Attributes | Values |
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type
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label
| - Orchestre de Paris - Herbert Blomstedt
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comment
| - Au seuil du XXe siècle, Richard Strauss a déjà écrit Ainsi parla Zarathoustra, Schoenberg a vingt ans, la modernité est là qui pointe, tout est en changement. Anton Bruckner, lui, reste étranger à ce monde en accélération, il persiste dans une tonalité mystique, il élabore des cathédrales sonores, artisan d’une remarquable érudition musicale mais totalement anachronique. Son monde est unique, bâti de solides blocs instrumentaux. Sa musique semble toujours proliférer, dans une expansion cosmique, procédant par paliers dans des crescendos magistraux.
Cette Huitième symphonie fut la plus grande que Bruckner entreprit. Les musiciens dont il espérait le soutien et qui devaient la jouer lui firent défaut et le compositeur, accablé de doutes, s’épuisa à la réécrire, délaissant alors sa dernière symphonie, la Neuvième, qui en demeura inachevée.
L’orchestre est ici colossal, les cuivres encore plus imposants que dans les précédentes symphonies. Bruckner y renverse pour la première fois l’ordre des mouvements annulant l’habituel contraste de tempo, une invention que Mahler adoptera après lui. Cette symphonie est pour de nombreux mélomanes le sommet absolu de la musique romantique.
Il faut pour diriger cette musique un chef qui possède ce sens rare de la progression, de la construction globale de l’œuvre, un marathonien inspiré. Herbert Blomstedt est l’un de ceux-là, ses concerts sont parcourus d’un souffle continu. Il ne faut pas manquer ce rendez-vous. (fr)
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Cette Huitième symphonie fut la plus grande que Bruckner entreprit. Les musiciens dont il espérait le soutien et qui devaient la jouer lui firent défaut et le compositeur, accablé de doutes, s’épuisa à la réécrire, délaissant alors sa dernière symphonie, la Neuvième, qui en demeura inachevée.
L’orchestre est ici colossal, les cuivres encore plus imposants que dans les précédentes symphonies. Bruckner y renverse pour la première fois l’ordre des mouvements annulant l’habituel contraste de tempo, une invention que Mahler adoptera après lui. Cette symphonie est pour de nombreux mélomanes le sommet absolu de la musique romantique.
Il faut pour diriger cette musique un chef qui possède ce sens rare de la progression, de la construction globale de l’œuvre, un marathonien inspiré. Herbert Blomstedt est l’un de ceux-là, ses concerts sont parcourus d’un souffle continu. Il ne faut pas manquer ce rendez-vous. (fr)
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