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| - Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville
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comment
| - Le compositeur et violoniste français Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville est baptisé à Narbonne le 25 décembre 1711 et mort à Belleville (Paris) le 8 octobre 1772.
Biographie
Mondonville est contemporain de Jean-Philippe Rameau. En 1734 on le trouve comme maître des violonistes aux « concerts de Lille ». Il s'installe à Paris en 1738, où il est engagé comme violoniste et directeur au Concert Spirituel. Le motet Venite exultemus domino, publié en 1740, lui vaut le poste de Maître de musique de la Chapelle. En 1747, il épouse Anne-Jeanne Boucon, claveciniste célèbre à qui Rameau avait dédié en 1741 une de ses pièces de clavecin en concert[1]reprenant une formule mise au point par Mondonville lui-même dès son opus III en 1734[2]. Dans la querelle des Bouffons (1752 à 1754), il prend le parti de la musique française.
Il compose 17 grands motets entre 1734 et 1755, dont seules neuf partitions nous sont parvenues. La musique de Mondonville se caractérise par son inventivité et son expressivité. On peut citer la lenteur hiératique du Dominus regnavit, l'impétuosité de Elevaverunt flumina, le lyrisme du Gloria patri ou le modernisme fougueux du Jordanis conversus est retrorsum.
Grâce à une parfaite maîtrise orchestrale et vocale, Mondonville apporta au genre du grand motet genre dominant du répertoire de la Chapelle royale jusqu'à la Révolution une couleur, un dramatisme inconnus jusque là, qui font de ses uvres des morceaux d'anthologie de la musique baroque.
Quelques uvres
Sonates pour violon et basse continue op. 1
Sonates en trio op. 2 pour deux violons et b. c.
Pièces de clavecin en sonates op. 3 (6 sonates pour le clavecin avec accompagnement du violon, transformées une décennie plus tard en 6 Sonates en Symphonies)
Le préface de son op. 4 contient les premières sources écrites du jeu d'harmoniques, Les sons harmoniques (Paris et Lille, 1738)
Pièces de clavecin avec voix ou violon op. 5 (1748)
Opéras :
Le Carnaval du Parnasse (Paris, 1749)
Titon et l'Aurore (Paris, 1753)
Daphnis et Alcimadure (1754)
Les Fêtes de Paphos (1758)
Thésée (1765)
Ballets :
Érigone, ballet en un acte, livret de Charles-Antoine Leclerc de La Bruère, Versailles, Théâtre des petits appartements, 21 mars 1748
Motets (parmi les 17 grands motets composés par Mondonville, voici les 9 qui existent encore) :
Dominus regnavit decorum (Psaume 92) (1734)
Jubilate Deo (Psaume 99) (1734)
Magnus Dominus (Psaume 47) (1734)
Cantate domino (Psaume 149) (1743)
Venite exultemus Domino (Psaume 94) (1743)
Nisi Dominus aedficavit (Psaume 126) (1743)
De profundis (Psaume 129) (1748)
Coeli enarrant gloria (Psaume 18) (1750)
In exitu Israel (Psaume 113) (1753) (fr)
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| - Le compositeur et violoniste français Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville est baptisé à Narbonne le 25 décembre 1711 et mort à Belleville (Paris) le 8 octobre 1772.
Biographie
Mondonville est contemporain de Jean-Philippe Rameau. En 1734 on le trouve comme maître des violonistes aux « concerts de Lille ». Il s'installe à Paris en 1738, où il est engagé comme violoniste et directeur au Concert Spirituel. Le motet Venite exultemus domino, publié en 1740, lui vaut le poste de Maître de musique de la Chapelle. En 1747, il épouse Anne-Jeanne Boucon, claveciniste célèbre à qui Rameau avait dédié en 1741 une de ses pièces de clavecin en concert[1]reprenant une formule mise au point par Mondonville lui-même dès son opus III en 1734[2]. Dans la querelle des Bouffons (1752 à 1754), il prend le parti de la musique française.
Il compose 17 grands motets entre 1734 et 1755, dont seules neuf partitions nous sont parvenues. La musique de Mondonville se caractérise par son inventivité et son expressivité. On peut citer la lenteur hiératique du Dominus regnavit, l'impétuosité de Elevaverunt flumina, le lyrisme du Gloria patri ou le modernisme fougueux du Jordanis conversus est retrorsum.
Grâce à une parfaite maîtrise orchestrale et vocale, Mondonville apporta au genre du grand motet genre dominant du répertoire de la Chapelle royale jusqu'à la Révolution une couleur, un dramatisme inconnus jusque là, qui font de ses uvres des morceaux d'anthologie de la musique baroque.
Quelques uvres
Sonates pour violon et basse continue op. 1
Sonates en trio op. 2 pour deux violons et b. c.
Pièces de clavecin en sonates op. 3 (6 sonates pour le clavecin avec accompagnement du violon, transformées une décennie plus tard en 6 Sonates en Symphonies)
Le préface de son op. 4 contient les premières sources écrites du jeu d'harmoniques, Les sons harmoniques (Paris et Lille, 1738)
Pièces de clavecin avec voix ou violon op. 5 (1748)
Opéras :
Le Carnaval du Parnasse (Paris, 1749)
Titon et l'Aurore (Paris, 1753)
Daphnis et Alcimadure (1754)
Les Fêtes de Paphos (1758)
Thésée (1765)
Ballets :
Érigone, ballet en un acte, livret de Charles-Antoine Leclerc de La Bruère, Versailles, Théâtre des petits appartements, 21 mars 1748
Motets (parmi les 17 grands motets composés par Mondonville, voici les 9 qui existent encore) :
Dominus regnavit decorum (Psaume 92) (1734)
Jubilate Deo (Psaume 99) (1734)
Magnus Dominus (Psaume 47) (1734)
Cantate domino (Psaume 149) (1743)
Venite exultemus Domino (Psaume 94) (1743)
Nisi Dominus aedficavit (Psaume 126) (1743)
De profundis (Psaume 129) (1748)
Coeli enarrant gloria (Psaume 18) (1750)
In exitu Israel (Psaume 113) (1753) (fr)
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