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| - Ruggero Raimondi (* 3. Oktober 1941 in Bologna, Emilia-Romagna) ist ein italienischer Opernsänger (Bassbariton) und Filmschauspieler. (de)
- Ruggero Raimondi (3 de Outubro de 1941) é um baixo italiano. (pt)
- Ruggero Raimondi (Bologna, 3 oktober 1941) is een Italiaanse operazanger van het stemtype bas-bariton, die soms ook optreedt als acteur. (nl)
- Ruggero Raimondi (born 3 October 1941) is an Italian bass-baritone opera singer who has also appeared in motion pictures. (en)
- Ruggero Raimondi (né le 3 octobre 1941 à Bologne) est un chanteur d'opéra (baryton-basse) et acteur italien. (fr)
- Ruggero Raimondi, nacido el 3 de octubre de 1941, es un bajo-barítono italiano, cantante de ópera y ocasional actor en las pantallas cinematográfica y televisiva. (es)
- Рудже́ро Раймо́нди (итал. Ruggero Raimondi; род. 3 октября 1941, Болонья, Италия) — итальянский оперный певец (бас-баритон), киноактёр и оперный режиссёр, командор и великий офицер ордена «За заслуги перед Итальянской Республикой». Наиболее известен как исполнитель партии Дон Жуана («Дон Жуан» В. А. Моцарта, более 400 выступлений) и барона Скарпиа («Тоска» Дж. Пуччини). Режиссёры и критики отмечают, что у Раймонди вокальная одарённость сочетается с драматическим талантом. (ru)
- Ruggero Raimondi (né le 3 octobre 1941 à Bologne) est un chanteur d'opéra (baryton-basse) et acteur italien. Ruggero Raimondi, né en Émilie-Romagne dans une famille de commerçants amateurs de musique, apprend le piano à sept ans. Après quelques années d'école, il entreprend de sérieuses études de comptable. À quinze ans, il découvre que sa voix a déjà mué dans un timbre d'adulte. L'entendant chantonner des mélodies populaires de Mario Lanza jusqu'au Credo de Iago de l'Otello de Verdi, sa grand mère, puis son père, pensent qu'il a, peut-être, une carrière dans l'opéra. Rescapé de la comptabilité « j'avais horreur des chiffres », confie-t-il,[1]Ruggero demande à être auditionné par Francesco Molinari-Pradelli, qui l'encourage dans cette direction. Il prend alors des cours de chant avec Ettore Campogalliani, et est accepté, à seize ans, au Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan. Juste après, il part pour Rome, où il travaille, entre autres, avec Maria Teresa Pedicioni et le Maestro Piervenanzi. Sa voix est alors proche d'une basse, mais l'élève travaille dur pour en élever le timbre en baryton-basse[2].
En 1964, il gagne le concours des jeunes chanteurs à Spolète. La même année, dans le cadre du Festival dei Due Mondi, il fait ses débuts sur scène dans le rôle de Colline, de La Bohème, opéra de Giacomo Puccini. Dans la foulée, lopéra de Rome lengage comme doublure du grand Nicola Rossi-Lemeni pour le rôle de Procida, dans les Vêpres siciliennes : il chantera la dernière représentation, le 16 décembre. Cette expérience lui vaut une immédiate reconnaissance de la part du public et de la critique. Plus encore : Mario Labroca, alors directeur artistique de la Fenice, lentend et lengage à Venise pour cinq ans.[3]
Débuts C'est donc dans la cité des Doges que Ruggero va faire ses premiers pas. Toujours timide, encombré par sa haute silhouette et sa myopie.[4]Il y chante tour à tour Tiresias, d'Oedipux-Rex de Stravinsky, Padre Guardiano de La Force du destin, le Figaro des "Noces" mozartiennes et Fiesco, de Simone Boccanegra. On l'appelle en Europe : au Teatro Regio de Turin (Zaccaria, dans Nabucco dès 1968); à la Scala à Milan avec Timur, de Turandot et Procida, des Vêpres siciliennes. Au Festival de Glyndebourne, en 1969, il chante son premier Don Giovanni, de Mozart. C'est cependant à Venise qu'il rencontre le metteur en scène Piero Faggioni, qui lui fait travailler le Méphisto de Gounod et reprendre de A jusqu'à Z Figaro et Don Giovanni. Chanter, certes, mais savoir bouger, devenir acteur comptent autant.
En 1970, il aborde l'Attila de Verdi en version de concert à la RAI, sous la baguette de Riccardo Muti. Deux ans plus tard, il le chantera sur la scène d'Edimbourg, aux côtés de Renato Bruson. La même année, Carlo Maria Giulini enregistre "Don Carlos" pour la firme EMI, et Ruggero y chante Philippe II. C'est également en 1970 qu'il fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York avec Silva d'Ernani, suivi de Raimondo dans Lucia di Lammermoor chantée par Renata Scotto. En 1971, il se produit à Tokyo, interprétant Sparafucile de Rigoletto et Baldassare, de La Favorite de Donizetti. En 1972, l'Opéra de Gênes accueille son premier Mephisto, du Faust de Gounod.
Carrière Fin 1973, il participe à la somptueuse aventure du "Simon Boccanegra" mis en scène par Giorgio Strehler et dirigé par Claudio Abbado. Il apparaît pour la première fois à l'Opéra de Paris le 18 novembre 1974 où il reprend le rôle de Procida.[5]En 1978, soit huit ans après ses débuts, il retourne au prestigieux Festival de Salzbourg pour Philippe II, puis deux rôles d'Aïda : Le Pharaon, en juillet et Ramfis, en août, le tout dirigé par Karajan. Les plus grands chefs d'orchestre du moment, tels Lorin Maazel, Zubin Mehta, Riccardo Chailly, Claudio Abbado ou Georges Prêtre seront toujours, pour lui, des soutiens indispensables.
La fin des années 70 voit apparaître un genre nouveau : le film-opéra. Et c'est également en 1978 que le metteur en scène Josep (fr)
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| - Ruggero Raimondi (né le 3 octobre 1941 à Bologne) est un chanteur d'opéra (baryton-basse) et acteur italien. Ruggero Raimondi, né en Émilie-Romagne dans une famille de commerçants amateurs de musique, apprend le piano à sept ans. Après quelques années d'école, il entreprend de sérieuses études de comptable. À quinze ans, il découvre que sa voix a déjà mué dans un timbre d'adulte. L'entendant chantonner des mélodies populaires de Mario Lanza jusqu'au Credo de Iago de l'Otello de Verdi, sa grand mère, puis son père, pensent qu'il a, peut-être, une carrière dans l'opéra. Rescapé de la comptabilité « j'avais horreur des chiffres », confie-t-il,[1]Ruggero demande à être auditionné par Francesco Molinari-Pradelli, qui l'encourage dans cette direction. Il prend alors des cours de chant avec Ettore Campogalliani, et est accepté, à seize ans, au Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan. Juste après, il part pour Rome, où il travaille, entre autres, avec Maria Teresa Pedicioni et le Maestro Piervenanzi. Sa voix est alors proche d'une basse, mais l'élève travaille dur pour en élever le timbre en baryton-basse[2].
En 1964, il gagne le concours des jeunes chanteurs à Spolète. La même année, dans le cadre du Festival dei Due Mondi, il fait ses débuts sur scène dans le rôle de Colline, de La Bohème, opéra de Giacomo Puccini. Dans la foulée, lopéra de Rome lengage comme doublure du grand Nicola Rossi-Lemeni pour le rôle de Procida, dans les Vêpres siciliennes : il chantera la dernière représentation, le 16 décembre. Cette expérience lui vaut une immédiate reconnaissance de la part du public et de la critique. Plus encore : Mario Labroca, alors directeur artistique de la Fenice, lentend et lengage à Venise pour cinq ans.[3]
Débuts C'est donc dans la cité des Doges que Ruggero va faire ses premiers pas. Toujours timide, encombré par sa haute silhouette et sa myopie.[4]Il y chante tour à tour Tiresias, d'Oedipux-Rex de Stravinsky, Padre Guardiano de La Force du destin, le Figaro des "Noces" mozartiennes et Fiesco, de Simone Boccanegra. On l'appelle en Europe : au Teatro Regio de Turin (Zaccaria, dans Nabucco dès 1968); à la Scala à Milan avec Timur, de Turandot et Procida, des Vêpres siciliennes. Au Festival de Glyndebourne, en 1969, il chante son premier Don Giovanni, de Mozart. C'est cependant à Venise qu'il rencontre le metteur en scène Piero Faggioni, qui lui fait travailler le Méphisto de Gounod et reprendre de A jusqu'à Z Figaro et Don Giovanni. Chanter, certes, mais savoir bouger, devenir acteur comptent autant.
En 1970, il aborde l'Attila de Verdi en version de concert à la RAI, sous la baguette de Riccardo Muti. Deux ans plus tard, il le chantera sur la scène d'Edimbourg, aux côtés de Renato Bruson. La même année, Carlo Maria Giulini enregistre "Don Carlos" pour la firme EMI, et Ruggero y chante Philippe II. C'est également en 1970 qu'il fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York avec Silva d'Ernani, suivi de Raimondo dans Lucia di Lammermoor chantée par Renata Scotto. En 1971, il se produit à Tokyo, interprétant Sparafucile de Rigoletto et Baldassare, de La Favorite de Donizetti. En 1972, l'Opéra de Gênes accueille son premier Mephisto, du Faust de Gounod.
Carrière Fin 1973, il participe à la somptueuse aventure du "Simon Boccanegra" mis en scène par Giorgio Strehler et dirigé par Claudio Abbado. Il apparaît pour la première fois à l'Opéra de Paris le 18 novembre 1974 où il reprend le rôle de Procida.[5]En 1978, soit huit ans après ses débuts, il retourne au prestigieux Festival de Salzbourg pour Philippe II, puis deux rôles d'Aïda : Le Pharaon, en juillet et Ramfis, en août, le tout dirigé par Karajan. Les plus grands chefs d'orchestre du moment, tels Lorin Maazel, Zubin Mehta, Riccardo Chailly, Claudio Abbado ou Georges Prêtre seront toujours, pour lui, des soutiens indispensables.
La fin des années 70 voit apparaître un genre nouveau : le film-opéra. Et c'est également en 1978 que le metteur en scène Josep (fr)
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