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| - Créés le 23 février 1913 à Vienne sous la direction de Franz Schreker (fr)
- L'oeuvre tient de l'oratorio, de la cantate et du cycle de lieder. Sur un texte du poète danois Jens Peter Jacobsen, elle est découpée en trois grandes parties : Waldemar et Tove chantent leur amour sur l'île de Gurre, jusqu'à ce que la reine provoque par jalousie la mort de la jeune femme ; la douleur de Waldemar ; condamné à errer éternellement à la recherche de Tove, Waldemar apparait comme un spectre au yeux des paysans. Sur ce sujet très romantique, sous l'influence évidente de Wagner (Leitmotive, harmonie chromatique), la composition des Gurrelieder s'étendit sur près de dix années, années au cours desquelles le langage de Schoenberg avait évolué définitivement vers l'atonalisme. L'orchestration en fut terminée après la composition des "5 pièces pour orchestre op.16", déjà très éloignées esthétiquement. Malgré leur attachement au langage post-romantique, notamment dans l'orchestration (l'oeuvre est écrite pour un très grand orchestre, et une masse chorale à l'avenant), les Gurrelieder sont bien le chef d'oeuvre de la première période "tonale" de Schoenberg. En 1922, il arrangera le "Lied der Waldtaube" pour voix et dix-sept instruments. (fr)
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| - Créés le 23 février 1913 à Vienne sous la direction de Franz Schreker (fr)
- L'oeuvre tient de l'oratorio, de la cantate et du cycle de lieder. Sur un texte du poète danois Jens Peter Jacobsen, elle est découpée en trois grandes parties : Waldemar et Tove chantent leur amour sur l'île de Gurre, jusqu'à ce que la reine provoque par jalousie la mort de la jeune femme ; la douleur de Waldemar ; condamné à errer éternellement à la recherche de Tove, Waldemar apparait comme un spectre au yeux des paysans. Sur ce sujet très romantique, sous l'influence évidente de Wagner (Leitmotive, harmonie chromatique), la composition des Gurrelieder s'étendit sur près de dix années, années au cours desquelles le langage de Schoenberg avait évolué définitivement vers l'atonalisme. L'orchestration en fut terminée après la composition des "5 pièces pour orchestre op.16", déjà très éloignées esthétiquement. Malgré leur attachement au langage post-romantique, notamment dans l'orchestration (l'oeuvre est écrite pour un très grand orchestre, et une masse chorale à l'avenant), les Gurrelieder sont bien le chef d'oeuvre de la première période "tonale" de Schoenberg. En 1922, il arrangera le "Lied der Waldtaube" pour voix et dix-sept instruments. (fr)
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