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| - Frank Martin est un compositeur suisse, né le 15 septembre 1890 à Genève et mort le 21 novembre 1974 à Naarden aux Pays-Bas. Il est né à Genève, dixième et dernier enfant de Charles Martin, un pasteur. Avant même de débuter l'école, il jouait déjà du piano et maitrisait l'improvisation. A 9 ans, il composait des chants complets, sans avoir reçu aucune instruction musicale. Une pièce de Bach, la Passion selon saint Matthieu qu'il entendit à l'âge de 12 ans lui laissa une impression profonde, et Bach devint son vrai mentor.
Il étudie les mathématiques et la physique à l'Université de Genève pendant deux ans (selon le souhait de ses parents), tout en travaillant à la composition et en étudiant le piano avec Joseph Lauber (1864-1952), un compositeur genevois, qui fut aussi organiste au Locle, professeur à Zurich en 1901, chef d'orchestre au Grand Théâtre de Genève.. De 1918 à 1926, il vécut à Zurich, Rome, et Paris. Les compositions de cette période le montrent à la recherche de son propre langage musical.
En 1926, il fonde la Société de Musique de Chambre de Genève, qu'il dirige en tant que pianiste et claveciniste pendant 10 ans. Durant cette période, il enseigne aussi la theorie musicale et l'improvisation à l'institut Jaques-Dalcroze et la musique de chambre au conservatoire de Genève.
Il a été le directeur du Technicum Moderne de Musique de 1933 à 1940 et le président de l'Association des musiciens Suisses de 1942 à 1946.
Il part aux Pays-Bas en 1946 pour trouver plus de temps pour ses compositions qu'il ne le peut en Suisse, où il est impliqué dans de trop nombreuses activités. Il vécut 10 ans à Amsterdam, et s'installe finalement à Naarden.
De 1950 à 1957, il enseigne la composition au Staatliche Hochschule für Musik à Cologne, Allemagne. Par la suite, il renonce à l'enseignement et se concentre sur ses compositions, les quittant occasionnellement pour des concerts de musique de chambre et pour diriger des orchestrations (de ses propres oeuvres).
Messe pour double choeur a cappella (1922-1926)
Quatre pièces brèves pour guitare (1933)
Le Vin herbé (1938 et 1940-1941), inspiré de Tristan et Iseut
Petite symphonie concertante (1944-1945)
In terra pax (1944), oratorio
Concerto pour sept instruments à vent, timpani, et cordes (1949)
Golgotha (1945-1948), oratorio
Polyptyque, et deux petits orchestres à cordes (1973)
Requiem (1971-1972)
Il écrit aussi une symphonie complète (1937), deux concertos pour pianos, un concerto pour clavecin, un concerto pour violon, un concerto pour violoncelle, et une série de ballades pour plusieurs instruments seuls avec piano ou orchestre.
Il a développé un style inspiré du dodécaphonisme d'Arnold Schönberg, montrant son intérêt en cela à partir de 1932, mais n'abandonnant pas complètement la tonalité.
Il travailla sur sa dernière cantate, Et la vie l'emporta jusque dix jours avant sa mort. (fr)
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| - Frank Martin est un compositeur suisse, né le 15 septembre 1890 à Genève et mort le 21 novembre 1974 à Naarden aux Pays-Bas. Il est né à Genève, dixième et dernier enfant de Charles Martin, un pasteur. Avant même de débuter l'école, il jouait déjà du piano et maitrisait l'improvisation. A 9 ans, il composait des chants complets, sans avoir reçu aucune instruction musicale. Une pièce de Bach, la Passion selon saint Matthieu qu'il entendit à l'âge de 12 ans lui laissa une impression profonde, et Bach devint son vrai mentor.
Il étudie les mathématiques et la physique à l'Université de Genève pendant deux ans (selon le souhait de ses parents), tout en travaillant à la composition et en étudiant le piano avec Joseph Lauber (1864-1952), un compositeur genevois, qui fut aussi organiste au Locle, professeur à Zurich en 1901, chef d'orchestre au Grand Théâtre de Genève.. De 1918 à 1926, il vécut à Zurich, Rome, et Paris. Les compositions de cette période le montrent à la recherche de son propre langage musical.
En 1926, il fonde la Société de Musique de Chambre de Genève, qu'il dirige en tant que pianiste et claveciniste pendant 10 ans. Durant cette période, il enseigne aussi la theorie musicale et l'improvisation à l'institut Jaques-Dalcroze et la musique de chambre au conservatoire de Genève.
Il a été le directeur du Technicum Moderne de Musique de 1933 à 1940 et le président de l'Association des musiciens Suisses de 1942 à 1946.
Il part aux Pays-Bas en 1946 pour trouver plus de temps pour ses compositions qu'il ne le peut en Suisse, où il est impliqué dans de trop nombreuses activités. Il vécut 10 ans à Amsterdam, et s'installe finalement à Naarden.
De 1950 à 1957, il enseigne la composition au Staatliche Hochschule für Musik à Cologne, Allemagne. Par la suite, il renonce à l'enseignement et se concentre sur ses compositions, les quittant occasionnellement pour des concerts de musique de chambre et pour diriger des orchestrations (de ses propres oeuvres).
Messe pour double choeur a cappella (1922-1926)
Quatre pièces brèves pour guitare (1933)
Le Vin herbé (1938 et 1940-1941), inspiré de Tristan et Iseut
Petite symphonie concertante (1944-1945)
In terra pax (1944), oratorio
Concerto pour sept instruments à vent, timpani, et cordes (1949)
Golgotha (1945-1948), oratorio
Polyptyque, et deux petits orchestres à cordes (1973)
Requiem (1971-1972)
Il écrit aussi une symphonie complète (1937), deux concertos pour pianos, un concerto pour clavecin, un concerto pour violon, un concerto pour violoncelle, et une série de ballades pour plusieurs instruments seuls avec piano ou orchestre.
Il a développé un style inspiré du dodécaphonisme d'Arnold Schönberg, montrant son intérêt en cela à partir de 1932, mais n'abandonnant pas complètement la tonalité.
Il travailla sur sa dernière cantate, Et la vie l'emporta jusque dix jours avant sa mort. (fr)
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