comment
| - Concert en hommage à Montserrat Figueras.
« Qui pourrait mieux me dépeindre que moi-même ? Peut-être y a-t-il quelqu’un qui me connaisse mieux que moi ? » C’est la Folie elle-même, c’est la Folie en personne qui parle ainsi, dans le célèbre Éloge de la folie d’Érasme de Rotterdam, imprimé à Paris en 1511 et dédié à son ami Thomas More, futur auteur de L’Utopie. En donnant ainsi la parole à la Folie, Érasme peut tout dire, tout remettre en cause. Et il ne s’en prive pas.
Si l’on connaît d’Érasme des prises de position plutôt traditionnelles sur le chant grégorien, on peut aussi se souvenir qu’il rédigea une « déploration » pour Ockeghem, qu’il semble avoir beaucoup admiré. Mais c’est en toute liberté que, par-delà les siècles, Jordi Savall brosse un portrait musical en forme d’hommage à celui qu’il considère comme un « réformateur audacieux », « premier théoricien littéraire du pacifisme » et « premier penseur à se définir comme européen ». (fr)
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| - Concert en hommage à Montserrat Figueras.
« Qui pourrait mieux me dépeindre que moi-même ? Peut-être y a-t-il quelqu’un qui me connaisse mieux que moi ? » C’est la Folie elle-même, c’est la Folie en personne qui parle ainsi, dans le célèbre Éloge de la folie d’Érasme de Rotterdam, imprimé à Paris en 1511 et dédié à son ami Thomas More, futur auteur de L’Utopie. En donnant ainsi la parole à la Folie, Érasme peut tout dire, tout remettre en cause. Et il ne s’en prive pas.
Si l’on connaît d’Érasme des prises de position plutôt traditionnelles sur le chant grégorien, on peut aussi se souvenir qu’il rédigea une « déploration » pour Ockeghem, qu’il semble avoir beaucoup admiré. Mais c’est en toute liberté que, par-delà les siècles, Jordi Savall brosse un portrait musical en forme d’hommage à celui qu’il considère comme un « réformateur audacieux », « premier théoricien littéraire du pacifisme » et « premier penseur à se définir comme européen ». (fr)
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