| Attributes | Values |
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| type
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| label
| - Accords perdus
- Accords perdus. Deux cors en fa
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| comment
| - Créé à Paris, Centre Georges-Pompidou, le 26 mai 1988, par André Cazalet et Hervé Joulin. Edition : Ricordi (R. 2436) (fr)
- Cette oeuvre est une commande du ministère de la culture, dédiée à Elliott Carter pour son 80e anniversaire. Commentaire de l'auteur : "La technique du cor en fa s'appuie sur les harmoniques naturelles que le corniste apprend à corriger avec les lèvres ou la main dans le pavillon, afin de les ajuster à la gamme tempérée. Ici, je restitue le cor à ses origines : le son non tempéré et les multiples possibilités d'intonations naturelles de l'instrument. Quant aux formes brèves, elles sont dues à ce qui me pousse à toujours explorer les limites de ma propre technique en prenant des risques inconfortables, mais ô combien enrichissants. Plus prosaïquement, le cor doit respirer et les lèvres doivent s'adapter : une longue pièce aussi dense et difficile eût donc été irréalisable. Mouvement : pièce lente mais dynamique, elle exprime "l'état fusionnel" et les deux cors affirment ici un seul instrument idéalisé ou le glissement de l'un à l'autre serait perceptible. Accord Perdu : de la fusion à la distanciation, Accord Perdu est un " canon divergent" à deux voix. Faux Mouvement : c'est la reprise d'une idée semblable à celle de la première pièce : "continuum et tension". Pourtant, à l'horizon, comme les scories de cette fusion, apparaît l'ébauche d'une dissociation des instruments sous la forme d'une articulation mélodique : "le temps du langage refait surface". Cor à Cor : annoncé par l'ébauche de dualité ainsi que par les glissandi de la deuxième et de la troisième pièce, Cor à Cor est une véritable retombée dans l'univers dualiste où les deux cors ne sont plus sublimés, mais s'affirment "l'un contre l'autre". Luttes, aboiements et accrochages où le grotesque côtoie l'essouflement.Chute : pièce conclusive s'enchaînant directement à Cor à Cor, Chute conclut le cycle en explorant les graves du cor ainsi que les sons multiphoniques. Fusion, retour au calme ou entropie ? (fr)
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| U13 has casting
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| U68 has variant title
| - Cinq miniatures pour deux cors en fa
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| - Accords perdus. Deux cors en fa
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| P102 has title
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| U67 has subtitle
| - cinq miniatures pour deux cors en fa
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| P3 has note
| - Créé à Paris, Centre Georges-Pompidou, le 26 mai 1988, par André Cazalet et Hervé Joulin. Edition : Ricordi (R. 2436) (fr)
- Cette oeuvre est une commande du ministère de la culture, dédiée à Elliott Carter pour son 80e anniversaire. Commentaire de l'auteur : "La technique du cor en fa s'appuie sur les harmoniques naturelles que le corniste apprend à corriger avec les lèvres ou la main dans le pavillon, afin de les ajuster à la gamme tempérée. Ici, je restitue le cor à ses origines : le son non tempéré et les multiples possibilités d'intonations naturelles de l'instrument. Quant aux formes brèves, elles sont dues à ce qui me pousse à toujours explorer les limites de ma propre technique en prenant des risques inconfortables, mais ô combien enrichissants. Plus prosaïquement, le cor doit respirer et les lèvres doivent s'adapter : une longue pièce aussi dense et difficile eût donc été irréalisable. Mouvement : pièce lente mais dynamique, elle exprime "l'état fusionnel" et les deux cors affirment ici un seul instrument idéalisé ou le glissement de l'un à l'autre serait perceptible. Accord Perdu : de la fusion à la distanciation, Accord Perdu est un " canon divergent" à deux voix. Faux Mouvement : c'est la reprise d'une idée semblable à celle de la première pièce : "continuum et tension". Pourtant, à l'horizon, comme les scories de cette fusion, apparaît l'ébauche d'une dissociation des instruments sous la forme d'une articulation mélodique : "le temps du langage refait surface". Cor à Cor : annoncé par l'ébauche de dualité ainsi que par les glissandi de la deuxième et de la troisième pièce, Cor à Cor est une véritable retombée dans l'univers dualiste où les deux cors ne sont plus sublimés, mais s'affirment "l'un contre l'autre". Luttes, aboiements et accrochages où le grotesque côtoie l'essouflement.Chute : pièce conclusive s'enchaînant directement à Cor à Cor, Chute conclut le cycle en explorant les graves du cor ainsi que les sons multiphoniques. Fusion, retour au calme ou entropie ? (fr)
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