Attributes | Values |
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type
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label
| - Les Musiciens du Louvre - Grenoble - Marc Minkowski
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comment
| - Plus connu pour ses interprétations d’opéras baroques français ou d’oeuvres de Haendel que pour ses incursions en terre luthérienne, Marc Minkowski a récemment entamé un marathon Bach de longue haleine, lancé par une vibrante Messe en si réservée aux solistes (dont ceux que nous entendrons ce soir). Ses affinités avec la première Passion de Bach (1724) semblent plus évidentes encore : n’a-t-on pas souvent dit que la Passion selon Saint-Jean était l’opéra que Bach n’avait pu écrire ? Pier Luigi Pizzi et Bob Wilson ne s’y sont pas trompés, qui tentèrent de mettre en scène une partition moins riche en airs et choeurs que la Saint Matthieu, mais aux récitatifs très dramatiques (arrestation, jugement, flagellation de Jésus) et à l’écriture éminemment picturale (pleurs de Pierre, tremblement de terre). Conservée en quatre versions, prouvant le soin expressif du Cantor, l’oeuvre s’articule autour du récit de l’évangéliste, qui paraît revivre sous nos yeux la passion christique, régulièrement interrompue par de pures visions musicales (dont le « Es is vollbracht » pour alto et viole de gambe, où résignation et rébellion s’unissent de façon très moderne) et par les chorals (auxquels participaient les fidèles). (fr)
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P69 has association with
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P102 has title
| - Les Musiciens du Louvre - Grenoble - Marc Minkowski
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U67 has subtitle
| - Passion selon Saint Jean de JS Bach
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P3 has note
| - Plus connu pour ses interprétations d’opéras baroques français ou d’oeuvres de Haendel que pour ses incursions en terre luthérienne, Marc Minkowski a récemment entamé un marathon Bach de longue haleine, lancé par une vibrante Messe en si réservée aux solistes (dont ceux que nous entendrons ce soir). Ses affinités avec la première Passion de Bach (1724) semblent plus évidentes encore : n’a-t-on pas souvent dit que la Passion selon Saint-Jean était l’opéra que Bach n’avait pu écrire ? Pier Luigi Pizzi et Bob Wilson ne s’y sont pas trompés, qui tentèrent de mettre en scène une partition moins riche en airs et choeurs que la Saint Matthieu, mais aux récitatifs très dramatiques (arrestation, jugement, flagellation de Jésus) et à l’écriture éminemment picturale (pleurs de Pierre, tremblement de terre). Conservée en quatre versions, prouvant le soin expressif du Cantor, l’oeuvre s’articule autour du récit de l’évangéliste, qui paraît revivre sous nos yeux la passion christique, régulièrement interrompue par de pures visions musicales (dont le « Es is vollbracht » pour alto et viole de gambe, où résignation et rébellion s’unissent de façon très moderne) et par les chorals (auxquels participaient les fidèles). (fr)
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