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type
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label
| - San Francisco Symphony - Michael Tilson Thomas
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comment
| - Chef-d’œuvre de naturel et d’élégance, le Concerto pour violon de Mendelssohn est une page emblématique du répertoire violonistique, qu’elle a d’ailleurs contribué à renouveler : nulle virtuosité gratuite mais une parfaite intégration au discours orchestral, des thèmes tour à tour mélancoliques, placides ou félins qui jaillissent avec spontanéité. Au contraire, la trajectoire de la Cinquième Symphonie de Beethoven se joue à partir du seul élément initial, rythme célébrissime qui engendre dissonances, violence ou suspensions interrogatives au fil d’une marche de plus en plus triomphale menant des ténèbres à l’apothéose finale. C’est un parcours similaire qu’effectue la Deuxième Symphonie de Mahler, véritable vision spirituelle et métaphysique, description des combats tumultueux pour arriver à la lumière. En 1892, une force « venue d’ailleurs » soulève le compositeur, accélérant l’écriture des derniers mouvements : il se compare à un instrument de musique dont jouerait « l’Esprit du monde, la source de toute existence ». De fait, la partition semble d’une seule coulée, emportant l’auditeur vers l’élan final, vers l’au-delà : « Ma Deuxième pourrait-elle cesser d’exister sans perte irréparable pour l’humanité ? »
Henry Cowell est souvent cité comme l’inventeur des « clusters », grappes de notes obtenues en plaquant l’avant-bras sur le clavier d’un piano. Il utilisera ces « harmonies secondes » dans de multiples pièces telles Synchrony, dont le solo de trompette initial crée un effet extraordinaire pour ce poème symphonique à l’orchestration ingénieuse illustrant la correspondance entre les arts. (fr)
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| - San Francisco Symphony - Michael Tilson Thomas
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| - Laura Claycomb - Katarina Karneus - Choeur de Radio France - Matthias Brauer
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P3 has note
| - Chef-d’œuvre de naturel et d’élégance, le Concerto pour violon de Mendelssohn est une page emblématique du répertoire violonistique, qu’elle a d’ailleurs contribué à renouveler : nulle virtuosité gratuite mais une parfaite intégration au discours orchestral, des thèmes tour à tour mélancoliques, placides ou félins qui jaillissent avec spontanéité. Au contraire, la trajectoire de la Cinquième Symphonie de Beethoven se joue à partir du seul élément initial, rythme célébrissime qui engendre dissonances, violence ou suspensions interrogatives au fil d’une marche de plus en plus triomphale menant des ténèbres à l’apothéose finale. C’est un parcours similaire qu’effectue la Deuxième Symphonie de Mahler, véritable vision spirituelle et métaphysique, description des combats tumultueux pour arriver à la lumière. En 1892, une force « venue d’ailleurs » soulève le compositeur, accélérant l’écriture des derniers mouvements : il se compare à un instrument de musique dont jouerait « l’Esprit du monde, la source de toute existence ». De fait, la partition semble d’une seule coulée, emportant l’auditeur vers l’élan final, vers l’au-delà : « Ma Deuxième pourrait-elle cesser d’exister sans perte irréparable pour l’humanité ? »
Henry Cowell est souvent cité comme l’inventeur des « clusters », grappes de notes obtenues en plaquant l’avant-bras sur le clavier d’un piano. Il utilisera ces « harmonies secondes » dans de multiples pièces telles Synchrony, dont le solo de trompette initial crée un effet extraordinaire pour ce poème symphonique à l’orchestration ingénieuse illustrant la correspondance entre les arts. (fr)
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