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type
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label
| - Orchestre de Paris - Paavo Järvi - Jorge Luis Prats
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comment
| - Paavo Järvi et Jorge Luis Prats se retrouvent pour une nouvelle soirée Rachmaninoff. Comme la saison dernière, ce concert parcourt en trois œuvres la carrière du musicien, avec au centre du programme l’un des grands concertos.
Le Caprice bohémien est une de ses premières partitions, une fois ses études au Conservatoire de Moscou achevées. Un an plus tôt, en 1892, le jeune compositeur de 19 ans a suscité l’enthousiasme avec son premier opéra, Aleko, et son premier concerto pour piano. Quand Rachmaninoff compose son Concerto pour piano n° 3 en 1909, sa réputation est déjà bien établie, mais les révoltes de 1905 le poussent à quitter la Russie. D’Europe, il reçoit une proposition pour une tournée de concerts aux Etats-Unis. En quatre mois, il compose son concerto n° 3. C’est l’œuvre du débarquement : une partition monumentale qu’il répète assidûment sur le paquebot du voyage. Elle est slave par sa poésie, américaine par son brillant. Le soir de la première, alors que le public le rappelle, insistant, Rachmaninoff lève les mains, signifiant qu’il serait d’accord pour rejouer mais que ses doigts eux n’en peuvent plus.
À l’issue de la tournée, le mal du pays est si fort que Rachmaninoff retourne en Russie pour composer avec bonheur ses Liturgies, ses Vêpres, préludes, études, sonates...
En pleine révolution de 1917, Rachmaninoff quitte son pays natal, abandonnant tout. Sa seconde vie commence, celle d’un compositeur en exil qui doit d’abord jouer du piano pour vivre. Une trentaine de chefs-d’œuvre avant cette rupture, mais seulement une demi-douzaine entre le quatrième concerto et sa disparition en 1943, dont sa dernière symphonie composée en 1936. Une partition absolument russe, entre nostalgie et virtuosité orchestrale, lyrique et puissante, de chair et de sang. (fr)
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Le Caprice bohémien est une de ses premières partitions, une fois ses études au Conservatoire de Moscou achevées. Un an plus tôt, en 1892, le jeune compositeur de 19 ans a suscité l’enthousiasme avec son premier opéra, Aleko, et son premier concerto pour piano. Quand Rachmaninoff compose son Concerto pour piano n° 3 en 1909, sa réputation est déjà bien établie, mais les révoltes de 1905 le poussent à quitter la Russie. D’Europe, il reçoit une proposition pour une tournée de concerts aux Etats-Unis. En quatre mois, il compose son concerto n° 3. C’est l’œuvre du débarquement : une partition monumentale qu’il répète assidûment sur le paquebot du voyage. Elle est slave par sa poésie, américaine par son brillant. Le soir de la première, alors que le public le rappelle, insistant, Rachmaninoff lève les mains, signifiant qu’il serait d’accord pour rejouer mais que ses doigts eux n’en peuvent plus.
À l’issue de la tournée, le mal du pays est si fort que Rachmaninoff retourne en Russie pour composer avec bonheur ses Liturgies, ses Vêpres, préludes, études, sonates...
En pleine révolution de 1917, Rachmaninoff quitte son pays natal, abandonnant tout. Sa seconde vie commence, celle d’un compositeur en exil qui doit d’abord jouer du piano pour vivre. Une trentaine de chefs-d’œuvre avant cette rupture, mais seulement une demi-douzaine entre le quatrième concerto et sa disparition en 1943, dont sa dernière symphonie composée en 1936. Une partition absolument russe, entre nostalgie et virtuosité orchestrale, lyrique et puissante, de chair et de sang. (fr)
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