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type
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label
| - Orchestre de Paris - Rafael Frühbeck de Burgos - Nikolaï Lugansky
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comment
| - C’est à une intéressante comparaison que Rafael Frühbeck de Burgos convie ce soir son public : comment transcrire avec l’orchestre symphonique le caractère espagnol ? Avant les compositeurs espagnols eux-mêmes, Rimski-Korsakov, un temps officier de marine et qui séjourna à Cadiz, s’y est essayé avec son Capriccio. Suite de danses populaires, dont les effets sonores sont très travaillés, l’œuvre va crescendo : une Espagne bien russe, sur un tapis de cordes, et d’une pâte très symphonique. Manuel de Falla compose son Tricorne pour les Ballets russes installés à Londres en 1919. Sa composition est nerveuse, rythmique, ethnologique presque. La suite de concert qu’il en tire est organisée en courtes séquences – conception moderne qui accentue l’âpreté de l’évocation. Turina a suivi le même parcours que son compatriote, venant étudier et découvrir à Paris. Ses Danses Fantastiques de 1919 également pourraient se situer entre Rimski-Korsakov et Falla, plus authentique que l’un, plus opulent que l’autre.
Au centre du programme, une incursion chez Chopin, un monde en soi, avec son second concerto, écrit à 20 ans à peine, juvénile, exquis pâmoison de broderies délicates, comme inventées à l’instant, traversé pourtant de réveils fulgurants. Et Nikolai Lugansky est depuis toujours un interprète inspiré de Chopin. (fr)
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Au centre du programme, une incursion chez Chopin, un monde en soi, avec son second concerto, écrit à 20 ans à peine, juvénile, exquis pâmoison de broderies délicates, comme inventées à l’instant, traversé pourtant de réveils fulgurants. Et Nikolai Lugansky est depuis toujours un interprète inspiré de Chopin. (fr)
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