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| - Le pianiste hongrois Dénes Várjon, qui fut notamment l’élève de György Kurtág et d’András Schiff, propose un programme dédié à la nuit, conduisant pas à pas l’auditeur depuis les Nocturnes de Chopin vers l’impressionnante page que constituent les Musiques nocturnes du quatrième mouvement de la suite En plein air de Bartók (1926). On y entend se superposer comme des stridulations d’insectes, des cris d’oiseaux ou des froissements d’ailes, sur fond desquels se dégage une lointaine mélodie.
Là où Bartók s’inspire d’une nature onirique et de la musique populaire hongroise de son temps, Ravel, avec son Gaspard de la nuit (1909), va puiser dans le Moyen-Âge de légende des poèmes d’Aloysius Bertrand : après le conte initial de l’Ondine, le crépusculaire Gibet et les mauvais présages du gnome de Scarbo tendent vers le diabolique. Schumann et Janácek complètent ce récital sur un ton plus lyrique. (fr)
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| - Le pianiste hongrois Dénes Várjon, qui fut notamment l’élève de György Kurtág et d’András Schiff, propose un programme dédié à la nuit, conduisant pas à pas l’auditeur depuis les Nocturnes de Chopin vers l’impressionnante page que constituent les Musiques nocturnes du quatrième mouvement de la suite En plein air de Bartók (1926). On y entend se superposer comme des stridulations d’insectes, des cris d’oiseaux ou des froissements d’ailes, sur fond desquels se dégage une lointaine mélodie.
Là où Bartók s’inspire d’une nature onirique et de la musique populaire hongroise de son temps, Ravel, avec son Gaspard de la nuit (1909), va puiser dans le Moyen-Âge de légende des poèmes d’Aloysius Bertrand : après le conte initial de l’Ondine, le crépusculaire Gibet et les mauvais présages du gnome de Scarbo tendent vers le diabolique. Schumann et Janácek complètent ce récital sur un ton plus lyrique. (fr)
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