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| - Majid Bekkas est un musicien marocain multi-instrumentiste, compositeur, professeur de chant, de oud, et de guitare classique. Il est également co-directeur artistique du festival jazz au Chellah à Rabat depuis 1996. Amateur des fusions entre la musique traditionnelle gnaoui et le blues afro-américain, il participe depuis quelques années à différents projets et festivals de jazz internationaux. Abdelmajid Bekkas est né en 1957[1] dans le quartier de Tabriquet à Salé, au Maroc, et passe son enfance à Zagora dans le sud marocain. Il s'y familiarise avec les musiques du désert, et les rythmes des danses aqallal et roukba, un métissage des cultures arabo-berbères et d'Afrique subsaharienne. En 1972, il joue du banjo dans des groupes Jil comme Nass El Ghiwane, sur des répertoires qui renouvellent le chaâbi marocain. À partir de 1975, il apprend le oud au conservatoire national de musique et de danse de Rabat, et se forme parallèlement à la culture des confréries gnaouas, aux rythmes particuliers et à la spiritualité de leurs musiques pentatoniques et leurs instruments traditionnels, auprès du mâallem (maître musicien) Ba Houmane. Il apprend aussi le blues et la musique soul, et débute à la guitare en 1979. En 1981, il obtient une Licence d'informatique à l'École des Sciences de l'Information (ESI) de Rabat, puis suit une formation agronomique et vétérinaire de 1981 à 1983, avant d'occuper plusieurs postes au Ministère de la culture. Il forme son premier groupe, Youbadi, dans les années 1980, en tant que guitariste, claviériste et chanteur. En 1990, il crée le trio Gnaoua Blues Band, où il chante et joue essentiellement du oud et du guembri. Avec ce groupe, il démontre une filiation entre ces deux cultures musicales issues de l'esclavage. Son discours musical, sa voix ensorcelante lors des chants arabes et africains, arrivent à conduire le public vers une certaine intimité dans l'esprit du lila gnaoua, un rituel musical de mise en transe. En 1996, il rencontre le saxophoniste Louis Sclavis lors de la première édition de Jazz au Chellah à Rabat, et commence à multiplier les rencontres avec les musiciens de jazz sur les scènes de jazz internationales. (fr)
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| - Majid Bekkas est un musicien marocain multi-instrumentiste, compositeur, professeur de chant, de oud, et de guitare classique. Il est également co-directeur artistique du festival jazz au Chellah à Rabat depuis 1996. Amateur des fusions entre la musique traditionnelle gnaoui et le blues afro-américain, il participe depuis quelques années à différents projets et festivals de jazz internationaux. Abdelmajid Bekkas est né en 1957[1] dans le quartier de Tabriquet à Salé, au Maroc, et passe son enfance à Zagora dans le sud marocain. Il s'y familiarise avec les musiques du désert, et les rythmes des danses aqallal et roukba, un métissage des cultures arabo-berbères et d'Afrique subsaharienne. En 1972, il joue du banjo dans des groupes Jil comme Nass El Ghiwane, sur des répertoires qui renouvellent le chaâbi marocain. À partir de 1975, il apprend le oud au conservatoire national de musique et de danse de Rabat, et se forme parallèlement à la culture des confréries gnaouas, aux rythmes particuliers et à la spiritualité de leurs musiques pentatoniques et leurs instruments traditionnels, auprès du mâallem (maître musicien) Ba Houmane. Il apprend aussi le blues et la musique soul, et débute à la guitare en 1979. En 1981, il obtient une Licence d'informatique à l'École des Sciences de l'Information (ESI) de Rabat, puis suit une formation agronomique et vétérinaire de 1981 à 1983, avant d'occuper plusieurs postes au Ministère de la culture. Il forme son premier groupe, Youbadi, dans les années 1980, en tant que guitariste, claviériste et chanteur. En 1990, il crée le trio Gnaoua Blues Band, où il chante et joue essentiellement du oud et du guembri. Avec ce groupe, il démontre une filiation entre ces deux cultures musicales issues de l'esclavage. Son discours musical, sa voix ensorcelante lors des chants arabes et africains, arrivent à conduire le public vers une certaine intimité dans l'esprit du lila gnaoua, un rituel musical de mise en transe. En 1996, il rencontre le saxophoniste Louis Sclavis lors de la première édition de Jazz au Chellah à Rabat, et commence à multiplier les rencontres avec les musiciens de jazz sur les scènes de jazz internationales. (fr)
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