Attributes | Values |
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type
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label
| - Orchestre du Capitole de Toulouse
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comment
| - Il n’est plus guère nécessaire de présenter Tugan Sokhiev. Depuis quatre années qu’il est à la tête de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, le chef natif d’Ossétie du Nord est venu à de multiples reprises rendre visite au public de la Salle Pleyel, sans compter quelques apparitions à la tête des orchestres de Radio France. Sans surprise, ce jeune chef formé auprès de Youri Temirkanov à Saint- Pétersbourg voue une prédilection certaine pour le répertoire russe, sensible par exemple la saison dernière dans son interprétation de la Cinquième Symphonie de Chostakovitch, ici-même avec le même orchestre. Son choix s’est porté cette année sur Rachmaninov. Les Danses symphoniques constituent la dernière partition du compositeur. OEuvre d’exil, écrite en 1940 aux États-Unis et créée l’année suivante par Eugene Ormandy, ce triptyque symphonique est tout empreint de la nostalgie et de « l’âme russe » qui caractérisent l’oeuvre du compositeur, aussi anachronique qu’indispensable. La virtuosité orchestrale s’y fait moins tonitruante qu’élégante avec de nombreuses parties solistes. Auparavant, rejoints par Denis Matsuev, autre artiste très présent Salle Pleyel, l’orchestre toulousain et son chef interprètent les diaboliques variations (vingt-quatre au total) de la Rhapsodie sur un thème de Paganini qui précéda de six ans les Danses symphoniques. On remarquera au passage la persistance chez Rachmaninov du recours au thème du Dies Irae, cité dans les deux oeuvres jouées ce soir, comme dans d’autres, du reste, telles L’Île des morts ou les première et troisième symphonies. (fr)
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| - Tugan Sokhiev - Denis Matsuev
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| - Il n’est plus guère nécessaire de présenter Tugan Sokhiev. Depuis quatre années qu’il est à la tête de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, le chef natif d’Ossétie du Nord est venu à de multiples reprises rendre visite au public de la Salle Pleyel, sans compter quelques apparitions à la tête des orchestres de Radio France. Sans surprise, ce jeune chef formé auprès de Youri Temirkanov à Saint- Pétersbourg voue une prédilection certaine pour le répertoire russe, sensible par exemple la saison dernière dans son interprétation de la Cinquième Symphonie de Chostakovitch, ici-même avec le même orchestre. Son choix s’est porté cette année sur Rachmaninov. Les Danses symphoniques constituent la dernière partition du compositeur. OEuvre d’exil, écrite en 1940 aux États-Unis et créée l’année suivante par Eugene Ormandy, ce triptyque symphonique est tout empreint de la nostalgie et de « l’âme russe » qui caractérisent l’oeuvre du compositeur, aussi anachronique qu’indispensable. La virtuosité orchestrale s’y fait moins tonitruante qu’élégante avec de nombreuses parties solistes. Auparavant, rejoints par Denis Matsuev, autre artiste très présent Salle Pleyel, l’orchestre toulousain et son chef interprètent les diaboliques variations (vingt-quatre au total) de la Rhapsodie sur un thème de Paganini qui précéda de six ans les Danses symphoniques. On remarquera au passage la persistance chez Rachmaninov du recours au thème du Dies Irae, cité dans les deux oeuvres jouées ce soir, comme dans d’autres, du reste, telles L’Île des morts ou les première et troisième symphonies. (fr)
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