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| - Jean-Philippe Rameau (* Dijon, 25 septembre 1683 - Paris, 12 septembre 1764) est un compositeur français et théoricien de la musique. L'oeuvre lyrique de Rameau forme la plus grande partie de sa contribution musicale[réf. nécessaire] et marque l'apogée du classicisme[1] français, dont les canons s'opposèrent avec force à ceux de la musique italienne jusque tard au cours du XVIIIe siècle[réf. nécessaire]. Dans ce domaine, la création la plus célèbre du compositeur est sans conteste l'opéra-ballet Les Indes galantes (1735)[réf. nécessaire]. Cette partie de sa production est curieusement restée oubliée pendant près de deux siècles, mais bénéficie aujourd'hui d'un mouvement de redécouverte[réf. nécessaire]. Ses oeuvres pour clavecin, en revanche, ont toujours été présentes au répertoire : Le Tambourin, L'Entretien des Muses, Le Rappel des Oiseaux, La Poule, entre autres pièces connues, furent jouées au XIXe siècle (au piano) à l'égal de celles de Bach, Couperin ou Scarlatti[réf. nécessaire].
Rameau est généralement considéré comme le plus grand musicien français avant le XIXe siècle[2],[3] et comme le premier théoricien de l'harmonie classique : ses traités d'harmonie, malgré certaines imperfections, font toujours figure de référence
Septième enfant d'une famille qui en compte onze (5 filles et 6 garçons), l'enfant est baptisé le 25 septembre 1683, jour même de sa naissance[5]. Sa mère, Claudine de Martinécourt, fille de notaire, est issue de la petite noblesse[réf. nécessaire]. Son père, Jean Rameau, est organiste à Saint-Étienne, et de 1690 à 1709 à l'église paroissiale Notre-Dame de Dijon[6] ; il est le premier musicien de la famille[réf. nécessaire]. Formé à la musique par celui-ci, Jean-Philippe sait ses notes avant même de savoir lire[7]. Élève au collège jésuite des Godrans, il n'y reste pas longtemps : intelligent et vif, rien ne l'intéresse en dehors de la musique[réf. nécessaire]. Ces études générales bâclées et vite interrompues se ressentent par la suite dans une expression écrite déficiente[réf. nécessaire]. Son père voudrait qu'il devînt magistrat : lui-même décide d'être musicien[réf. nécessaire]. Son plus jeune frère, Claude Rameau, précocement doué pour la musique finit par exercer lui aussi cette profession - avec beaucoup moins de succès. À dix-huit ans, son père l'envoie en Italie pour y parfaire son éducation musicale : il ne va pas plus loin que Milan et encore ne connaît-on rien de ce court séjour[8] : quelques mois plus tard, il est de retour en France[réf. nécessaire]. Il avoue d'ailleurs plus tard regretter de n'avoir pas séjourné plus longtemps en Italie, où « il aurait pu perfectionner son goût »[réf. nécessaire].
Jusquà l'âge de quarante ans, sa vie est faite de déménagements incessants et assez mal connus : après son retour en France il aurait fait partie d'une troupe de musiciens ambulants, comme violoniste, aurait séjourné à Montpellier[réf. nécessaire]. En janvier 1702, on le trouve organiste intérimaire à la cathédrale d'Avignon (dans l'attente du nouveau titulaire, Jean Gilles)[réf. nécessaire]. Dès le mois de mai qui suit, il obtient pour six ans un poste d'organiste à la cathédrale de Clermont-Ferrand (fr)
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| - Jean-Philippe Rameau (* Dijon, 25 septembre 1683 - Paris, 12 septembre 1764) est un compositeur français et théoricien de la musique. L'oeuvre lyrique de Rameau forme la plus grande partie de sa contribution musicale[réf. nécessaire] et marque l'apogée du classicisme[1] français, dont les canons s'opposèrent avec force à ceux de la musique italienne jusque tard au cours du XVIIIe siècle[réf. nécessaire]. Dans ce domaine, la création la plus célèbre du compositeur est sans conteste l'opéra-ballet Les Indes galantes (1735)[réf. nécessaire]. Cette partie de sa production est curieusement restée oubliée pendant près de deux siècles, mais bénéficie aujourd'hui d'un mouvement de redécouverte[réf. nécessaire]. Ses oeuvres pour clavecin, en revanche, ont toujours été présentes au répertoire : Le Tambourin, L'Entretien des Muses, Le Rappel des Oiseaux, La Poule, entre autres pièces connues, furent jouées au XIXe siècle (au piano) à l'égal de celles de Bach, Couperin ou Scarlatti[réf. nécessaire].
Rameau est généralement considéré comme le plus grand musicien français avant le XIXe siècle[2],[3] et comme le premier théoricien de l'harmonie classique : ses traités d'harmonie, malgré certaines imperfections, font toujours figure de référence
Septième enfant d'une famille qui en compte onze (5 filles et 6 garçons), l'enfant est baptisé le 25 septembre 1683, jour même de sa naissance[5]. Sa mère, Claudine de Martinécourt, fille de notaire, est issue de la petite noblesse[réf. nécessaire]. Son père, Jean Rameau, est organiste à Saint-Étienne, et de 1690 à 1709 à l'église paroissiale Notre-Dame de Dijon[6] ; il est le premier musicien de la famille[réf. nécessaire]. Formé à la musique par celui-ci, Jean-Philippe sait ses notes avant même de savoir lire[7]. Élève au collège jésuite des Godrans, il n'y reste pas longtemps : intelligent et vif, rien ne l'intéresse en dehors de la musique[réf. nécessaire]. Ces études générales bâclées et vite interrompues se ressentent par la suite dans une expression écrite déficiente[réf. nécessaire]. Son père voudrait qu'il devînt magistrat : lui-même décide d'être musicien[réf. nécessaire]. Son plus jeune frère, Claude Rameau, précocement doué pour la musique finit par exercer lui aussi cette profession - avec beaucoup moins de succès. À dix-huit ans, son père l'envoie en Italie pour y parfaire son éducation musicale : il ne va pas plus loin que Milan et encore ne connaît-on rien de ce court séjour[8] : quelques mois plus tard, il est de retour en France[réf. nécessaire]. Il avoue d'ailleurs plus tard regretter de n'avoir pas séjourné plus longtemps en Italie, où « il aurait pu perfectionner son goût »[réf. nécessaire].
Jusquà l'âge de quarante ans, sa vie est faite de déménagements incessants et assez mal connus : après son retour en France il aurait fait partie d'une troupe de musiciens ambulants, comme violoniste, aurait séjourné à Montpellier[réf. nécessaire]. En janvier 1702, on le trouve organiste intérimaire à la cathédrale d'Avignon (dans l'attente du nouveau titulaire, Jean Gilles)[réf. nécessaire]. Dès le mois de mai qui suit, il obtient pour six ans un poste d'organiste à la cathédrale de Clermont-Ferrand (fr)
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