Attributes | Values |
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type
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label
| - The English Concert - Harry Bicket - Anna Caterina Antonacci - Sara Mingardo
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comment
| - Œuvre culte, ce Stabat Mater a longtemps été auréolé, comme le Requiem de Mozart, d’un parfum de légende : Pergolèse, décédé de la tuberculose à 26 ans, en 1736, l’aurait composé sur son lit de mort… La partition fut en fait commandée par la Fraternité de la Vierge des sept douleurs de Naples, en remplacement d’un Stabat d’Alessandro Scarlatti, régulièrement donné chaque année mais jugé désuet. Pergolèse reprend la distribution employée par Scarlatti : deux castrats, deux parties de violons et basse continue. Un effectif dépouillé, qui, au fil de treize sections minutieusement réparties (huit duos sertissant trois arias d’alto et deux de soprano), engendre une multitude de climats, un foisonnement de mélodies. L’exultation vocale dissimule parfois, comme dans les épisodes extrêmes, des trésors de profonde harmonie (chromatismes, retards), voire un réel travail contrapuntique (Bach ne s’y trompa pas, qui proposa une « parodie » allemande de l’œuvre), le morbide entrelacement des voix débouchant périodiquement sur des éclats « de bravoure ». Les deux cantatrices italiennes ici réunies ont chacune déjà enregistré l’ouvrage dans des contextes différents (« opératique » pour Antonacci, avec Muti ; « baroque » pour Mingardo, avec Alessandrini), et mêleront leurs timbres méditerranéens aux sonorités radieuses et très britanniques de l’English Concert de Trevor Pinnock, conduit par le claveciniste Harry Bicket. Chocs de couleurs en perspective ! (fr)
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| - Œuvre culte, ce Stabat Mater a longtemps été auréolé, comme le Requiem de Mozart, d’un parfum de légende : Pergolèse, décédé de la tuberculose à 26 ans, en 1736, l’aurait composé sur son lit de mort… La partition fut en fait commandée par la Fraternité de la Vierge des sept douleurs de Naples, en remplacement d’un Stabat d’Alessandro Scarlatti, régulièrement donné chaque année mais jugé désuet. Pergolèse reprend la distribution employée par Scarlatti : deux castrats, deux parties de violons et basse continue. Un effectif dépouillé, qui, au fil de treize sections minutieusement réparties (huit duos sertissant trois arias d’alto et deux de soprano), engendre une multitude de climats, un foisonnement de mélodies. L’exultation vocale dissimule parfois, comme dans les épisodes extrêmes, des trésors de profonde harmonie (chromatismes, retards), voire un réel travail contrapuntique (Bach ne s’y trompa pas, qui proposa une « parodie » allemande de l’œuvre), le morbide entrelacement des voix débouchant périodiquement sur des éclats « de bravoure ». Les deux cantatrices italiennes ici réunies ont chacune déjà enregistré l’ouvrage dans des contextes différents (« opératique » pour Antonacci, avec Muti ; « baroque » pour Mingardo, avec Alessandrini), et mêleront leurs timbres méditerranéens aux sonorités radieuses et très britanniques de l’English Concert de Trevor Pinnock, conduit par le claveciniste Harry Bicket. Chocs de couleurs en perspective ! (fr)
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