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| - Laterna magica
- laterna magica
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comment
| - Création : le 28 août 2009 à Berlin par l'Orchestre Philharmonique de Berlin. (fr)
- Commande de l'Orchestre Philharmonique de Berlin et du Festival de Lucerne. "Laterna magica (La Lanterne magique) fait référence à l'autobiographie éponyme du réalisateur Ingmar Bergman qui avait attiré mon regard après de nombreuses années alors que je rangeais ma bibliothèque à l'automne 2007. À ce moment-là, en lisant le livre, la variation des motifs musicaux au gré des différences de tempos s'est imposée à moi comme pouvant être l'une des idées de base de la pièce orchestrale dont je venais juste de débuter la composition. Le symbole en était la Laterna magica, première machine capable de créer l'illusion d'une image en mouvement : tandis que la manivelle tourne de plus en plus vite, les images isolées disparaissent et à leur place l'oeil perçoit un mouvement continu. Si l'on en revient à la musique, une variété des tempos soulignera une variété de paramètres : la continuité rythmique fonctionne mieux avec des tempos plutôt rapides, tandis que des teintes délicates nécessitent du temps et de l'espace si l'oreille veut les interpréter. Alors que je travaillais sur les tempos, des rythmes de différents caractères s'imposèrent à moi comme étant un élément essentiel de l'identité de l'oeuvre : un rythme de danse sauvage inspiré d'un flamenco, un rythme décalé et asymétrique tiré d'un discours, un ostinato qui accélère et perd finalement son caractère rythmique pour devenir une texture. Une musique a alors émergé, matériau contrastant sans pulsation ni rythme clair, dominée par des plans fortement colorés et des textures aériennes, comme la couleur unifiée de six cors qui délimite les phrases orchestrales. L'utilisation des cors fait référence au film de Bergman "Cris et chuchotements", dans lequel des séquences de rouge font souvent office de transition entre les scènes. En lisant son autobiographie, j'ai également été touchée par la façon dont Bergman décrit les différentes lumières que son photographe fétiche, Sven Nykvist, arrivait à capturer avec son appareil. Une partie du texte a frayé son chemin dans la pièce en allemand (...). Cela m'est venu, en anglais, tel qu'il suit "Gentle, dangerous, dream-like, lively, dead, clear, hazy, hot, strong, naked, sudden, dark, spring-like, penetrating, pressing, direct, oblique, sensuous, overpowering, restricting, poisonous, pacifying, bright light. Light." (Doux, dangereux, onirique, vif, mort, clair, flou, chaud, fort, nu, soudain, sombre, printanier, pénétrant, pressant, direct, oblique, sensuel, irrésistible, limité, empoisonné, pacificateur, pleine lumière. Lumière) (fr)
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| - Création : le 28 août 2009 à Berlin par l'Orchestre Philharmonique de Berlin. (fr)
- Commande de l'Orchestre Philharmonique de Berlin et du Festival de Lucerne. "Laterna magica (La Lanterne magique) fait référence à l'autobiographie éponyme du réalisateur Ingmar Bergman qui avait attiré mon regard après de nombreuses années alors que je rangeais ma bibliothèque à l'automne 2007. À ce moment-là, en lisant le livre, la variation des motifs musicaux au gré des différences de tempos s'est imposée à moi comme pouvant être l'une des idées de base de la pièce orchestrale dont je venais juste de débuter la composition. Le symbole en était la Laterna magica, première machine capable de créer l'illusion d'une image en mouvement : tandis que la manivelle tourne de plus en plus vite, les images isolées disparaissent et à leur place l'oeil perçoit un mouvement continu. Si l'on en revient à la musique, une variété des tempos soulignera une variété de paramètres : la continuité rythmique fonctionne mieux avec des tempos plutôt rapides, tandis que des teintes délicates nécessitent du temps et de l'espace si l'oreille veut les interpréter. Alors que je travaillais sur les tempos, des rythmes de différents caractères s'imposèrent à moi comme étant un élément essentiel de l'identité de l'oeuvre : un rythme de danse sauvage inspiré d'un flamenco, un rythme décalé et asymétrique tiré d'un discours, un ostinato qui accélère et perd finalement son caractère rythmique pour devenir une texture. Une musique a alors émergé, matériau contrastant sans pulsation ni rythme clair, dominée par des plans fortement colorés et des textures aériennes, comme la couleur unifiée de six cors qui délimite les phrases orchestrales. L'utilisation des cors fait référence au film de Bergman "Cris et chuchotements", dans lequel des séquences de rouge font souvent office de transition entre les scènes. En lisant son autobiographie, j'ai également été touchée par la façon dont Bergman décrit les différentes lumières que son photographe fétiche, Sven Nykvist, arrivait à capturer avec son appareil. Une partie du texte a frayé son chemin dans la pièce en allemand (...). Cela m'est venu, en anglais, tel qu'il suit "Gentle, dangerous, dream-like, lively, dead, clear, hazy, hot, strong, naked, sudden, dark, spring-like, penetrating, pressing, direct, oblique, sensuous, overpowering, restricting, poisonous, pacifying, bright light. Light." (Doux, dangereux, onirique, vif, mort, clair, flou, chaud, fort, nu, soudain, sombre, printanier, pénétrant, pressant, direct, oblique, sensuel, irrésistible, limité, empoisonné, pacificateur, pleine lumière. Lumière) (fr)
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