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  • Camille Saint-Saëns
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  • Compositeur français de l'époque romantique. (fr)
  • Camille Saint-Saëns 9 octobre 1835 à Paris - 16 décembre 1921 à Alger) est un compositeur français de l'époque romantique Camille Saint-Saëns commence le piano avec sa grande tante, puis avec le compositeur et pédagogue Camille Stamaty (1811-1870). Ce dernier le recommande à Pierre Maleden, compositeur, qui lui enseigne la théorie et la composition. Saint-Saëns se révèle être un virtuose : il donne son premier concert à onze ans et fait sensation avec le Troisième Concerto de Beethoven, et le Concerto no 15 K.450 de Wolfgang Amadeus Mozart. Saint-Saëns écrit et joue même sa propre cadence pour le concerto de Mozart ! En parallèle de brillantes études générales, il entre au Conservatoire à 13 ans, en 1848, où il étudie l’orgue avec Benoist (1794-1878), la composition avec Halévy (1799-1862), et reçoit aussi les conseils de Charles Gounod (1818-1893). Il sort du Conservatoire avec le Prix d’Orgue en 1851. La même année, il tente le Concours du Prix de Rome, mais échoue. En 1852, il obtient néanmoins un prix de composition au Concours Sainte-Cécile de Bordeaux pour sa cantate Ode à Sainte-Cécile. À l'âge de 18 ans, il est nommé organiste de l'église Saint-Merry, à Paris, et crée parallèlement sa Première Symphonie. Il acquiert très vite une très bonne réputation et suscite l'admiration de musiciens tels que Hector Berlioz et Franz Liszt. En 1857, il succède à Lefébure-Wely aux grandes orgues Cavaillé-Coll de l'église de la Madeleine, et reçoit la visite de plusieurs musiciens, dont Liszt, qui est très impressionné par ses improvisations. Liszt décrira ainsi Saint-Saëns comme « le premier organiste du monde ». Saint-Saëns reste à ce poste durant vingt ans, qu’il vit comme les plus heureuses de sa vie. Durant toutes ces années, l’activité du compositeur est intense : il contribue aux nouvelles éditions d’oeuvres de Gluck, Mozart, Beethoven, mais aussi Liszt. Il défend les ouvrages de Schumann, et de Wagner, qui n’est pourtant pas très bien vu par les gens issus du Conservatoire de Paris. Mais aussi il compose beaucoup : en 1858, l’éditeur Girod lui paye 500 francs pour la livraison de la partition des Six duos pour piano et harmonium, argent avec lequel il s’achète un télescope. De 1861 à 1865, il obtient un poste de professeur de piano à l’École Niedermeyer, fondée en 1853 dans le IXe arrondissement de Paris. Là-bas, il enseigne notamment à Gabriel Fauré et André Messager. Parallèlement, il retente sa chance au Concours de Rome, et échoue à nouveau, ce qui ne l’empêche pas de continuer à composer abondamment. Ainsi, en 1867, sa cantate Les Noces de Prométhée est récompensée dans un concours dont le jury est composé de compositeurs aussi réputés que Rossini, Auber, Berlioz, Verdi, et Gounod. L’année suivante, il compose en dix-sept jours seulement son Deuxième Concerto pour piano, parce que son ami Anton Rubinstein venait à Paris et avait besoin de quelque chose de nouveau à jouer ! Durant les années 1870, Saint-Saëns écrit régulièrement dans les journaux, dont la Gazette musicale, et s’engage dans une polémique contre Vincent d’Indy. Parallèlement, alors que la guerre entre l’Allemagne et la France éclate, le compositeur s’engage dans la Garde nationale. Puis il s’installe en Angleterre. Il joue à Windsor à deux reprises devant la reine Victoria, qui note dans son journal « il joue magnifiquement à l’orgue Il a également joué quelques-unes de ses compositions au piano, et il joue et compose magnifiquement ». Il profite de son voyage pour étudier les partitions de Haendel à la bibliothèque de Buckingham Palace. C’est seulement après la fin des troubles politiques que Saint-Saëns retourne en France, et fonde alors en 1871, la Société nationale de musique, dont le but est de favoriser la diffusion des oeuvres écrites par les compositeurs français contemporains, dans un contexte de défaite française face à la Prusse. Parmi les fondateurs de cette association, on trouve aussi César Franck, Édouard Lalo, et Gabriel Fauré. (fr)
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  • Saint-Saëns
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