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| - Vainqueur en 1975 du Concours Chopin de Varsovie à l’âge de 19 ans, le pianiste polonais Krystian Zimerman se devait de rendre hommage à son compatriote pour le 200ème anniversaire de la naissance de Chopin le 1er mars 1810 dans le petit village de Zelazowa-Wola. Les deux oeuvres qu’il a inscrites à son programme (la Sonate en si bémol mineur opus 35 « Funèbre » et la Sonate en si mineur opus 58) sont des monuments de la littérature pianistique et du répertoire romantique. Les mélodies les plus volubiles du belcanto, les gouffres amers qui s’ouvrent devant nous, les déferlements de fougue frémissante, les élans passionnés, sous ses doigts, fourniront la matière à une interprétation qui évite toujours le piège de la sensiblerie, privilégiant le galbe parfait, la beauté de ligne, le sens de la respiration. La vision de Zimerman est discursive et nous prend par la main à la manière d’Arthur Rubinstein qui a été
l’un de ses maîtres à penser. Elle possède une simplicité non exempte de dramaturgie, même si le lyrisme et la sensualité ne se laissent pas conquérir immédiatement. Par son art décanté et dense, sa maturité empreinte de profondeur et de sensibilité épurée et ce sens inné du chant, Zimerman s’inscrit dans une tradition désormais légendaire. (fr)
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| - Vainqueur en 1975 du Concours Chopin de Varsovie à l’âge de 19 ans, le pianiste polonais Krystian Zimerman se devait de rendre hommage à son compatriote pour le 200ème anniversaire de la naissance de Chopin le 1er mars 1810 dans le petit village de Zelazowa-Wola. Les deux oeuvres qu’il a inscrites à son programme (la Sonate en si bémol mineur opus 35 « Funèbre » et la Sonate en si mineur opus 58) sont des monuments de la littérature pianistique et du répertoire romantique. Les mélodies les plus volubiles du belcanto, les gouffres amers qui s’ouvrent devant nous, les déferlements de fougue frémissante, les élans passionnés, sous ses doigts, fourniront la matière à une interprétation qui évite toujours le piège de la sensiblerie, privilégiant le galbe parfait, la beauté de ligne, le sens de la respiration. La vision de Zimerman est discursive et nous prend par la main à la manière d’Arthur Rubinstein qui a été
l’un de ses maîtres à penser. Elle possède une simplicité non exempte de dramaturgie, même si le lyrisme et la sensualité ne se laissent pas conquérir immédiatement. Par son art décanté et dense, sa maturité empreinte de profondeur et de sensibilité épurée et ce sens inné du chant, Zimerman s’inscrit dans une tradition désormais légendaire. (fr)
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