comment
| - Alexandre Tharaud (* 9. Dezember 1968 in Paris) ist ein französischer Pianist. (de)
- Alexandre Tharaud (9 de diciembre de 1968, París) es un pianista francés. Su amplio repertorio abarca desde los autores barrocos franceses y Bach hasta la música contemporánea de Mauricio Kagel. (es)
- Alexandre Tharaud (born 9 December 1968) is a French pianist. He is active on the concert stage and has released a large and diverse discography. (en)
- Alexandre Tharaud (ur. 9 grudnia 1968 r. w Paryżu) – współczesny pianista francuski. Studiował w Conservatoire National Supérieur de Musique w Paryżu. W roku 1987 został laureatem Międzynarodowego Konkursu Marii Canals w Barcelonie oraz zdobył pierwszą nagrodę na konkursie Citta` di Senigallia we Włoszech. Jego kariera zaczęła po sukcesie w Międzynarodowym Konkursie Muzycznym w Monachium w 1989. Alexandre Tharaud w 2006 roku wystąpił w Filharmonii im. K. Szymanowskiego w Krakowie, na IV Festiwalu Sacrum-Profanum, gdzie wykonywał komplet dzieł Maurice'a Ravela na fortepian solo. (pl)
- Alexandre Tharaud, né à Paris le 9 décembre 1968, est un pianiste français. (fr)
- Александр Таро́ (Alexandre Tharaud; р. 9.12.1968, Париж) — французский пианист. (ru)
- アレクサンドル・タロー(Alexandre Tharaud)はフランスのピアニスト。1968年12月9日生まれ。 (ja)
- 亞歷山大·薩洛(Alexandre Tharaud)(出生於1968年12月9日),法國鋼琴家。 亞歷山大在1968年12月9日出生在巴黎,父親是歌劇總監,母亲是芭蕾舞教授。亞歷山大·薩洛在法國北部花了很多週末時間在音樂劇場,亞歷山大在5歲時開始了學習鋼琴,後來進入第14區的學院。14歲進入巴黎國立高等音樂舞蹈學院,獲得鋼琴一等獎。 (zh)
- Alexandre Tharaud est un pianiste français né à Paris le 9 décembre 1968.
Né à Paris, Alexandre Tharaud découvre la scène grâce à son père, chanteur et metteur en scène d'opérettes, qui lui fait faire de la figuration dans les théâtres du nord de la France où la famille passe de nombreux week-ends. À l'initiative de ses parents, il débute le piano à l'âge de cinq ans et rencontre au Conservatoire du 14e arrondissement celle qui devient son professeur, Carmen Taccon-Devenat, une élève de Marguerite Long. Il déclare d'elle qu'elle lui a « donné des leçons de vie » et lui a appris à « respirer physiquement en faisant parler le piano ». Il entre au Conservatoire de Paris à 14 ans où il remporte un premier prix de piano dans la classe de Germaine Mounier à l'âge de dix-sept ans. Il se perfectionne avec Theodor Paraskivesco et reçoit les conseils de Claude Helffer, Leon Fleisher et Nikita Magaloff. En 1987, il est lauréat du Concours international Maria Canals à Barcelone et, un an plus tard, du Concours Città di Senigallia en Italie. En 1989, il reçoit le 2e prix au Concours international de Munich. Sa carrière se développe rapidement en Europe puis en Amérique du Nord et au Japon.
Conseiller musical de la série de concerts de la Bibliothèque nationale de France à partir de 1997, il accorde une place importante à la musique de chambre qu'il pratique avec le violoniste Pierre Amoyal, les flûtistes Philippe Bernold et Patrick Gallois, les clarinettistes Michel Portal et Michel Lethiec, le violoncelliste Jean-Guihen Queyras.
Méthode de travail
Il refuse d'avoir un piano chez lui au risque de préférer le plaisir du déchiffrage et de l'improvisation à la nécessité d'un travail rigoureux. Il déclare aller systématiquement chez des amis pour s'entrainer, préférant jouer sur des instruments chaque fois différents : « C'est en creusant, en raclant ces failles que je dois trouver des solutions pour parvenir aux couleurs que je cherche. Pour progresser. Par la suite, en concert, le fétichisme de l'instrument devient relativement secondaire tellement j'ai l'habitude de dialoguer avec tout type de piano ». Il compose également, mais préfère garder cette activité en second plan.
À ceux qui l'interrogent sur la pertinence de jouer au piano de la musique initialement écrite pour clavecin, il répond ne pas être sûr que l'« authenticité passe par un instrument donné ». Il s'inscrit ainsi dans la lignée des pianistes du XXe siècle comme Yvonne Lefébure ou Marcelle Meyer qui ont défendu et contribué à faire connaitre le répertoire du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle, en l'interprétant au piano
Collaborations
Après l'enregistrement des concertos italiens de Bach, il se fait contacter en 2006 par Bartabas. Celui-ci lui propose de jouer ces concertos lors de son spectacle équestre aux Nuits de Fourvière à Lyon. Alexandre Tharaud déclare avoir eu la crainte de ne pouvoir se concentrer à cause du bruit des sabots et ajoute « la rencontre fut d'une telle violence, d'une intensité unique et d'un silence absolu ». Dès lors, la découverte de ce qu'il désigne lui-même comme « un vertige, un étrange ballet » le conduit à collaborer à d'autre expériences scéniques. Ainsi se succèdent plusieurs collaborations, plus ou moins drolatiques : il interprète sur scène une chanson de Barbara accompagné au piano par Bénabar. En 2009, il se produit en spectacle avec François Morel dans un spectacle consacré à Erik Satie et, avec le comédien et la chanteuse Juliette, organise une journée Satie à la Cité de la musique (8 février), filmée pour France Télévisions.
Enfin, il collabore à plusieurs reprises avec le compositeur français Thierry Pécou en donnant la première mondiale de son premier concerto pour piano en octobre 2006 au Théâtre des Champs-Élysées. (fr)
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| - Alexandre Tharaud est un pianiste français né à Paris le 9 décembre 1968.
Né à Paris, Alexandre Tharaud découvre la scène grâce à son père, chanteur et metteur en scène d'opérettes, qui lui fait faire de la figuration dans les théâtres du nord de la France où la famille passe de nombreux week-ends. À l'initiative de ses parents, il débute le piano à l'âge de cinq ans et rencontre au Conservatoire du 14e arrondissement celle qui devient son professeur, Carmen Taccon-Devenat, une élève de Marguerite Long. Il déclare d'elle qu'elle lui a « donné des leçons de vie » et lui a appris à « respirer physiquement en faisant parler le piano ». Il entre au Conservatoire de Paris à 14 ans où il remporte un premier prix de piano dans la classe de Germaine Mounier à l'âge de dix-sept ans. Il se perfectionne avec Theodor Paraskivesco et reçoit les conseils de Claude Helffer, Leon Fleisher et Nikita Magaloff. En 1987, il est lauréat du Concours international Maria Canals à Barcelone et, un an plus tard, du Concours Città di Senigallia en Italie. En 1989, il reçoit le 2e prix au Concours international de Munich. Sa carrière se développe rapidement en Europe puis en Amérique du Nord et au Japon.
Conseiller musical de la série de concerts de la Bibliothèque nationale de France à partir de 1997, il accorde une place importante à la musique de chambre qu'il pratique avec le violoniste Pierre Amoyal, les flûtistes Philippe Bernold et Patrick Gallois, les clarinettistes Michel Portal et Michel Lethiec, le violoncelliste Jean-Guihen Queyras.
Méthode de travail
Il refuse d'avoir un piano chez lui au risque de préférer le plaisir du déchiffrage et de l'improvisation à la nécessité d'un travail rigoureux. Il déclare aller systématiquement chez des amis pour s'entrainer, préférant jouer sur des instruments chaque fois différents : « C'est en creusant, en raclant ces failles que je dois trouver des solutions pour parvenir aux couleurs que je cherche. Pour progresser. Par la suite, en concert, le fétichisme de l'instrument devient relativement secondaire tellement j'ai l'habitude de dialoguer avec tout type de piano ». Il compose également, mais préfère garder cette activité en second plan.
À ceux qui l'interrogent sur la pertinence de jouer au piano de la musique initialement écrite pour clavecin, il répond ne pas être sûr que l'« authenticité passe par un instrument donné ». Il s'inscrit ainsi dans la lignée des pianistes du XXe siècle comme Yvonne Lefébure ou Marcelle Meyer qui ont défendu et contribué à faire connaitre le répertoire du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle, en l'interprétant au piano
Collaborations
Après l'enregistrement des concertos italiens de Bach, il se fait contacter en 2006 par Bartabas. Celui-ci lui propose de jouer ces concertos lors de son spectacle équestre aux Nuits de Fourvière à Lyon. Alexandre Tharaud déclare avoir eu la crainte de ne pouvoir se concentrer à cause du bruit des sabots et ajoute « la rencontre fut d'une telle violence, d'une intensité unique et d'un silence absolu ». Dès lors, la découverte de ce qu'il désigne lui-même comme « un vertige, un étrange ballet » le conduit à collaborer à d'autre expériences scéniques. Ainsi se succèdent plusieurs collaborations, plus ou moins drolatiques : il interprète sur scène une chanson de Barbara accompagné au piano par Bénabar. En 2009, il se produit en spectacle avec François Morel dans un spectacle consacré à Erik Satie et, avec le comédien et la chanteuse Juliette, organise une journée Satie à la Cité de la musique (8 février), filmée pour France Télévisions.
Enfin, il collabore à plusieurs reprises avec le compositeur français Thierry Pécou en donnant la première mondiale de son premier concerto pour piano en octobre 2006 au Théâtre des Champs-Élysées. (fr)
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