comment
| - Renée Fleming est une soprano américaine de renom, née le 14 février 1959 à Indiana, Pensylvanie. Les premières années. Elle possède des ascendance tchèques par son arrière-grand-mère maternelle[1]. Son père et sa mère sont tous deux des professeurs de musique. Elle grandit à Rochester dans l'état de New York entre son frère, Ted, et sa soeur, Rachel qui se consacreront, comme elle, à la musique. Elle écoute sa mère donner des leçons de chant pendant des journées entières[2].
Elle grandit en chantant dans les choeurs d'église[3]. Elle prend des leçons de piano, de chant, de violon et de danse[2] par obligation et non par plaisir[2] et, adolescente, rejoint sa mère, soliste dans une église de Rochester[4].
Dès son jeune âge, Fleming aime la musique traditionnelle et admire notamment le talent de Joni Mitchell. Outre le répertoire d'opéra habituel, elle interprète de la musique contemporaine, des airs de comédies musicales de Broadway et autres musiques traditionnelles.
Elle s'intéresse à la musique pop et au jazz avec Pat Misslin à la Crane School of Music à l'Université de l'Etat de New York à Potsdam[2]. C'est elle qui, découvrant les qualités vocales de sa jeune élève, la dirigera vers la musique classique[2]. Au cours de ses études, elle fait partie d'un trio de jazz qui se produit au bar « Alger » situé près du campus de l'Université. Le saxophoniste de jazz Illinois Jacquet l'invite à se joindre à la tournée de son groupe mais elle choisit de poursuivre ses études avec Jan DeGaetani, professeur de chant de l'Eastman School of Music à l'Université de Rochester. A la faveur de la bourse Fulbright, elle part étudier en Europe auprès d'Arleen Auger - une spécialiste de l'oratorio qui signa plus de cent enregistrements dans le genre[5] - et d'Elisabeth Schwarzkopf avant de retourner parfaire sa technique à la Juillard School, Conservatoire de Musique et de Danse de la ville de New York[2]. Au Julliard Opera Center, elle interprète, entre autres, des rôle tels que Musetta (La Bohème, Puccini) et celui de la femme dans l'oeuvre Tamu-Tamu de Gian Carlo Menotti[6],
La Cantatrice
Fleming est habituellement considérée comme une fille sympathique toujours prête à rendre service et éprouvant des difficultés à dire non[8].
Renée Fleming a deux enfants, Amelia et Sage, issus de son mariage [9] avec l'acteur Rick Ross et dont elle a divorcé en 1998[10], PUBLIC LIVES, The New York Times (Art), James Barron, Anthony Tommasini, Joyce Walder, 3 novembre 1998. Consulté le 23-11-2008 (en).</ref>.
Son intérêt pour les langues[11] la conduit à s'intéresser, en plus des opéras courants du répertoire (en italien, allemand, français), à des oeuvres en langues plus rares comme l'anglais (sa langue natale), le russe ou le tchèque. Et elle peut aborder avec succès des opéras tels que Thaïs[12] de Jules Massenet en français ou Rusalka d'Antonin Dvorák en tchèque.
Fleming débute sa carrière professionnelle avec de petites compagnies interprétant des rôles d'opéra ou chantant dans des concerts alors qu'elle est étudiante à la Juilliard School. C'est ainsi que Fleming a souvent été présente dans les séries de concerts Musica Viva patronnées par la New York Unitarian Chuch of All Souls durant les années 1980[13] En 1984 elle interprète neuf lieds d'Hugo Wolf à l'occasion de la première du ballet Adieu d'Eliot Feld[14] et qu'elle chantera de nouveau en 1987 et 1989 au Joyce Theater[15].
En 1986, Fleming interprète son premier grand rôle, Konstanze, de l'Enlèvement au Sérail au Salzburg Landestheater.
Deux ans plus tard, on retrouve Renée Fleming au sein de la troupe du Piccolo Teatro dell Opera[16] où elle est la Thalie, la Clarine et La Folie de l'opéra Platée de Jean-Philippe Rameau[17]. En 1988 la cantatrice remporte le Metropolitan Opéra Auditions. Elle rencontre dès lors un succès qui ne s'est jamais démenti.
Agée de 29 ans, elle gagne le Metropolitan Opera Auditions et, la même année, la Comtesse des Noces de Figaro. (fr)
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| - Renée Fleming est une soprano américaine de renom, née le 14 février 1959 à Indiana, Pensylvanie. Les premières années. Elle possède des ascendance tchèques par son arrière-grand-mère maternelle[1]. Son père et sa mère sont tous deux des professeurs de musique. Elle grandit à Rochester dans l'état de New York entre son frère, Ted, et sa soeur, Rachel qui se consacreront, comme elle, à la musique. Elle écoute sa mère donner des leçons de chant pendant des journées entières[2].
Elle grandit en chantant dans les choeurs d'église[3]. Elle prend des leçons de piano, de chant, de violon et de danse[2] par obligation et non par plaisir[2] et, adolescente, rejoint sa mère, soliste dans une église de Rochester[4].
Dès son jeune âge, Fleming aime la musique traditionnelle et admire notamment le talent de Joni Mitchell. Outre le répertoire d'opéra habituel, elle interprète de la musique contemporaine, des airs de comédies musicales de Broadway et autres musiques traditionnelles.
Elle s'intéresse à la musique pop et au jazz avec Pat Misslin à la Crane School of Music à l'Université de l'Etat de New York à Potsdam[2]. C'est elle qui, découvrant les qualités vocales de sa jeune élève, la dirigera vers la musique classique[2]. Au cours de ses études, elle fait partie d'un trio de jazz qui se produit au bar « Alger » situé près du campus de l'Université. Le saxophoniste de jazz Illinois Jacquet l'invite à se joindre à la tournée de son groupe mais elle choisit de poursuivre ses études avec Jan DeGaetani, professeur de chant de l'Eastman School of Music à l'Université de Rochester. A la faveur de la bourse Fulbright, elle part étudier en Europe auprès d'Arleen Auger - une spécialiste de l'oratorio qui signa plus de cent enregistrements dans le genre[5] - et d'Elisabeth Schwarzkopf avant de retourner parfaire sa technique à la Juillard School, Conservatoire de Musique et de Danse de la ville de New York[2]. Au Julliard Opera Center, elle interprète, entre autres, des rôle tels que Musetta (La Bohème, Puccini) et celui de la femme dans l'oeuvre Tamu-Tamu de Gian Carlo Menotti[6],
La Cantatrice
Fleming est habituellement considérée comme une fille sympathique toujours prête à rendre service et éprouvant des difficultés à dire non[8].
Renée Fleming a deux enfants, Amelia et Sage, issus de son mariage [9] avec l'acteur Rick Ross et dont elle a divorcé en 1998[10], PUBLIC LIVES, The New York Times (Art), James Barron, Anthony Tommasini, Joyce Walder, 3 novembre 1998. Consulté le 23-11-2008 (en).</ref>.
Son intérêt pour les langues[11] la conduit à s'intéresser, en plus des opéras courants du répertoire (en italien, allemand, français), à des oeuvres en langues plus rares comme l'anglais (sa langue natale), le russe ou le tchèque. Et elle peut aborder avec succès des opéras tels que Thaïs[12] de Jules Massenet en français ou Rusalka d'Antonin Dvorák en tchèque.
Fleming débute sa carrière professionnelle avec de petites compagnies interprétant des rôles d'opéra ou chantant dans des concerts alors qu'elle est étudiante à la Juilliard School. C'est ainsi que Fleming a souvent été présente dans les séries de concerts Musica Viva patronnées par la New York Unitarian Chuch of All Souls durant les années 1980[13] En 1984 elle interprète neuf lieds d'Hugo Wolf à l'occasion de la première du ballet Adieu d'Eliot Feld[14] et qu'elle chantera de nouveau en 1987 et 1989 au Joyce Theater[15].
En 1986, Fleming interprète son premier grand rôle, Konstanze, de l'Enlèvement au Sérail au Salzburg Landestheater.
Deux ans plus tard, on retrouve Renée Fleming au sein de la troupe du Piccolo Teatro dell Opera[16] où elle est la Thalie, la Clarine et La Folie de l'opéra Platée de Jean-Philippe Rameau[17]. En 1988 la cantatrice remporte le Metropolitan Opéra Auditions. Elle rencontre dès lors un succès qui ne s'est jamais démenti.
Agée de 29 ans, elle gagne le Metropolitan Opera Auditions et, la même année, la Comtesse des Noces de Figaro. (fr)
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