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| - Le « Livre » : pour un compositeur désireux, à l’époque, de faire table rase du passé, voilà un titre bourré de références. Pierre Boulez revoit pourtant ici de fond en comble forme et écriture musicales, sans négliger l’expression.
Écrit entre 1948-49 dans une période de complète radicalité, le Livre pour quatuor est un exercice d’éclatement formel : il consiste en une série de « feuillets » que l’on peut à sa guise jouer dans la continuité, dans le désordre, ou par fragments séparés — une liberté laissée à l’interprète qui ne semble pas avoir été envisagée d’emblée mais qui, au fil du temps, participera de l’une des préoccupations majeures du compositeur : retrouver au travers de l’écriture musicale cette « adéquation parfaite du langage à la pensée, n’admettant aucune déperdition d'énergie » qu’il voit dans l’écriture mallarméenne. D’une difficulté incroyable d’écriture et d’exécution, et d’une densité phénoménale, l’œuvre est considérée par beaucoup comme « théorique », mais n’en dégage pas moins une sensualité certaine dans les timbres et les textures. Profondément révisé en collaboration avec le Quatuor Diotima pour une série de concerts en 2012, seul le quatrième mouvement restait à compléter, ce qu’a fait Philippe Manoury. (fr)
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| - Le « Livre » : pour un compositeur désireux, à l’époque, de faire table rase du passé, voilà un titre bourré de références. Pierre Boulez revoit pourtant ici de fond en comble forme et écriture musicales, sans négliger l’expression.
Écrit entre 1948-49 dans une période de complète radicalité, le Livre pour quatuor est un exercice d’éclatement formel : il consiste en une série de « feuillets » que l’on peut à sa guise jouer dans la continuité, dans le désordre, ou par fragments séparés — une liberté laissée à l’interprète qui ne semble pas avoir été envisagée d’emblée mais qui, au fil du temps, participera de l’une des préoccupations majeures du compositeur : retrouver au travers de l’écriture musicale cette « adéquation parfaite du langage à la pensée, n’admettant aucune déperdition d'énergie » qu’il voit dans l’écriture mallarméenne. D’une difficulté incroyable d’écriture et d’exécution, et d’une densité phénoménale, l’œuvre est considérée par beaucoup comme « théorique », mais n’en dégage pas moins une sensualité certaine dans les timbres et les textures. Profondément révisé en collaboration avec le Quatuor Diotima pour une série de concerts en 2012, seul le quatrième mouvement restait à compléter, ce qu’a fait Philippe Manoury. (fr)
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