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| - Jacques Lenot (born 29 August 1945) is a French composer. His compositional techniques are derived from serialism. (en)
- Jacques Lenot, compositeur français né en 1945, revendique un parcours indépendant et autodidacte. Il utilise des techniques compositionnelles dérivées du sérialisme. (fr)
- ジャック・ルノ(Jacques Lenot, 1945年 - )はフランス出身の現代音楽の作曲家。スイス在住。 (ja)
- Lenot, compositeur français né à Saint-Jean d'Angély en 1945, revendique un parcours indépendant et autodidacte. Il utilise des techniques compositionnelles dérivées du sérialisme.
Biographie
Jacques Lenot est né à Saint-Jean d'Angély (Charente-Maritime) le 29 août 1945 dans une famille de commerçants modestes. Son père horloger est originaire du Doubs, sa mère de Champagne. La musique occupe une petite place dans la vie familiale: son père laisse le plus souvent son violon dans sa boîte et sa mère ne s'installe que rarement au piano droit qui trône à la maison. Malgré tout, le petit Jacques apprend les rudiments du piano et du solfège dans le cadre privé. Ses parents sont abonnés à la Guilde du Disque, ce qui lui permet de découvrir les uvres classiques du répertoire.
Dès l'âge de huit ans il commence secrètement à composer de la musique dans le style de Chopin, Debussy et Bartók. Il remplit des cahiers d'écolier de pièces vouées à l'inachèvement; le piano restera longtemps au centre de ses compositions.
A l'automne 1961, il entre à l'École Normale d'instituteurs de La Rochelle. Grâce au professeur de musique de cette institution, les élèves travaillent des uvres difficiles; il subit le choc discographique du Sacre du Printemps. Il étrenne son seul et unique poste d'instituteur à la rentrée 1965 à La Tremblade.
En 1963, a lieu la 1e édition du festival de Royan, entièrement consacré à la musique du XXe siècle. C'est pour Lenot l'occasion de ressentir l'effet charnel de la musique. Il y lie connaissance avec Cécile Midas, retrouve Maurice Fleuret, déjà rencontré à La Rochelle, et noue une longue et indéfectible amitié avec lui. Il leur avoue sa vocation de compositeur, jusque-là tenue secrète.
En 1966, il profite de ses vacances pour suivre les cours de Darmstadt, notamment ceux de Ligeti sur les Bagatelles de Webern. Il y côtoie aussi Stockhausen (il garde pour Gruppen et les Klavierstücke un goût inaltérable) et Kagel. Au retour de Darmstadt, il compose sa première uvre achevée, Diaphanéïs, pour soixante parties réelles de cordes et percussions métalliques. À son insu, Cécile Midas, qui connait Olivier Messiaen - car ils font tous deux partie de l'organisation du festival de Royan -, pose la partition sur le bureau de celui-ci, à Paris. Messiaen fait exécuter l'uvre au festival de Royan en 1967.
En 1968 et 1969, il bénéficie des conseils de Sylvano Bussotti qu'il vénère comme un maître et qui tentera de le détacher de l'influence de Darmstadt. Grâce à Bussotti, il fait la connaissance de Goffredo Petrassi et Franco Donatoni. Donatoni lui fait connaître Giuseppe Sinopoli et lui conseille de quitter l'orbite de Bussotti...
En 1973, il démissionne de l'Éducation Nationale pour se consacrer exclusivement à la composition. Il est Lauréat de la Fondation de la vocation en 1974; cette même année il suit les fameux cours de Donatoni à l' Accademia Chigiana à Sienne.
En 1975, Harry Halbreich lui commande, pour le festival de Royan, un quatuor à cordes, en même temps qu'une uvre pour le célèbre Orchestre du Südwestfunk de Baden-Baden. Les deux uvres seront crées au printemps 1977.
En décembre 1977, il s'installe à Paris, décroche un contrat d'exclusivité pour l'édition de son uvre chez Salabert, pour qui il va en même temps faire un travail de copiste (principalement ses propres partitions, mais aussi celles d'autres compositeurs).
En 1980, Pierre Boulez crée Allégories d'exil IV: Dolcezze ignote all'estasi avec l'Ensemble Intercontemporain.
En 1983, il obtient une bourse de recherche du Ministère de la Culture.
En 1992, il obtient du département du Gers une résidence de compositeur et s'installe à Plaisance-du-Gers. Il y organise conférences et stages et compose ses principales uvres pour piano et pour orgue.
En 1997, il s'installe à Groffliers (Pas-de-Calais) dans la petite maison de gardien d'une grande propriété, souvent inoccupée. Il obtient une commande de l'Orchestre National de Lyon, (fr)
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| - Lenot, compositeur français né à Saint-Jean d'Angély en 1945, revendique un parcours indépendant et autodidacte. Il utilise des techniques compositionnelles dérivées du sérialisme.
Biographie
Jacques Lenot est né à Saint-Jean d'Angély (Charente-Maritime) le 29 août 1945 dans une famille de commerçants modestes. Son père horloger est originaire du Doubs, sa mère de Champagne. La musique occupe une petite place dans la vie familiale: son père laisse le plus souvent son violon dans sa boîte et sa mère ne s'installe que rarement au piano droit qui trône à la maison. Malgré tout, le petit Jacques apprend les rudiments du piano et du solfège dans le cadre privé. Ses parents sont abonnés à la Guilde du Disque, ce qui lui permet de découvrir les uvres classiques du répertoire.
Dès l'âge de huit ans il commence secrètement à composer de la musique dans le style de Chopin, Debussy et Bartók. Il remplit des cahiers d'écolier de pièces vouées à l'inachèvement; le piano restera longtemps au centre de ses compositions.
A l'automne 1961, il entre à l'École Normale d'instituteurs de La Rochelle. Grâce au professeur de musique de cette institution, les élèves travaillent des uvres difficiles; il subit le choc discographique du Sacre du Printemps. Il étrenne son seul et unique poste d'instituteur à la rentrée 1965 à La Tremblade.
En 1963, a lieu la 1e édition du festival de Royan, entièrement consacré à la musique du XXe siècle. C'est pour Lenot l'occasion de ressentir l'effet charnel de la musique. Il y lie connaissance avec Cécile Midas, retrouve Maurice Fleuret, déjà rencontré à La Rochelle, et noue une longue et indéfectible amitié avec lui. Il leur avoue sa vocation de compositeur, jusque-là tenue secrète.
En 1966, il profite de ses vacances pour suivre les cours de Darmstadt, notamment ceux de Ligeti sur les Bagatelles de Webern. Il y côtoie aussi Stockhausen (il garde pour Gruppen et les Klavierstücke un goût inaltérable) et Kagel. Au retour de Darmstadt, il compose sa première uvre achevée, Diaphanéïs, pour soixante parties réelles de cordes et percussions métalliques. À son insu, Cécile Midas, qui connait Olivier Messiaen - car ils font tous deux partie de l'organisation du festival de Royan -, pose la partition sur le bureau de celui-ci, à Paris. Messiaen fait exécuter l'uvre au festival de Royan en 1967.
En 1968 et 1969, il bénéficie des conseils de Sylvano Bussotti qu'il vénère comme un maître et qui tentera de le détacher de l'influence de Darmstadt. Grâce à Bussotti, il fait la connaissance de Goffredo Petrassi et Franco Donatoni. Donatoni lui fait connaître Giuseppe Sinopoli et lui conseille de quitter l'orbite de Bussotti...
En 1973, il démissionne de l'Éducation Nationale pour se consacrer exclusivement à la composition. Il est Lauréat de la Fondation de la vocation en 1974; cette même année il suit les fameux cours de Donatoni à l' Accademia Chigiana à Sienne.
En 1975, Harry Halbreich lui commande, pour le festival de Royan, un quatuor à cordes, en même temps qu'une uvre pour le célèbre Orchestre du Südwestfunk de Baden-Baden. Les deux uvres seront crées au printemps 1977.
En décembre 1977, il s'installe à Paris, décroche un contrat d'exclusivité pour l'édition de son uvre chez Salabert, pour qui il va en même temps faire un travail de copiste (principalement ses propres partitions, mais aussi celles d'autres compositeurs).
En 1980, Pierre Boulez crée Allégories d'exil IV: Dolcezze ignote all'estasi avec l'Ensemble Intercontemporain.
En 1983, il obtient une bourse de recherche du Ministère de la Culture.
En 1992, il obtient du département du Gers une résidence de compositeur et s'installe à Plaisance-du-Gers. Il y organise conférences et stages et compose ses principales uvres pour piano et pour orgue.
En 1997, il s'installe à Groffliers (Pas-de-Calais) dans la petite maison de gardien d'une grande propriété, souvent inoccupée. Il obtient une commande de l'Orchestre National de Lyon, (fr)
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