Attributes | Values |
---|
type
| |
label
| - La Navarraise - Roberto Alagna
|
comment
| - Au programme de ce concert, deux oeuvres fort différentes. Avec La Navarraise, il a souvent été dit que Massenet s’essayait au vérisme à l’italienne. Certes sa brièveté, la peinture de passions exacerbées et de situations crues, la présence d’un intermède et même l’écriture dévolue à l’héroïne autorisent cette comparaison. Mais au rôle d’Araquil l’auteur réserve cette belle ligne de chant où Alagna devrait faire merveille, comme dans le frémissant « ô bien aimée ».
L’opéra de David Alagna, Le Dernier Jour d’un condamné, écrit en 2007 en collaboration avec ses frères Frederico et Roberto, s’inspire du roman éponyme de Victor Hugo. Celui-ci, indigné par les abus de la Révolution Française, s’intéressa profondément à la peine de mort, contre laquelle il protesta de nombreuses fois dans ses textes. En 1829, il publia un roman, Le Dernier Jour d’un condamné, qui se présentait comme le journal intime d’un homme dont il ne reste que vingt-quatre heures avant l’exécution. Dans l’opéra de David Alagna, le spectateur peut ainsi suivre le dernier jour de deux condamnés à mort, dans deux cellules différentes. Dans la première, se trouve un homme qui attend ses derniers instants, dans les années 1820 ; dans l’autre, c’est une femme qui attend de purger sa peine, au XXIe siècle, dans un pays indéterminé. Les deux protagonistes du spectacle sont des gens coupables mais ordinaires, qui – dans l’attente de leur punition – se débattent à travers une large gamme de sentiments : de la peur à la rage, du remords au souvenir désespéré de leur « vie d’avant » et de leurs enfants, et qui espèrent jusqu’au dernier moment pouvoir échapper au châtiment. Mais, si les personnages sont emprisonnés, les voix sont libres et David Alagna est parvenu à composer une musique introspective à la fois tonale et nouvelle.
Ce diptyque sera l’occasion pour Roberto Alagna de retrouver deux rôles magnifiques qu’il a déjà chantés avec succès. Il partagera la scène de la Salle Pleyel avec une éblouissante palette de chanteurs, dont la mezzo-soprano Karine Deshayes, l’Orchestre National de France et Les Cris de Paris sous la direction de Frédéric Chaslin. (fr)
|
P69 has association with
| |
prov:wasDerivedFrom
| |
P2 has type
| |
prov:wasAttributedTo
| |
prov:wasGeneratedBy
| |
U77 foresees performing plan
| |
P102 has title
| - La Navarraise - Roberto Alagna
|
U7 foresees place at
| |
U67 has subtitle
| - Orchestre National de France - Frédéric Chaslin
|
dc:identifier
| |
P3 has note
| - Au programme de ce concert, deux oeuvres fort différentes. Avec La Navarraise, il a souvent été dit que Massenet s’essayait au vérisme à l’italienne. Certes sa brièveté, la peinture de passions exacerbées et de situations crues, la présence d’un intermède et même l’écriture dévolue à l’héroïne autorisent cette comparaison. Mais au rôle d’Araquil l’auteur réserve cette belle ligne de chant où Alagna devrait faire merveille, comme dans le frémissant « ô bien aimée ».
L’opéra de David Alagna, Le Dernier Jour d’un condamné, écrit en 2007 en collaboration avec ses frères Frederico et Roberto, s’inspire du roman éponyme de Victor Hugo. Celui-ci, indigné par les abus de la Révolution Française, s’intéressa profondément à la peine de mort, contre laquelle il protesta de nombreuses fois dans ses textes. En 1829, il publia un roman, Le Dernier Jour d’un condamné, qui se présentait comme le journal intime d’un homme dont il ne reste que vingt-quatre heures avant l’exécution. Dans l’opéra de David Alagna, le spectateur peut ainsi suivre le dernier jour de deux condamnés à mort, dans deux cellules différentes. Dans la première, se trouve un homme qui attend ses derniers instants, dans les années 1820 ; dans l’autre, c’est une femme qui attend de purger sa peine, au XXIe siècle, dans un pays indéterminé. Les deux protagonistes du spectacle sont des gens coupables mais ordinaires, qui – dans l’attente de leur punition – se débattent à travers une large gamme de sentiments : de la peur à la rage, du remords au souvenir désespéré de leur « vie d’avant » et de leurs enfants, et qui espèrent jusqu’au dernier moment pouvoir échapper au châtiment. Mais, si les personnages sont emprisonnés, les voix sont libres et David Alagna est parvenu à composer une musique introspective à la fois tonale et nouvelle.
Ce diptyque sera l’occasion pour Roberto Alagna de retrouver deux rôles magnifiques qu’il a déjà chantés avec succès. Il partagera la scène de la Salle Pleyel avec une éblouissante palette de chanteurs, dont la mezzo-soprano Karine Deshayes, l’Orchestre National de France et Les Cris de Paris sous la direction de Frédéric Chaslin. (fr)
|
foaf:isPrimaryTopicOf
| |