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| - Jean Baptiste Lully, né Giovanni Battista Lulli à Florence le 28 novembre 1632 et mort à Paris le 22 mars 1687, est un compositeur français d'origine italienne, surintendant de la Musique de Louis XIV.Par ses dons de musicien et d'organisateur aussi bien que de courtisan et d'intriguant, Lully domina toute la vie musicale en France à l'époque du Roi-Soleil. Il fut à l'origine de plusieurs formes qu'il organisa ou conçut : la tragédie lyrique, le grand motet, l'ouverture à la française. Son influence sur toute la musique européenne de son époque fut grande, et nombreux parmi les plus doués (Henry Purcell, Georg Friedrich Haendel, Johann Sebastian Bach, Jean-Philippe Rameau) lui sont redevables à un titre ou un autre.Fils de Lorenzo di Maldo Lulli et de Catarina del Sera, dans une famille de meuniers toscans, il est remarqué vers 1645 par Roger de Lorraine (1624-1653), chevalier de Malte. Arrivé en France l'année suivante[2], il entra comme garçon de chambre au service de la Duchesse de Montpensier (la Grande Mademoiselle), qui désirait parfaire ses connaissances de la langue italienne.
À l'âge de treize ans, manifestant de sérieuses dispositions pour la musique, il apprit le violon, la guitare, le clavecin, se montra excellent danseur et rejoignit la Grande Bande des Violons du Roi, composée de 24 instruments. En 1653, Lully dansa avec le roi dans le Ballet de la Nuit.Il obtint rapidement la direction d'un nouveau groupement : La Bande des Petits Violons.Parfait courtisan et homme d'affaires habile, il devint vite le premier compositeur de la cour, et ses airs et ballets consacrèrent sa réputation. Appuyé par Louis XIV , il devint compositeur de la chambre, puis surintendant de la musique royale.Naturalisé français en 1661, il épousa quelques mois plus tard Madeleine Lambert, dont le père, Michel Lambert, dirigeait la musique chez Mademoiselle de Montpensier. Ils eurent six enfants, dont trois fils qui furent musiciens à leur tour (Louis, Jean-Baptiste II et Jean-Louis) et trois filles dont l'aînée, Catherine-Madeleine, épouse en 1684 Jean-Nicolas de Francine, qui succédera à Lully à la tête de l'Académie royale de musique.À partir de 1664, Lully travailla régulièrement avec Molière (qui le surnommait « le paillard »), créant le genre de la comédie-ballet, sans cependant renoncer aux ballets de cour. Les pièces de ce dernier sont alors une combinaison de comédie, de ballet et de chant : L'Amour médecin en 1665, la Pastorale comique en 1667, George Dandin en 1668, Monsieur de Pourceaugnac en 1669, Le Bourgeois gentilhomme et sa turquerie. Mais en 1671 les deux hommes se fâchèrent et devinrent les pires ennemis.En 1672, Lully acheta à Perrin le privilège de l'Académie royale de musique[3]. Comblé d'honneurs et de richesses, il composa alors approximativement une tragédie en musique par an, éclipsant par la faveur dont il jouissait auprès du roi, tous les compositeurs dramatiques de son époque : Marc-Antoine Charpentier, André Campra, Louis-Nicolas Clérambault. Son librettiste favori était Philippe Quinault.En 1681, Lully atteignit l'apogée de sa carrière en devenant secrétaire du roi.Bien qu'il ait eu six enfants, il était connu et décrié par ses ennemis pour ses moeurs sodomites. Louis XIV avait en horreur ce qu'on nommait alors les « moeurs italiennes ». Aussi quand en 1685, les relations de Lully avec Brunet, un jeune page de la Chapelle, firent scandale, Lully perdit quelque peu de son crédit auprès du roi qui n'assista pas aux représentations de son dernier opéra, Armide, en 1686. Lully composa sa dernière oeuvre complète, Acis et Galatée, pastorale en forme d'opéra, pour la cour plus volage du Grand Dauphin, fils de Louis XIV.La cause de sa mort fut particulière puisqu'elle intervînt lors d'une répétition avec ses musiciens du Te Deum qu'il devait jouer pour la guérison du roi. En effet, n'arrivant pas à obtenir ce qu'il voulait d'eux, Lully, d'un tempérament explosif, s'emporta et se frappa violemment le pied. (fr)
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| - Jean Baptiste Lully, né Giovanni Battista Lulli à Florence le 28 novembre 1632 et mort à Paris le 22 mars 1687, est un compositeur français d'origine italienne, surintendant de la Musique de Louis XIV.Par ses dons de musicien et d'organisateur aussi bien que de courtisan et d'intriguant, Lully domina toute la vie musicale en France à l'époque du Roi-Soleil. Il fut à l'origine de plusieurs formes qu'il organisa ou conçut : la tragédie lyrique, le grand motet, l'ouverture à la française. Son influence sur toute la musique européenne de son époque fut grande, et nombreux parmi les plus doués (Henry Purcell, Georg Friedrich Haendel, Johann Sebastian Bach, Jean-Philippe Rameau) lui sont redevables à un titre ou un autre.Fils de Lorenzo di Maldo Lulli et de Catarina del Sera, dans une famille de meuniers toscans, il est remarqué vers 1645 par Roger de Lorraine (1624-1653), chevalier de Malte. Arrivé en France l'année suivante[2], il entra comme garçon de chambre au service de la Duchesse de Montpensier (la Grande Mademoiselle), qui désirait parfaire ses connaissances de la langue italienne.
À l'âge de treize ans, manifestant de sérieuses dispositions pour la musique, il apprit le violon, la guitare, le clavecin, se montra excellent danseur et rejoignit la Grande Bande des Violons du Roi, composée de 24 instruments. En 1653, Lully dansa avec le roi dans le Ballet de la Nuit.Il obtint rapidement la direction d'un nouveau groupement : La Bande des Petits Violons.Parfait courtisan et homme d'affaires habile, il devint vite le premier compositeur de la cour, et ses airs et ballets consacrèrent sa réputation. Appuyé par Louis XIV , il devint compositeur de la chambre, puis surintendant de la musique royale.Naturalisé français en 1661, il épousa quelques mois plus tard Madeleine Lambert, dont le père, Michel Lambert, dirigeait la musique chez Mademoiselle de Montpensier. Ils eurent six enfants, dont trois fils qui furent musiciens à leur tour (Louis, Jean-Baptiste II et Jean-Louis) et trois filles dont l'aînée, Catherine-Madeleine, épouse en 1684 Jean-Nicolas de Francine, qui succédera à Lully à la tête de l'Académie royale de musique.À partir de 1664, Lully travailla régulièrement avec Molière (qui le surnommait « le paillard »), créant le genre de la comédie-ballet, sans cependant renoncer aux ballets de cour. Les pièces de ce dernier sont alors une combinaison de comédie, de ballet et de chant : L'Amour médecin en 1665, la Pastorale comique en 1667, George Dandin en 1668, Monsieur de Pourceaugnac en 1669, Le Bourgeois gentilhomme et sa turquerie. Mais en 1671 les deux hommes se fâchèrent et devinrent les pires ennemis.En 1672, Lully acheta à Perrin le privilège de l'Académie royale de musique[3]. Comblé d'honneurs et de richesses, il composa alors approximativement une tragédie en musique par an, éclipsant par la faveur dont il jouissait auprès du roi, tous les compositeurs dramatiques de son époque : Marc-Antoine Charpentier, André Campra, Louis-Nicolas Clérambault. Son librettiste favori était Philippe Quinault.En 1681, Lully atteignit l'apogée de sa carrière en devenant secrétaire du roi.Bien qu'il ait eu six enfants, il était connu et décrié par ses ennemis pour ses moeurs sodomites. Louis XIV avait en horreur ce qu'on nommait alors les « moeurs italiennes ». Aussi quand en 1685, les relations de Lully avec Brunet, un jeune page de la Chapelle, firent scandale, Lully perdit quelque peu de son crédit auprès du roi qui n'assista pas aux représentations de son dernier opéra, Armide, en 1686. Lully composa sa dernière oeuvre complète, Acis et Galatée, pastorale en forme d'opéra, pour la cour plus volage du Grand Dauphin, fils de Louis XIV.La cause de sa mort fut particulière puisqu'elle intervînt lors d'une répétition avec ses musiciens du Te Deum qu'il devait jouer pour la guérison du roi. En effet, n'arrivant pas à obtenir ce qu'il voulait d'eux, Lully, d'un tempérament explosif, s'emporta et se frappa violemment le pied. (fr)
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