Attributes | Values |
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type
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label
| - Quatuor Ludwig / François-René Duchâble
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comment
| - Avec la complicité d’Alain Carré, François-René Duchâble et le quatuor Ludwig ont choisi d’accompagner le Quintette pour piano et cordes en fa mineur de Brahms par une lecture du poème narratif d’Edgar Allan Poe, Le Corbeau (The Raven). De vingt ans antérieur au quintette – il date de 1845, tandis que l’op. 34 fut achevé en 1865 –, le poème de Poe rythme et ponctue la mélancolie des pages de Brahms par le refrain que répète « l’oiseau d’ébène » apparu au narrateur : « Jamais plus » (nevermore).
Ce « majestueux corbeau » figure la mort. C’est la finitude personnifiée, qui s’adresse au jeune homme, comme la Mort en personne s’adresse à la jeune fille dans le lied de Schubert, Das Tod und das Mädchen (D. 531) : « Ne crains rien, donne-moi ta main, je suis ton ami ». Sur le thème de ce lied, le deuxième mouvement du quatuor n° 14 déploie une série de variations, comme autant de méditations muettes sur le trépas. (fr)
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Ce « majestueux corbeau » figure la mort. C’est la finitude personnifiée, qui s’adresse au jeune homme, comme la Mort en personne s’adresse à la jeune fille dans le lied de Schubert, Das Tod und das Mädchen (D. 531) : « Ne crains rien, donne-moi ta main, je suis ton ami ». Sur le thème de ce lied, le deuxième mouvement du quatuor n° 14 déploie une série de variations, comme autant de méditations muettes sur le trépas. (fr)
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