Attributes | Values |
---|
type
| |
label
| - Passion selon saint Matthieu - Bach
|
comment
| - Après avoir proposé sa reconstitution de la Passion selon saint Marc à la Philharmonie en 2018, Jordi Savall relit cette fois la Passion selon saint Matthieu. Sous sa direction, tout revit autrement…
« S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu », écrit Cioran. Cela ne saurait être plus vrai que dans la Passion selon saint Matthieu. Une œuvre monumentale, quintessentielle : puissante, fleuve, et si variée dans les trésors qu’elle offre. Bref, une œuvre géniale, qui donne à la Passion du Christ l’une de ses plus merveilleuses représentations artistiques. Si elle connaît probablement une première création le Vendredi saint 1727, Bach la reverra par deux fois. En dépit des circonstances de sa genèse, ainsi que de sa destination, Bach produit là un sommet de théâtralité musicale. Le dispositif orchestral et choral double (dans un geste stéréophonique), tout comme l’écriture, si dynamique, du récit de l’Évangéliste et la subtilité avec laquelle sont décrits les états d’âme des protagonistes (compassion, abandon, amertume, accablement), tout contribue à faire de l’évangile une expérience de musique hautement dramatique. Au point qu’il est aujourd’hui impossible de lire ce passage des évangiles sans songer à la musique dont Bach l’a sertie. L’ambition et l’envergure de l’œuvre ont toutefois contribué à ce qu’elle sombre dans l’oubli — jusqu’à ce qu’un certain Felix Mendelssohn la redécouvre, près d’un siècle après sa création. (fr)
|
P69 has association with
| |
prov:wasDerivedFrom
| |
P2 has type
| |
U8 foresees time-span
| |
prov:wasAttributedTo
| |
prov:wasGeneratedBy
| |
U77 foresees performing plan
| |
P102 has title
| - Passion selon saint Matthieu - Bach
|
U7 foresees place at
| |
U67 has subtitle
| - Le Concert des Nations - La Capella Reial de Catalunya - Jordi Savall
|
dc:identifier
| |
P3 has note
| - Après avoir proposé sa reconstitution de la Passion selon saint Marc à la Philharmonie en 2018, Jordi Savall relit cette fois la Passion selon saint Matthieu. Sous sa direction, tout revit autrement…
« S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu », écrit Cioran. Cela ne saurait être plus vrai que dans la Passion selon saint Matthieu. Une œuvre monumentale, quintessentielle : puissante, fleuve, et si variée dans les trésors qu’elle offre. Bref, une œuvre géniale, qui donne à la Passion du Christ l’une de ses plus merveilleuses représentations artistiques. Si elle connaît probablement une première création le Vendredi saint 1727, Bach la reverra par deux fois. En dépit des circonstances de sa genèse, ainsi que de sa destination, Bach produit là un sommet de théâtralité musicale. Le dispositif orchestral et choral double (dans un geste stéréophonique), tout comme l’écriture, si dynamique, du récit de l’Évangéliste et la subtilité avec laquelle sont décrits les états d’âme des protagonistes (compassion, abandon, amertume, accablement), tout contribue à faire de l’évangile une expérience de musique hautement dramatique. Au point qu’il est aujourd’hui impossible de lire ce passage des évangiles sans songer à la musique dont Bach l’a sertie. L’ambition et l’envergure de l’œuvre ont toutefois contribué à ce qu’elle sombre dans l’oubli — jusqu’à ce qu’un certain Felix Mendelssohn la redécouvre, près d’un siècle après sa création. (fr)
|
foaf:isPrimaryTopicOf
| |