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| - En 2000, Georg Friedrich Haas propulse In Vain, tel un pavé dans la mare contemporaine : avec ce titre en forme d’oxymore, l’œuvre reconsidère la place du sonore dans la perspective de nos perceptions.
In Vain, c’est une de ces vanités du temps de la réforme, mais une vanité des temps modernes, une vanité contemporaine et même une vanité politique, puisque le compositeur autrichien choisit ce titre après l’arrivée au pouvoir dans son pays de l’extrême droite : l’histoire serait-elle vaine ? N’en tirerons-nous donc jamais les leçons ? In Vain, c’est aussi une expérience sensorielle, celle d’une musique jouée dans le noir, qui pose de nouveaux jalons, avance à tâtons, extrait ce qui est enseveli sous les strates des habitudes d’écoute pour en faire le point de convergence de l’attention. In Vain, ce sont aussi ces suites harmoniques infinies, imbriquées les unes dans les autres, à l’instar des dessins de Maurits C. Escher. In Vain, enfin, c’est une œuvre manifeste d’un spectralisme alternatif, un spectralisme qui repose sur la micro-tonalité, un spectralisme détaché de tout formalisme, pour un libre vagabondage sans cohésion thématique. (fr)
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| - Ensemble intercontemporain - Erik Nielsen
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| - En 2000, Georg Friedrich Haas propulse In Vain, tel un pavé dans la mare contemporaine : avec ce titre en forme d’oxymore, l’œuvre reconsidère la place du sonore dans la perspective de nos perceptions.
In Vain, c’est une de ces vanités du temps de la réforme, mais une vanité des temps modernes, une vanité contemporaine et même une vanité politique, puisque le compositeur autrichien choisit ce titre après l’arrivée au pouvoir dans son pays de l’extrême droite : l’histoire serait-elle vaine ? N’en tirerons-nous donc jamais les leçons ? In Vain, c’est aussi une expérience sensorielle, celle d’une musique jouée dans le noir, qui pose de nouveaux jalons, avance à tâtons, extrait ce qui est enseveli sous les strates des habitudes d’écoute pour en faire le point de convergence de l’attention. In Vain, ce sont aussi ces suites harmoniques infinies, imbriquées les unes dans les autres, à l’instar des dessins de Maurits C. Escher. In Vain, enfin, c’est une œuvre manifeste d’un spectralisme alternatif, un spectralisme qui repose sur la micro-tonalité, un spectralisme détaché de tout formalisme, pour un libre vagabondage sans cohésion thématique. (fr)
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