Attributes | Values |
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type
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label
| - Les Arts Florissants fêtent leurs 30 ans
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comment
| - Dans la production de Haendel, Susanna (1749) précède immédiatement Theodora : l’on ne peut pourtant imaginer deux oratorios (en apparence) plus différents. Si Theodora est une tragédie chrétienne se déroulant dans l’ombre des palais, Susanna est une presque comédie biblique s’épanouissant dans la plus bucolique nature. Dans les deux cas, cependant, l’héroïne est une femme qui dit « non » : non aux idoles païennes, pour Théodore, non à l’hypocrisie libidineuse des anciens, pour Suzanne. L’anecdote, rapportée dans un apocryphe chapitre du livre de Daniel (et qui avait déjà inspiré un oratorio à Stradella vers 1680), est fort mince : en l’absence de son époux Joachim, la belle Suzanne est courtisée de très près par deux vieillards qui, repoussés, l’accusent d’adultère ; ils seront confondus par le prophète Daniel – bien peu impressionnant, avec sa jolie voix de soprano (ce soir, un sopraniste) ! Parmi les oratorios haendéliens qu’il n’a pas encore abordés, Susanna, avec ses teintes champêtres, son second degré, ses mélodies piquantes (y compris pour les choeurs, qui se font commères et censeurs) ou émues (« Bending to the throne » de Susanna) semble faite pour Les Arts Florissants. (fr)
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P102 has title
| - Les Arts Florissants fêtent leurs 30 ans
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U67 has subtitle
| - William Christie / Susanna - Georg Friedrich Haendel
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P3 has note
| - Dans la production de Haendel, Susanna (1749) précède immédiatement Theodora : l’on ne peut pourtant imaginer deux oratorios (en apparence) plus différents. Si Theodora est une tragédie chrétienne se déroulant dans l’ombre des palais, Susanna est une presque comédie biblique s’épanouissant dans la plus bucolique nature. Dans les deux cas, cependant, l’héroïne est une femme qui dit « non » : non aux idoles païennes, pour Théodore, non à l’hypocrisie libidineuse des anciens, pour Suzanne. L’anecdote, rapportée dans un apocryphe chapitre du livre de Daniel (et qui avait déjà inspiré un oratorio à Stradella vers 1680), est fort mince : en l’absence de son époux Joachim, la belle Suzanne est courtisée de très près par deux vieillards qui, repoussés, l’accusent d’adultère ; ils seront confondus par le prophète Daniel – bien peu impressionnant, avec sa jolie voix de soprano (ce soir, un sopraniste) ! Parmi les oratorios haendéliens qu’il n’a pas encore abordés, Susanna, avec ses teintes champêtres, son second degré, ses mélodies piquantes (y compris pour les choeurs, qui se font commères et censeurs) ou émues (« Bending to the throne » de Susanna) semble faite pour Les Arts Florissants. (fr)
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