Attributes | Values |
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type
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label
| - Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam
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comment
| - On a peine à imaginer qu’un ouvrage aussi unitaire et structuré que la Deuxième Symphonie de Mahler, première de la série à faire intervenir les voix, ait été le fruit d’un long et douloureux effort. Pourtant, plus de six ans se sont écoulés entre les premières esquisses et l’achèvement du grandiose finale. En 1892, une force « venue d’ailleurs » le soulève, accélérant l’écriture des second et troisième mouvements : Mahler se compare à un instrument de musique dont jouerait « l’Esprit du monde, la source de toute existence ». De fait, la partition semble d’une seule coulée, emportant l’auditeur vers l’élan final, vers l’au-delà : « Ma Deuxième pourrait-elle cesser d’exister sans perte irréparable pour l’humanité ? » Plus qu’une musique c’est une vision, spirituelle et métaphysique, une description des combats tumultueux pour arriver à la lumière. Et avec son ampleur, ce fleuve qui avance sans cesse devient également le prototype des symphonies mahlériennes à venir. Mariss Jansons a signé de nombreux enregistrements de la musique de Mahler, dont certains sont entrés dans l’Histoire. Aujourd’hui chef attitré du Concertgebouw, il dispose d’une formation dont la plastique sonore, immuable au fil des décennies, représente une forme d’idéal. Au concert ou au disque, il a d’ores et déjà su faire fructifier le riche passé mahlérien de cette phalange exceptionnelle, d’une manière que l’on a salué ainsi : « Dans ce répertoire, Jansons et le Concertgebouw, c’est l’instinct sans l’improvisation ». (fr)
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