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| - Napoléon vu par Abel Gance : tel était le titre de la première version de la vaste fresque cinématographique consacrée à la vie de Napoléon Bonaparte, de 1781 (ses années de formation) jusqu’en 1796 (la campagne d’Italie).
Abel Gance avait formé le projet de cette impressionnante épopée dès 1921, après avoir vu Naissance d’une nation de Griffith. Et il ne lésina pas sur les moyens techniques, qui non seulement devaient être à la hauteur du sujet, mais qui allaient aussi le conduire à des innovations encore insurpassées à bien des égards : trois caméras et trois écrans de projection permettaient de répéter la même image ou de multiplier les points de vue dans une même scène. Gance, qui anticipait ainsi sur ce qui s’appellera plus tard le split screen, parlait de polyvision et décrivait ces superpositions d’images « comme cinquante instruments jouant dans un concert ».
La première projection du film eut lieu le 7 avril 1927 à l’Opéra Garnier, avec la musique d’Arthur Honegger. Le film a depuis connu d'innombrables versions.
La version présentée ici est celle restaurée par Kevin Brownlow et le British Film Institute. Le montage musical a été réalisé par Marius Constant d’après la partition originale de Honegger et des extraits d'autres oeuvres (les cinq symphonies, Rugby, la Pastorale d’été…) du même compositeur.
C’est cette version que dirige Laurent Petitgirard à la tête de l’Orchestre Symphonique de la Garde Républicaine : une occasion unique pour redécouvrir un chef-d’œuvre de l’histoire du cinéma comme on ne l’avait jamais vu ni entendu. (fr)
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| - Ciné-concert de 15h à 23h
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| - Napoléon vu par Abel Gance : tel était le titre de la première version de la vaste fresque cinématographique consacrée à la vie de Napoléon Bonaparte, de 1781 (ses années de formation) jusqu’en 1796 (la campagne d’Italie).
Abel Gance avait formé le projet de cette impressionnante épopée dès 1921, après avoir vu Naissance d’une nation de Griffith. Et il ne lésina pas sur les moyens techniques, qui non seulement devaient être à la hauteur du sujet, mais qui allaient aussi le conduire à des innovations encore insurpassées à bien des égards : trois caméras et trois écrans de projection permettaient de répéter la même image ou de multiplier les points de vue dans une même scène. Gance, qui anticipait ainsi sur ce qui s’appellera plus tard le split screen, parlait de polyvision et décrivait ces superpositions d’images « comme cinquante instruments jouant dans un concert ».
La première projection du film eut lieu le 7 avril 1927 à l’Opéra Garnier, avec la musique d’Arthur Honegger. Le film a depuis connu d'innombrables versions.
La version présentée ici est celle restaurée par Kevin Brownlow et le British Film Institute. Le montage musical a été réalisé par Marius Constant d’après la partition originale de Honegger et des extraits d'autres oeuvres (les cinq symphonies, Rugby, la Pastorale d’été…) du même compositeur.
C’est cette version que dirige Laurent Petitgirard à la tête de l’Orchestre Symphonique de la Garde Républicaine : une occasion unique pour redécouvrir un chef-d’œuvre de l’histoire du cinéma comme on ne l’avait jamais vu ni entendu. (fr)
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