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| - Jehan Alain, né à Saint-Germain-en-Laye le 3 février 1911 et mort le 20 juin 1940, est un compositeur et organiste français. Issu d'une famille de musiciens, aîné de quatre enfants, avec en particulier un père également organiste et compositeur, Albert Alain, il débuta dès l'âge de 11 ans sur cet instrument. Au Conservatoire national supérieur de Paris, il fut l'élève, entre autres, de Paul Dukas, Jean Roger-Ducasse, André Bloch, Georges Caussade et de Marcel Dupré.
Marié en 1935, père de trois enfants, il est mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale. Cité pour actes de bravoure, il incorpore le premier Groupe Franc de Cavalerie du capitaine de Neuchèze et participe à la bataille des Cadets de Saumur en juin 1940. Il résiste seul à un peloton d'assaut allemand et meurt au champ d'honneur à 29 ans[1].
Sur à peu près dix années, il composa essentiellement des pièces d'orgue dont les plus célèbres restent les Litanies (1937) et les Trois Danses, ces dernières initialement prévues pour orchestre et transcrites secondairement pour orgue peu avant sa mort (1940).
Sa soeur, l'organiste Marie-Claire Alain, joue régulièrement ses oeuvres.
Marcel Dupré était le professeur d'improvisation de Jehan Alain. Lorsqu'il devait improviser, Jehan Alain passait toujours en dernier, car les autres élèves préféraient passer avant lui de peur de paraître ridicule !
Un jour, Jehan Alain termina l'une de ses improvisations dans une tonalité étrangère à celle de départ (ce qui est « considéré comme un crime »). Il dit alors « Je me suis trompé ! » Marcel Dupré lui répondit alors : « Eh bien, il faudrait vous tromper plus souvent ! ».
Selon Marie-Claire Alain, la soeur du compositeur, celui-ci aurait composé quelques pièces pour orchestre. Malheureusement, il prit les partitions avec lui lorsqu'il partit à la guerre et, mort au champ d'honneur, elles ne furent jamais retrouvées...[2] (fr)
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| - Jehan Alain, né à Saint-Germain-en-Laye le 3 février 1911 et mort le 20 juin 1940, est un compositeur et organiste français. Issu d'une famille de musiciens, aîné de quatre enfants, avec en particulier un père également organiste et compositeur, Albert Alain, il débuta dès l'âge de 11 ans sur cet instrument. Au Conservatoire national supérieur de Paris, il fut l'élève, entre autres, de Paul Dukas, Jean Roger-Ducasse, André Bloch, Georges Caussade et de Marcel Dupré.
Marié en 1935, père de trois enfants, il est mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale. Cité pour actes de bravoure, il incorpore le premier Groupe Franc de Cavalerie du capitaine de Neuchèze et participe à la bataille des Cadets de Saumur en juin 1940. Il résiste seul à un peloton d'assaut allemand et meurt au champ d'honneur à 29 ans[1].
Sur à peu près dix années, il composa essentiellement des pièces d'orgue dont les plus célèbres restent les Litanies (1937) et les Trois Danses, ces dernières initialement prévues pour orchestre et transcrites secondairement pour orgue peu avant sa mort (1940).
Sa soeur, l'organiste Marie-Claire Alain, joue régulièrement ses oeuvres.
Marcel Dupré était le professeur d'improvisation de Jehan Alain. Lorsqu'il devait improviser, Jehan Alain passait toujours en dernier, car les autres élèves préféraient passer avant lui de peur de paraître ridicule !
Un jour, Jehan Alain termina l'une de ses improvisations dans une tonalité étrangère à celle de départ (ce qui est « considéré comme un crime »). Il dit alors « Je me suis trompé ! » Marcel Dupré lui répondit alors : « Eh bien, il faudrait vous tromper plus souvent ! ».
Selon Marie-Claire Alain, la soeur du compositeur, celui-ci aurait composé quelques pièces pour orchestre. Malheureusement, il prit les partitions avec lui lorsqu'il partit à la guerre et, mort au champ d'honneur, elles ne furent jamais retrouvées...[2] (fr)
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