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label
| - Orchestre de Paris - Paavo Järvi - Christian Tetzlaff
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comment
| - Un concert aux multiples perspectives. Une première partie en formation réduite permet d’évoquer aussi bien Mozart que Ravel, qui avait conçu l’orchestration de ses pièces, initialement destinées au piano, pour un orchestre baroque. Il n’y a pas vraiment de Couperin ici, mais à travers ce nom, Ravel rend hommage à l’art français et à des amis tombés au front de la Première Guerre mondiale. L’œuvre est sans affectation, elle est danse de village plutôt que de salon, goût du rythme, vitalité et modernité par l’emploi des instruments, leurs nuances, leurs couleurs.
Les concertos pour violon de Mozart sont plus rarement joués que ceux pour piano : l’Orchestre de Paris n’en n’avait pas inscrits à son programme depuis dix ans. Le répertoire est si vaste. Mais les entendre est toujours une surprise, surtout ce Troisième concerto, avec lequel Mozart signe son irrévocable refus de la galanterie obéissante : il quittera bientôt l’esclavage du violon et Salzbourg pour s’émanciper au piano comme interprète libre, à Vienne.
Christian Tetzlaff, l’un des grands violonistes d’aujourd’hui, sera l’interprète de ce concerto mais également d’une pièce d’Henri Dutilleux, aujourd’hui le doyen des compositeurs français. Paavo Järvi souhaite ainsi commencer un panorama de sa musique.
À cette première partie faite d’audace et de modernité répond la partition majeure de Stravinski et l’une des plus déterminantes à l’aube du XXe siècle : le Sacre du Printemps. Cette suite fut initialement écrite pour les Ballets russes à Paris en 1913. Monde primitif, fait de pulsations rythmiques, de saccades, de ruées, d’attentes rituelles, le Sacre du Printemps fascina immédiatement ses auditeurs. C’est une œuvre que Paavo Järvi connaît bien. Comme la Symphonie Fantastique ou la Cinquième symphonie de Beethoven, c’est un des grands rendez-vous entre un orchestre et son directeur musical, dont c’est la troisième saison à Paris. (fr)
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Les concertos pour violon de Mozart sont plus rarement joués que ceux pour piano : l’Orchestre de Paris n’en n’avait pas inscrits à son programme depuis dix ans. Le répertoire est si vaste. Mais les entendre est toujours une surprise, surtout ce Troisième concerto, avec lequel Mozart signe son irrévocable refus de la galanterie obéissante : il quittera bientôt l’esclavage du violon et Salzbourg pour s’émanciper au piano comme interprète libre, à Vienne.
Christian Tetzlaff, l’un des grands violonistes d’aujourd’hui, sera l’interprète de ce concerto mais également d’une pièce d’Henri Dutilleux, aujourd’hui le doyen des compositeurs français. Paavo Järvi souhaite ainsi commencer un panorama de sa musique.
À cette première partie faite d’audace et de modernité répond la partition majeure de Stravinski et l’une des plus déterminantes à l’aube du XXe siècle : le Sacre du Printemps. Cette suite fut initialement écrite pour les Ballets russes à Paris en 1913. Monde primitif, fait de pulsations rythmiques, de saccades, de ruées, d’attentes rituelles, le Sacre du Printemps fascina immédiatement ses auditeurs. C’est une œuvre que Paavo Järvi connaît bien. Comme la Symphonie Fantastique ou la Cinquième symphonie de Beethoven, c’est un des grands rendez-vous entre un orchestre et son directeur musical, dont c’est la troisième saison à Paris. (fr)
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