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| - Création de la version révisée à Paris, Cité de la musique, le 25 avril 2008, par Sébastien Vichard au piano, et l'Ensemble intercontemporain sous la direction de Ludovic Morlot. Edité chez Lemoine (fr)
- Note du compositeur : "Dans Aura, j'ai fait en sorte que chaque partie de la pièce présente différemment la relation soliste/ensemble et particulièrement le rapport tempéré/non-tempéré. Dans la première partie, par exemple, le piano est totalement "enguirlandé" par les bois qui, eux, jouent en micro-intervalles, mais toujours décalés d'une ou deux notes, ce qui crée alors un effet d'irisation, une sorte de halo sonore, d'où le titre Aura. A cela s'ajoutent les accents du piano - repris par les percussions, les bois et les harmoniques des cordes - créant une nouvelle "couche" autour du soliste. J'ai voulu aussi que le soliste ne soit pas le protagoniste comme dans le concerto "classique" et que sa partie soit surtout un simple déclencheur d'opérations, de processus [...] La pièce a été écrite avec un matériau minimal, juste une "enveloppe" mélodique de neuf sons, qui apparaît sous de multiples formes à tout moment et à tous les instruments, dans des contextes harmoniques qui, eux, changent très rapidement". Commande : Ensemble intercontemporain (la première version d'Aura a été écrite en 2002 pour la Philharmonie de Lorraine). Dédicace : "A mon épouse et mes enfants". Durée : environ 21 minutes. (fr)
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- Note du compositeur : "Dans Aura, j'ai fait en sorte que chaque partie de la pièce présente différemment la relation soliste/ensemble et particulièrement le rapport tempéré/non-tempéré. Dans la première partie, par exemple, le piano est totalement "enguirlandé" par les bois qui, eux, jouent en micro-intervalles, mais toujours décalés d'une ou deux notes, ce qui crée alors un effet d'irisation, une sorte de halo sonore, d'où le titre Aura. A cela s'ajoutent les accents du piano - repris par les percussions, les bois et les harmoniques des cordes - créant une nouvelle "couche" autour du soliste. J'ai voulu aussi que le soliste ne soit pas le protagoniste comme dans le concerto "classique" et que sa partie soit surtout un simple déclencheur d'opérations, de processus [...] La pièce a été écrite avec un matériau minimal, juste une "enveloppe" mélodique de neuf sons, qui apparaît sous de multiples formes à tout moment et à tous les instruments, dans des contextes harmoniques qui, eux, changent très rapidement". Commande : Ensemble intercontemporain (la première version d'Aura a été écrite en 2002 pour la Philharmonie de Lorraine). Dédicace : "A mon épouse et mes enfants". Durée : environ 21 minutes. (fr)
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