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| - En 1853, il entre au Conservatoire de Paris où il suit les cours de piano de Marmontel, apprend l'orgue avec François Benoist et la composition avec François Bazin et Ambroise Thomas. En 1861, il en sort après avoir obtenu toutes les récompenses et remporte le Premier Grand Prix de Rome avec la cantate Atala. Après son séjour à la Villa Médicis, il devient maître de chapelle à l'Église Sainte-Clotilde jusqu'en 1869 et à l'Église de la Madeleine jusqu'en 1877 puis succède à Camille Saint-Saëns au poste d'organiste. En 1871, il est professeur d'harmonie et de composition au Conservatoire de Paris et il est élu membre de l'Académie des Beaux-Arts pour prendre le fauteuil de Charles Gounod en 1894. En 1896, il devient directeur du Conservatoire, succédant à son ami Ambroise Thomas, et y demeure jusqu'en 1905 où il démissionne, au moment du scandale qui suit l'exclusion de Maurice Ravel du concours d'essai au Prix de Rome[1]. Or, il s'avère qu'il ne s'agit pas de démission mais de départ à la retraite, conformément au désir souvent exprimé de se consacrer plus complètement à la composition. (Souvenirs de ma vie. Théodore Dubois et Elisabetta Teglia: Théodore Dubois, un ami "formaliste" de Théodore Gouvy extrait de sa thèse de doctorat "Théodore Dubois, compositore organista nel suo tempo", 10 juin 2005 Paris IV Sorbonne et Bologna).
Son uvre est considérable : plus de 500 uvres répertoriées au catalogue de Christine Collette-Kléo (Université Paul-Valéry, Montpellier). (fr)
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| - En 1853, il entre au Conservatoire de Paris où il suit les cours de piano de Marmontel, apprend l'orgue avec François Benoist et la composition avec François Bazin et Ambroise Thomas. En 1861, il en sort après avoir obtenu toutes les récompenses et remporte le Premier Grand Prix de Rome avec la cantate Atala. Après son séjour à la Villa Médicis, il devient maître de chapelle à l'Église Sainte-Clotilde jusqu'en 1869 et à l'Église de la Madeleine jusqu'en 1877 puis succède à Camille Saint-Saëns au poste d'organiste. En 1871, il est professeur d'harmonie et de composition au Conservatoire de Paris et il est élu membre de l'Académie des Beaux-Arts pour prendre le fauteuil de Charles Gounod en 1894. En 1896, il devient directeur du Conservatoire, succédant à son ami Ambroise Thomas, et y demeure jusqu'en 1905 où il démissionne, au moment du scandale qui suit l'exclusion de Maurice Ravel du concours d'essai au Prix de Rome[1]. Or, il s'avère qu'il ne s'agit pas de démission mais de départ à la retraite, conformément au désir souvent exprimé de se consacrer plus complètement à la composition. (Souvenirs de ma vie. Théodore Dubois et Elisabetta Teglia: Théodore Dubois, un ami "formaliste" de Théodore Gouvy extrait de sa thèse de doctorat "Théodore Dubois, compositore organista nel suo tempo", 10 juin 2005 Paris IV Sorbonne et Bologna).
Son uvre est considérable : plus de 500 uvres répertoriées au catalogue de Christine Collette-Kléo (Université Paul-Valéry, Montpellier). (fr)
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