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| - Composé en 1749, l’avant-dernier oratorio de Haendel est le seul à s’inspirer de textes chrétiens, les précédents ayant privilégié les pages héroïques de l’Ancien Testament. Ce fut l’une des causes de son échec, bien que cette partition, la plus profonde du Saxon, ait été sa préférée. Inspiré de la Théodore, vierge et martyre (1646) de Corneille, le livret de Thomas Morell en recentre l’ « action » (qui, rappelons-le, n’était pas mise en scène) sur la foi de l’héroïne, gagnant peu à peu tout son entourage, à l’exception du féroce préfet Valens : son amant Didymus, rôle écrit pour le castrat Guadagni (le créateur de l’Orfeo de Gluck), qui la sauve d’un viol programmé, son amie Irène, coryphée dont les airs comptent parmi les plus sublimes de Haendel, et le soldat Septimius, qui se convertissait à la fin du livret original. De nos jours, Theodora a reconquis une place de choix dans le coeur des baroqueux, grâce aux recréations de Malgoire, Christie (en scène, aux côtés de Peter Sellars) et McCreesh, qui l’enregistra pour Archiv et dont la formation initiale de chef de choeur sert au mieux les ineffables scènes chorales (Haendel luimême jugeait celle qui clôt la seconde partie supérieure au fameux Hallelujah du Messie). Aux côtés du jeune contre-ténor Iestyn Davies (entendu dans la Griselda de Vivaldi gravée par Spinosi) et de l’ardente Renata Pokupic, plus connue comme mezzo (elle a été un splendide Idamante), les auditeurs retrouveront l’un des meilleurs ténors anglais actuels, John Mark Ainsley, qui devrait briller dans la partie très ornée de Septimius. (fr)
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| - Gabrieli Consorts and players - Paul McCreesh
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| - Composé en 1749, l’avant-dernier oratorio de Haendel est le seul à s’inspirer de textes chrétiens, les précédents ayant privilégié les pages héroïques de l’Ancien Testament. Ce fut l’une des causes de son échec, bien que cette partition, la plus profonde du Saxon, ait été sa préférée. Inspiré de la Théodore, vierge et martyre (1646) de Corneille, le livret de Thomas Morell en recentre l’ « action » (qui, rappelons-le, n’était pas mise en scène) sur la foi de l’héroïne, gagnant peu à peu tout son entourage, à l’exception du féroce préfet Valens : son amant Didymus, rôle écrit pour le castrat Guadagni (le créateur de l’Orfeo de Gluck), qui la sauve d’un viol programmé, son amie Irène, coryphée dont les airs comptent parmi les plus sublimes de Haendel, et le soldat Septimius, qui se convertissait à la fin du livret original. De nos jours, Theodora a reconquis une place de choix dans le coeur des baroqueux, grâce aux recréations de Malgoire, Christie (en scène, aux côtés de Peter Sellars) et McCreesh, qui l’enregistra pour Archiv et dont la formation initiale de chef de choeur sert au mieux les ineffables scènes chorales (Haendel luimême jugeait celle qui clôt la seconde partie supérieure au fameux Hallelujah du Messie). Aux côtés du jeune contre-ténor Iestyn Davies (entendu dans la Griselda de Vivaldi gravée par Spinosi) et de l’ardente Renata Pokupic, plus connue comme mezzo (elle a été un splendide Idamante), les auditeurs retrouveront l’un des meilleurs ténors anglais actuels, John Mark Ainsley, qui devrait briller dans la partie très ornée de Septimius. (fr)
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