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| - Le jeune pianiste français, élève de Pierre-Laurent Aimard, a remporté un Premier Prix au Concours de Genève. Un tremplin pour une carrière qui reste à bâtir
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Le Concours de Genève se transforme
PublicitéIl reçoit les prix, les uns après les autres (Prix du public, Prix jeune public, Prix coup de cur Breguet, Prix Air France/KLM), et ne sait plus quen faire, au point que certaines enveloppes tombent par terre. Lorenzo Soulès, pianiste français de 20 ans, a remporté jeudi soir un Premier Prix au Concours de Genève. Comme chaque année, le Victoria Hall était bondé. Tout mince, le jeune Français au look détudiant sest donc imposé dans le Deuxième Concerto de Brahms, une uvre de près de cinquante minutes qui réclame un long souffle (et de sacrés doigts, bien sûr!).
On imagine la nervosité après deux semaines dépreuves éliminatoires où le cercle des élus devient toujours plus étroit. Lorenzo Soulès navait jamais joué le Deuxième Concerto de Brahms avec orchestre (sauf le dernier mouvement), ce qui donne encore plus de mérite à son accomplissement. Il a nettement fait la différence par rapport aux deux autres finalistes, le Russe Mikhail Sporov, dans le 2e Concerto de Liszt (salué par un 2e Prix), et la Japonaise Aya Matsushita, dans le Concerto de Schumann (3e Prix). Il affiche une assurance étonnante pour son âge, posé, sans tics ni besoin dépater la galerie.
Lair très jeune encore, cet élève de Pierre-Laurent Aimard (à la Hochschule für Musik de Cologne) bâtit un discours logique; les idées sont clairement articulées, cest bien construit. Il forge un dialogue avec le chef John Axelrod et lOrchestre de la Suisse romande (les échanges de regard). Il confère un lyrisme serein au mouvement lent en développant des sonorités translucides, quasi debussystes. Il différencie les passages où le piano sexprime à la première personne, de manière symphonique, et les autres où il faut se fondre à lorchestre. Tout au plus lui manque-t-il un peu dabandon et dimagination incandescente. Peut-être saura-t-il épanouir sa personnalité, discrète quoique affirmée, comme on la entendu dans une fougueuse 4e Sonate pour violon et piano en la mineur de Beethoven, jouée avec Tedi Papavrami lors de la finale consacrée à la musique de chambre. (fr)
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Le Concours de Genève se transforme
PublicitéIl reçoit les prix, les uns après les autres (Prix du public, Prix jeune public, Prix coup de cur Breguet, Prix Air France/KLM), et ne sait plus quen faire, au point que certaines enveloppes tombent par terre. Lorenzo Soulès, pianiste français de 20 ans, a remporté jeudi soir un Premier Prix au Concours de Genève. Comme chaque année, le Victoria Hall était bondé. Tout mince, le jeune Français au look détudiant sest donc imposé dans le Deuxième Concerto de Brahms, une uvre de près de cinquante minutes qui réclame un long souffle (et de sacrés doigts, bien sûr!).
On imagine la nervosité après deux semaines dépreuves éliminatoires où le cercle des élus devient toujours plus étroit. Lorenzo Soulès navait jamais joué le Deuxième Concerto de Brahms avec orchestre (sauf le dernier mouvement), ce qui donne encore plus de mérite à son accomplissement. Il a nettement fait la différence par rapport aux deux autres finalistes, le Russe Mikhail Sporov, dans le 2e Concerto de Liszt (salué par un 2e Prix), et la Japonaise Aya Matsushita, dans le Concerto de Schumann (3e Prix). Il affiche une assurance étonnante pour son âge, posé, sans tics ni besoin dépater la galerie.
Lair très jeune encore, cet élève de Pierre-Laurent Aimard (à la Hochschule für Musik de Cologne) bâtit un discours logique; les idées sont clairement articulées, cest bien construit. Il forge un dialogue avec le chef John Axelrod et lOrchestre de la Suisse romande (les échanges de regard). Il confère un lyrisme serein au mouvement lent en développant des sonorités translucides, quasi debussystes. Il différencie les passages où le piano sexprime à la première personne, de manière symphonique, et les autres où il faut se fondre à lorchestre. Tout au plus lui manque-t-il un peu dabandon et dimagination incandescente. Peut-être saura-t-il épanouir sa personnalité, discrète quoique affirmée, comme on la entendu dans une fougueuse 4e Sonate pour violon et piano en la mineur de Beethoven, jouée avec Tedi Papavrami lors de la finale consacrée à la musique de chambre. (fr)
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