la capture du « vif poisson dans le ruisseau limpide ». Et l’on retrouve la même fluidité des motifs aquatiques dans Auf dem Wasser zu singen (À chanter sur l’eau) ou dans Der Gondelfahrer (Le Gondolier), tous deux sur des vers de Mayrhofer.
D’autres entrées sont possibles dans les paysages schubertiens : la lune,
les saisons… Toutes, elles conduisent au coeur d’une nature bruissante, à la fois fragile et puissante, entre rêve et réalité. (fr)
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