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| - Carl August Nielsen (né le 9 juin 1865 en Fionie près d' Odense - mort le 3 octobre 1931 à Copenhague) est le plus connu des compositeurs danois. Sa renommée, bien établie au Danemark, est toutefois sans commune mesure, sur le plan international, avec celle des compositeurs scandinaves Edvard Grieg et Jean Sibelius.
Biographie
Il a vécu les deux dernières années de son enfance dans une chaumière, au N° 42 de la route d' Odense à Faaborg, près du village de Nørre Lyndelse, où ses parents vécurent jusqu'en 1891. Cette maison est devenu un musée. Il est issu d'une famille nombreuse et très modeste. Son père était ouvrier peintre en bâtiment, mais était aussi très apprécié aussi comme musicien de village et il apprit à jouer du violon à ses enfants. En 1879 à 14 ans Carl quitte sa famille pour occuper une place de cornettiste dans l'orchestre militaire d'Odense, où il va rester 4 ans avant de rejoindre Copenhague pour sa formation musicale.
Carl Nielsen épousa la peintre et sculpteur Anne Marie Carl-Nielsen (née Brodersen) et ils eurent une fille Anne Marie Frederikke Telmanyi.
Place de la musique de Nielsen dans la musique de son temps [modifier]
Nielsen a écrit six symphonies dont les trois dernières sont d'une puissance expressive remarquable. Les adagios de la quatrième et de la sixième évoquent ceux des futures symphonies de Dmitri Chostakovitch et comptent parmi les plus émouvants du XXe siècle. La violence, l'humour noir du dernier mouvement de la quatrième symphonie, ou du premier mouvement de la cinquième se retrouveront aussi dans les productions de l'école russo-soviétique. Nielsen, qui était également violoniste virtuose, a aussi écrit un remarquable concerto pour cet instrument ; l'oeuvre fut redécouverte par Yehudi Menuhin. Il a également écrit des ballets (Aladdin, pour grand orchestre et choeurs mixtes), des opéras (Saül et David) et des lieder.
Contrairement à celui de son contemporain Sibelius, le langage harmonique de Nielsen ne s'enrichit pas d'une inspiration populaire, et sa musique n'est pas à l'écoute de la nature. Nielsen se considérait comme un héritier du classicisme et de Johannes Brahms, dont il appréciait la rigueur dans la construction et l'absence de sentimentalisme. On peut reconnaître toutefois dans ses trois dernières symphonies, écrites entre 1914 et 1925, l'écho de l'angoisse et des déchirements de son temps. Quant au deuxième mouvement de la dernière symphonie, il reflète le scepticisme de Nielsen vis-à-vis des nouveaux courants musicaux de son époque. Le triptyque que forment ces trois chefs-d'uvre soutient la comparaison, du point de vue de l'unité spirituelle et de l'homogénéité de l'inspiration, avec ces monuments de la musique symphonique que sont le groupe des symphonies n°4, 5 et 6 de Piotr Ilitch Tchaïkovski et celui, plus proche encore de l'inspiration de Nielsen, des symphonies n°5, 6 et 7 de Gustav Mahler.
L'oeuvre
Opéras
Snefrid, mélodrame (1893)
Saul et David (1902)
Maskarade (1906)
Musique orchestrale
Petite Suite (1888)
Symphonie n° 1 en sol mineur (1891-1894)
Symphonie n° 2, "Les quatre tempéraments" (1902)
Symphonie n° 3, "Espansiva" (1911)
Symphonie n° 4, "Inextinguible" (1916)
Symphonie n° 5 (1922)
Symphonie n° 6, "Semplice" (1925)
Helios (1903)
Sagadrom (Le rêve de Gunnar) (1908)
Concerto pour violon (1911)
Pan et Syrinx (1918)
Franz Neruda in memoriam (1918)
7 Pieces d'après "Aladdin" (1919)
Concerto pour flûte (1926)
Un voyage imaginaire vers les îles Féroé (1927)
Concerto pour clarinette (1928)
Musique bohémo-danoise (1928)
Musique chorale
Hymnus amoris (1897)
Søvnen (Le sommeil) (1904)
Fynsk forår (Printemps sur la Fionie) (1921)
Hyldest til Holberg (Hommage à Holberg) (1922)
3 motets (1929)
Hymne til Kunsten (Hymne à l'Art) (1929)
Diverses cantates, dont celle pour le 50e anniversaire de l'union danoise (1931)
Musique pour voix soliste
40 chants danois (1914, 1917), collab. T. Laub
20 mélodies (fr)
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| - Nielsen, Carl August (1865-1931)
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| - Carl August Nielsen (né le 9 juin 1865 en Fionie près d' Odense - mort le 3 octobre 1931 à Copenhague) est le plus connu des compositeurs danois. Sa renommée, bien établie au Danemark, est toutefois sans commune mesure, sur le plan international, avec celle des compositeurs scandinaves Edvard Grieg et Jean Sibelius.
Biographie
Il a vécu les deux dernières années de son enfance dans une chaumière, au N° 42 de la route d' Odense à Faaborg, près du village de Nørre Lyndelse, où ses parents vécurent jusqu'en 1891. Cette maison est devenu un musée. Il est issu d'une famille nombreuse et très modeste. Son père était ouvrier peintre en bâtiment, mais était aussi très apprécié aussi comme musicien de village et il apprit à jouer du violon à ses enfants. En 1879 à 14 ans Carl quitte sa famille pour occuper une place de cornettiste dans l'orchestre militaire d'Odense, où il va rester 4 ans avant de rejoindre Copenhague pour sa formation musicale.
Carl Nielsen épousa la peintre et sculpteur Anne Marie Carl-Nielsen (née Brodersen) et ils eurent une fille Anne Marie Frederikke Telmanyi.
Place de la musique de Nielsen dans la musique de son temps [modifier]
Nielsen a écrit six symphonies dont les trois dernières sont d'une puissance expressive remarquable. Les adagios de la quatrième et de la sixième évoquent ceux des futures symphonies de Dmitri Chostakovitch et comptent parmi les plus émouvants du XXe siècle. La violence, l'humour noir du dernier mouvement de la quatrième symphonie, ou du premier mouvement de la cinquième se retrouveront aussi dans les productions de l'école russo-soviétique. Nielsen, qui était également violoniste virtuose, a aussi écrit un remarquable concerto pour cet instrument ; l'oeuvre fut redécouverte par Yehudi Menuhin. Il a également écrit des ballets (Aladdin, pour grand orchestre et choeurs mixtes), des opéras (Saül et David) et des lieder.
Contrairement à celui de son contemporain Sibelius, le langage harmonique de Nielsen ne s'enrichit pas d'une inspiration populaire, et sa musique n'est pas à l'écoute de la nature. Nielsen se considérait comme un héritier du classicisme et de Johannes Brahms, dont il appréciait la rigueur dans la construction et l'absence de sentimentalisme. On peut reconnaître toutefois dans ses trois dernières symphonies, écrites entre 1914 et 1925, l'écho de l'angoisse et des déchirements de son temps. Quant au deuxième mouvement de la dernière symphonie, il reflète le scepticisme de Nielsen vis-à-vis des nouveaux courants musicaux de son époque. Le triptyque que forment ces trois chefs-d'uvre soutient la comparaison, du point de vue de l'unité spirituelle et de l'homogénéité de l'inspiration, avec ces monuments de la musique symphonique que sont le groupe des symphonies n°4, 5 et 6 de Piotr Ilitch Tchaïkovski et celui, plus proche encore de l'inspiration de Nielsen, des symphonies n°5, 6 et 7 de Gustav Mahler.
L'oeuvre
Opéras
Snefrid, mélodrame (1893)
Saul et David (1902)
Maskarade (1906)
Musique orchestrale
Petite Suite (1888)
Symphonie n° 1 en sol mineur (1891-1894)
Symphonie n° 2, "Les quatre tempéraments" (1902)
Symphonie n° 3, "Espansiva" (1911)
Symphonie n° 4, "Inextinguible" (1916)
Symphonie n° 5 (1922)
Symphonie n° 6, "Semplice" (1925)
Helios (1903)
Sagadrom (Le rêve de Gunnar) (1908)
Concerto pour violon (1911)
Pan et Syrinx (1918)
Franz Neruda in memoriam (1918)
7 Pieces d'après "Aladdin" (1919)
Concerto pour flûte (1926)
Un voyage imaginaire vers les îles Féroé (1927)
Concerto pour clarinette (1928)
Musique bohémo-danoise (1928)
Musique chorale
Hymnus amoris (1897)
Søvnen (Le sommeil) (1904)
Fynsk forår (Printemps sur la Fionie) (1921)
Hyldest til Holberg (Hommage à Holberg) (1922)
3 motets (1929)
Hymne til Kunsten (Hymne à l'Art) (1929)
Diverses cantates, dont celle pour le 50e anniversaire de l'union danoise (1931)
Musique pour voix soliste
40 chants danois (1914, 1917), collab. T. Laub
20 mélodies (fr)
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