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type
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label
| - Orchestre de Paris - Jaap van Zweden - Roland Daugareil - Ana Bela Chaves
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comment
| - Cette saison offre de manière exceptionnelle l’occasion d’entendre les œuvres de Tchaïkovski rarement jouées, comme cette symphonie Manfred.
Sa genèse est presque incroyable : Balakirev, le meneur du Groupe des Cinq qui voulait faire naître un style musical russe, avait pris contact avec Berlioz pour lui suggérer de composer un nouveau poème symphonique sur un personnage de l’écrivain anglais Lord Byron : après Harold, ce serait Manfred. Mais Berlioz meurt. Balakirev garde son idée en tête dix ans et la propose à Tchaïkovski, qui a entre-temps composé deux poèmes symphoniques similaires : Francesca da Rimini et La Tempête. Tchaïkovski rechigne, mais finit par se plonger dans la composition. Il détestera le résultat, regrettant de ne pouvoir récupérer sa partition et la détruire. Mais les mélomanes peuvent se réjouir qu’il n’en fût rien. Peinture sonore merveilleuse de détails et de mouvements, elle s’apparente aux musiques de ses grands ballets.
Même si ce n’est pas une œuvre à programme, la Symphonie concertante de Mozart a elle aussi ses personnages. Ils sont encore plus visibles en concert où l’on apprécie mieux leur « jeu de scène » : côte à côte, les deux solistes – le violon et l’alto – dialoguent sans que jamais l’un ne semble vouloir laisser le dernier mot à l’autre. Ils s’imitent, se répliquent, s’interrompent… toute l’imagination mozartienne est au service de ce spectacle de musique. C’est avec cette œuvre que l’alto fit un premier pas sur le devant de la scène. L’Orchestre de Paris ne l’a pas interprétée plus de cinq fois, mais en 1995 et en 1998 déjà ce fut l’occasion de donner la vedette à deux des musiciens solistes de l’orchestre. (fr)
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Sa genèse est presque incroyable : Balakirev, le meneur du Groupe des Cinq qui voulait faire naître un style musical russe, avait pris contact avec Berlioz pour lui suggérer de composer un nouveau poème symphonique sur un personnage de l’écrivain anglais Lord Byron : après Harold, ce serait Manfred. Mais Berlioz meurt. Balakirev garde son idée en tête dix ans et la propose à Tchaïkovski, qui a entre-temps composé deux poèmes symphoniques similaires : Francesca da Rimini et La Tempête. Tchaïkovski rechigne, mais finit par se plonger dans la composition. Il détestera le résultat, regrettant de ne pouvoir récupérer sa partition et la détruire. Mais les mélomanes peuvent se réjouir qu’il n’en fût rien. Peinture sonore merveilleuse de détails et de mouvements, elle s’apparente aux musiques de ses grands ballets.
Même si ce n’est pas une œuvre à programme, la Symphonie concertante de Mozart a elle aussi ses personnages. Ils sont encore plus visibles en concert où l’on apprécie mieux leur « jeu de scène » : côte à côte, les deux solistes – le violon et l’alto – dialoguent sans que jamais l’un ne semble vouloir laisser le dernier mot à l’autre. Ils s’imitent, se répliquent, s’interrompent… toute l’imagination mozartienne est au service de ce spectacle de musique. C’est avec cette œuvre que l’alto fit un premier pas sur le devant de la scène. L’Orchestre de Paris ne l’a pas interprétée plus de cinq fois, mais en 1995 et en 1998 déjà ce fut l’occasion de donner la vedette à deux des musiciens solistes de l’orchestre. (fr)
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